Album du Figaro, N° 19, été 1949

mon dos ce photographe, je suis absolument sûre qu'ils m'auraient permis de piloter.. . Minuit. La cavavane des voitures américaines débouche dans les rues vides d'Heidclberg. A \'h6td, notre cornac - le capitaine Fulton ("Appelez-moi Bill !") qui mesure I m. 98 - învite les jeunes femmes à se préparer pour la réception donnée par les officiers de l'EtatMajor, dans une villa au bord du Neckar. Le lendemain après-midi le feu d'artifice fût tiré, puis entre les tomates à la pistache et lïcecream farci - c'était peut-être bien le contraire - les dames américaines furent admises au secret des manches-surprises. La générale Huebner, dont le mari vient de succéder au général Clay, présidait la cérémonie ; elle ignora les dames qui montaient sur les chaises dans le fond de la salle et mettaient pied à terre pour applaudir avec plus de sécurité. Les officiers de l'Etat-Major furent tenus éloignés - du moins officiellement - de la "ligne trompe l'œil". Il y avait tout de même deux ... :;-. rangs de militaires, derrière les vitres, pour admirer passionnément la mode nouvelle. L: matin, les plus couragruscs allèrent visiter Hciddbcrg; elles rencontrèrent un gfant et subirent un cours de sculpture. La veille. elles avaient appris le boogie-woogie aux Amfricaifü. ~ 1?~ coca-cola aux ice-creams et aux cigarettes tout était a~olument éhcieux, j'en fais le serment, affirme Christine : je reviendrai». L: Colonel Maulsby a trouvé une paire de chaussures sous une table. Ce ne sont pas des chaussures d'officier. A gauche, le M. P. semble préférer la ligne trompe l'œi! à la ligne Siegfried. "U: sac est à moi" crie Sylvie. Après une nuit blanche, le chauffeur noir voit-il la vie en rose ? Le Capitaine Fulton veille sur l'embarquement après avoirétél'undes héros du débarquement.

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