102 Généralement petit le matin et au début de l'après-midi, le chapeau grandit et, si l'on peut dire, «s'habille» à l'heure où les épaules se dénudent. Si la toque persiste, en plumes, en minochcs, en velours brodé de pierreries ou clouté de strass, la calotte • cette fois ronde ou plate - éploie des ailes, lance des bords. Ceux-ci, lorsqu'ils sont peu importants, se relèvent, se cas.sent, se drapent, se plient, adoptent des mouvements contraires. Quand ils sont grands, ils effleurent seulement la nuque mais s'étc:ndcnt largement sur les côtés et se relèvent sur le front. Parfois, un audacieux coup de ciseaux de la modiste les découpe généreusement et, tordus, incurvés et rigides, ils semblent piqués de part et d'autre d'une minuscule calotte ronde. Les voilettes, cette saison, semblent plus rares. Noires ou de couleur, clics encadrent très nettement le visasc ou bien, retenues par un lien autour du cou, clics s'entr'ouvrent à la façon d'un rideau. Quelquefois, n(gligeant leur office, elles ne voilent rien du tout mais se hissent et se drapent sur la calotte, entre deux jets de feutre. Au précieux ornement que constitue la plume • coq, hfron, aigrette ou paradis - s'ajoute le blaireau, simple, double ou triple et diversement coloré. La garniture, taillée dans la matihe du chapeau est fréquente, dle se fait parfois aile ou feuille ou encore passe du plus petit croissant de lune au srand ncrud drapé. IRA. ,V HA.HTH6T
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