a' f.J"/ t-cîL 11>dt~ 1/tvr yn4 - f ~ - I l>,~ ---------~ 1/, Of/t'ff# l/01/f /~)/ llff , , , D 'un trait de pinceau délié, la mode d'hiver se dessine. Sa ligne est longue et fluide, sans précision trop grande. Il y a des années où l'élégance veut être tirée à quatre épingles, ajustée, coUante, moulée. Cet hiver, il est élégant de porter un vêtement que l'on pourrait croire taiUé pour quelqu'un de plus grand. L'emmanchure gliHe au-deuous de l'épaule, le col trop vaste s'enroule et se replie, la jupe est reprise d'un côté, le décolleté s'évase et plonge dans le dos. cc Incertitude, ô mes délices .' ,, , comme chante ApoUinaire. Il y a une espe'ce de générosité et de superflu dans la ligne, une indécision voulue. On ne peut plus parler d'une taiUe serrée. EUe est fine toujours, mais nuUement étranglée et parfois tor1t juste marquée. On ne s'occupe plus de la longueur des jupes. Il en est de courtes et de longues, selon le genre du tissu et la raison d'être du vêtement. Elles sont courtes le 6l
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