GOI.- F DE VICH'\' 18 trous - 5.585 mètres PAR ;;:: 71 -SCR. se. 73 PERLtNE E" l"'!I'' 140 1 foolf,o "" ,ot,lh•lté. que nous connaissons 'bien ne peut jamais résister à une force qui le Pousse à envoyer sa balle dans la forêt de Saint-Cucufa. Le plus redoutable des adversaires? Vous-même. Ici, il faut parler des tentations. Dieu sait s'il y en a! On n'imagine pas combien est cornélien un tête à tête avec une balle mal placée. Elle vous nargue, là, dans un trou ou dans des hautes herbes, et il faut résister à l'impérieux désir de la sortir clandestinement de la mauvaise place. (Toc! un tout petit coup de pied ! Personne ne nous regarde...) Le golfeur doit avoir des qualités morales aussi solides que ses muscles du Poignet. Ce n'est pas toujours facile d'aller confesser spontanément à son adversaire des fautes involontaires dont on est seul à être au courant. o•3.meurs, méme à l'intérieur des règles, il y a mille occasions de donner un coup de c niblick , à sa conscience de sportif: on peut s'agiter, parler trop, de manière à gêner son adversaire, ou remarquer avec innocence: c J'avais très peur de vous avant le début de la p.irtie; mais maintenant que j'ai vu votre swing, je suis rassuré ,. Et puis il y a la justice immanente. On connait l'aveni.ure de... ne soyons pas mauvaise langue ! Bien sür, il ne c trichait , pas. Seulement ses performances étaient réellement très, très sensationnelles. Trop sensationnelles. Si bien que les mal intentionnés le soupçonnaient vaguement d'aider un tout petit peu sa balle dans les moments pénibles. Un jour, on le pria à un match en Allemagne, avec des Américains. Le soir, il était livide. Il racontait partout : c Je suis tombé sur un adversaire prodigieux : un noir. Il coupait les branches des arbustes avec son couteau quand elles le génaient... >, Ses amis s'amusèrent doucement. Bavards réjouis et bavards tristes En terminant cette revue sommaire, nous parlerons des bavards. Ils sont de deux espèces. Ceux qui s'extasient sur la beauté de leur jeu (c Dis-moi que je joue mieux que l'année tlerniêre. Tu as vu comment j'ai !ait le 7 ? Hein? C'est extraordinaire!...) et ceux qui se lamentent, gémissent pendant deux heures, lêvent les bras au ciel, se plient en deux. Toute la partie y passe: ils ne font pas grâce d'un détail, ils sont intarissables. Cet Innocent défaut est fort courant. li y a quelque temps, dans la finale de la Coupe de France qui opposait entre autres joueurs Jacques Léglise à Henri de Lamaze, celui-ci fut battu dans une lutte c titanesque ,. Aprês le match, au bar, Lamaze raconta toute sa partle à son adversaire qui dut ainsi, bon gré, mal gré, !a rejouer, en quelque sone, une seconde fois. li reste que le golf - avec les amis du golfeur et ses adversaires (qui, au fond, ne sont que des amis plus exigeants) - est une école de volonté et de self-contrôle. Comme elle est ouverte en plein air, elle n'est pas sans réserver des joies solides à ceux qui savent mêler le sport à l'amour des arbres et des petits ruisseaux . Guy D:;:;Hl:ULLES. 111:.R~l ts Une jupt ~c. coton pied de poule jaune et noir st portée 1c1 avec un chandail et un boléro Je coton noir, à bordure jaune. Ceinture en bOx, gants pafor6:, parapluie fonné de carr6 1mprimés d'Hennès. Chaussures de Daliet-Grant.
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