La jeune américaine Joy Williams. Une scène qui surprendrait Mérim&: et Biut. Le peintre Clavé dessine un costume. Roland Peut et Rcn& Jeanmairc. Une par une kschaiscsàlcunourappn=nnentàdanser Dans cette scène Don José fait figure de Don Juan. Après l'effort, Carmen s'étcod et reprend souffle. PARIS VA CONNAITRE UNE NOUVELLE CARMEN londn:s : Au PrinctssThutcr, Roland Petit datl5C une scène de Carmen. Son admirable chorégraphie et les éblouissmts décors de Clavé, dont ran souligne tout le drame, Ont forcé ks réticences des puristes et finalement les applaudissements ont tout submergé quand sur cc ballet burlesque 1omba le rideau. T rois Carmen vivaient en paix devant le public londonien : Rita Hayworth, Viviane Romanet sur l'OCran et la traditionnelle héroïne de Biz.ct à l'Opfra de Sadiers \Velles, quand surgit au « PrinctSS Theatcr» la Carmen de Roland Petit. Née dans un modeste studio de Pigalle au son d'un piano droit elle avait, sous les traits de Renée Jcanmairc, franchi le Pas-de-Calais, cheveux coupés plus courts encore qu'il ne se doit en 49 pour être bien certaine de ne pas ressembler à une cigarière andalouse. Elle était accompagnée d'un E..scamillo d'une fatuité caricaturale, de bandits à la Disney et de son maître Don José en rupture complète avec Meilhac, Halévy et Mérimle. Dans l'orbe de ce quatuor la troupe des Balitts de Paris fumait des Lucky, faisait danser des chaises, se livrait des comb.:1ts de coqs, fredonnait avec émotion les rythmes de Bi2et. " Magnifique " ont applaudi les jeunes, " Sacrilège " se sont écrié quelques puristes plus effrayés par le ton burlesque que sensibles à l'originale chorégraphie de Roland Petit. Bientôt à Marigny, vous jugerez. cette Carmm sensationnelle. Les 24 ans de Roland Petit, épris d'avant-garde ont-ils trouvé là une inspiration à leur mesure? Vous le saurez. dès le 1"'' Juin.
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