embellir encore. Cent ans avaient passé dans cc tourbillon quand le Comte de Montalivet, ministre de l'Intérieur et dernier acquéreur, met des sourdines aux violons et offre son hôtel au casernement de la Garde Royale. Grâce à Dieu, la princesse Czartoryska le rachète. Nous sommes en 1843, à l'orée de la grande époque. On s'écrase pour applaudir Chopin. Delacroix met sa touche à la Galerie d'Hercule. Les bals succèdent aux bals. A peine a-t-on le temps de changer les chandelles et de construire sur la Seine un débarcadère, la belle Polonaise vient dïnvcntcr le bal de Charité. Soigné de la longue paralysie qui le frappa entre deux guerres, l'hôtel Lambert n'a certes pas encore retrouvé son rythme éblouissant, il achève à peine sa convalescence; mais déjà pour ses premiers pas, invité par le baron de Redé, il a refait une brillante entrée dans le monde. Chopin est revenu y fêter son centenaire, ressuscitant sous les ors de la Galerie d'Hercule les plus beaux des accords qui, depuis tant d'années prestigieuses, aient accompagné les battements du ccr::ur de Paris. CttEZ LE ttlttO! DE REDi lL baron de R«ié d3.ns la" Galrric d'H(rculc". U Brun en a priot ln plafonds. Us ~nno.u:i: de Rousseau ont b.i rcstaur~s par Delacroix.
RkJQdWJsaXNoZXIy ODcwNTE=