94 En hau1, à gauche: Pcrlffle. Veste vague m vdoun finement côteU vert fond. Un boutonnage pmnct d'en 6ter les manches. I}C$ plis creux, devant, donnent de l'ampleur à la jupe de f!andle grise. Blouse en popeline ray« noir et blanc. A gauche, tn bas : Opelka. Chandail gris clair à larges c6tcs, jupe culonr en flandlc gris foncé. En bas, à droite : Pcrlènc. En.semble en gabardine impcrmtable tcos.uisc, vm ct jaune. Jupe à plis creux devant. des obstacles les plus menus - du scarabé jusqu'au gravier, si cela l'ench;mte. Il n'est pas esclave de son chronomètre. Il lui est permis d'aller jusqu'au trou pour repérer le terrain, de lever son doigt mouillé pour étudier la directlcn et la force du vent. Il prend l'avis de con caddie pour le choix de son club, puis il l'échange contre un autre, revient au premier, prend sa ligne, se recueille dans une mêditation que ne troublent m~me pas les roulades des merles, dans le parc. Quand il sort de ses réflexions, il a droit de reprendre son affaire depuis le début. Les Américains sont des maitres, pour la lenteur ; chez eux, un parcours dure fréquemment quatre heures, même si le terrain est libre. Dans les grandes compétitions, les joueurs êtudient un cputb pendant plus d'un quart d'heure. Il y a de nombreux avantages à cela : le public est tenu en haleine, l'adversaire entre en transes et c'est un beau succès si la balle crentre> car la foule adore les comédiens. En France, nous pouvons nous vanter d'avoir le c putter > le plus rapide du monde. C'est Jacques de SaintSauveur qui ne prend certainement pas 30 secondes par putt. Il a jugé qu'une longue réflexion engendrait souvent la panique. Le bar terrain de raisannement Au premier rang des adversaires du golfeur, il y a les règles du iOlf. Elles sont presque aussi compliquCes que le Code civil et ouvrent des perspectives de discussions aussi variées que profondes. Ainsi, lorsqu'une balle touche un joueur, quelles sont les pénalités en match play, en medal play, dans quelles conditions sont-elles applicables et à qui s'appliquent-elles? Voilà deux bonnes heures de conversation assurées. Il n'est pas interdit de poursuivre jusqu'au bar la solution de cet intéressant problème, Des cigarettes douces, un tond de whisky et un siphon d'eau de Seltz aident puissamment le raisonnement. Le trac, adversaire numéra 1 A la place d'honneur, parmi les adversaires, le trac. Nos plus grands champions le connaissent. Jean Alsuguren, qui fut vainqueur de l'Omnium, contait qu'il lui arrivait de trembler si fort qu'il ne lui était pas possible de placer sa balle sur le c tee >. Il prenait alors une poignée de sable qu'il jetait à terre et laissait tomber sa balle dessus, plutôt qu'il ne la plaçait, Un de nos meilleurs professionnels fit une fois un c air-shot > sur le premier c tee > et ramena quand mème un 70. Nous avons connu un excellent golfeur, héros de la Division Leclerc, qui tremblait comme une feuille lorsqu'il entamait un match. Le trac now fait parfois commettre les mêmes fautes aux mêmes endroits. Ainsi, à Saint-Cloud, au quatrième trou, quelqu'un GOLF DU ~1O1\IT-AGEL 18 trous .. 4.900 mètres PAR :::::; 69 • SCR. se. 71 ~ GOLF DE DIVOl\11\I E -~. t;·il ~,, 18 trous .. 5.620 mètres PAR = 72 • SCR. SC. '15 "'\ -" ~ a- ' ' ·- ,-A, I 'ff"., ., •--- , ~ 95
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