98 COMMENT JLS ONT JOU~ CIJS COUPS lllFFICll1IJS la balle de l'équipe LamazeDesheulles se trouvait à quelques centimètres du trou {c'était donc un 2 probable) tandis que la balle de l'équipe adverse était enfouie à gauche du green dans un inextricable fourré. Ce fut cette dernière équipe qui remporta le trou, et avec une marge de deux points! Que s'était-il passé? Jacques Léglise réussit le double miracle de faire sortir la balle du fourré avec son niblick et de la rentrer dans le trou par un 2 ! Lorsque Henri de Lamaze, de son côté, s'approcha de sa balle sur le green, il s'aperçut qu'elle était enfoncée dans son pitch. Il frappa trop fort son putt pour l'en sortir et passa le trou de plus d'un mètre. Son partenaire manqua Je putt suivant, et quand, enfin, la balle rentra dans le trou, l'équipe avait joué quatre coups. LES SECRE'l'S DV « B.UBQT DV GOl,1-' » Mais c'est peut-être à Henri de Lamaze, notre « robot du golf >, que j'ai vu jouer les coups les plus difficiles avec le plus de régularité dans la réussite. Un arbre le gêne-t-il pour atteindre le green, il le contotu'lle par la gauche. D'autres difficultés lui interdisentelles de contourner l'arbre par la gauche, il l'enveloppe par la droite. Si je lui demande le secret de ces pulls et slices volontaires, il me répond : - Ce n'est pas difficile! Pour le c pull >, on place son pied droit en arrière, la balle bien en face du pied gauche ; on ferme la main gauche davantage et l'on ouvre la droite, et l'on frappe bien de l'intérieur vers l'extérieur. Automatiquement, la balle décrit un arc de cercle de la droite vers la gauche. Pour le slice, c'est la position inverse. Tous ceux qui jouent au golf connaissent plus ou moins bien ces c trucs >, mais je n'en sais pas beaucoup qui puissent ainsi les appliquer infailliblement. Un coup que je considère comme l'un des plus difficiles au golf, c'est le coup en descente. Au 10 de SaintCloud, par exemple, un long drive arrive régulièrement dans la descente, à une distance de 240 mètres du départ. Il reste un long coup de fer à jouer pour atteindre le green - 180 mètres environ. Mais presque toujours la balle est placée de ·telle manière dans la descente que le pied droit du joueur est beaucoup plus haut que son pied gauche et sa jambe droite tout à fait pliée. Lever une balle dans ces conditions est déjà difficile. La porter à 180 mètres sur un green entouré de bunkers parait une gageure. Je joue souvent avec Henri de Lamaze à Suite de la page 61. Saint-Cloud. Il exécute presque toujours ce coup-là : je ne l'ai jamais vu le manquer. - Comment fais-tu? - Je tape les yeux !ermés. -Sois sérieux ! Explique. - Non, j'aurais peur de dire des bêtises. Demande à Jean (c'est son professeur, le Basque Jean Alsuguren) ; lui, il sait. Moi, j'exécute. Henri de Lamaze possède ce qu'il est convenu d'appeler « de l'estomac >. En match, et dans les situations les plus inextricables, rien ne le démonte. L'été dernier à Biarritz, au cours de !'Omnium du SudOuest, qu'il devait remporter avec le joli « score > de 280 pour 72 trous, à un moment donné, sa balle se trouva perchée à 60 centimètres du sol sur une touffe de bruyère. Il saisit son driver et réussit un coup de plus d~ 150 mè~res. Je lui demandai l'autre Jour de recommencer devant moi cet exploit. Il s'y prit à dix fois successivement sans même réussir à toucher la balle ! Mais, demain, au cours d'un match d'importance, la balle se trouverait de nouveau dans cette position, je suis prêt à parier n'importe quoi qu'il l'en sortirait du premier coup. Car il entre une grande part psychologique dans la réussite de tous ces coups difficiles. Il serait trop long de passer en revue toute la série des coups difficiles qui peuvent se présenter sur un terrain de golf. Il y en a autant que de joueurs et de matches passés et à venir. Prenez votre sac de clubs et une balle, et allez jouer vous-même. Vous en serez bien vite convaincu. Et s'il vous arrive de suivre une partie de grands joueurs dont les erreurs sont si peu fréquentes que le jeu vous en paraît facile, ne croyez pas que le problème, pour eux, soit différent. C'est parce que Lally de Saint-Sauveur et Jacques Léglise savent sortir si adroitement des bunkers, c'est parce que Henri de Lamaze, Léglise, Carlhian, Desheulles, Prunet et Huet jouent leurs fers si bien dans n'importe quelles circonstances qu'ils sont aujourd'hui de grands joueurs. Et ne croyez pas surtout que le golf ne soit qu'un sport pour vieillards et personnes débiles craignant les émotions. Sur un parcours de golf, on tremble, on s'amuse, on enrage, et quelquefois aussi on rit beaucoup, comme ce professionnel anglais Aubrey Boomer qui, ayant il jouer un coup difficile dans un bunker de sable contre la butte duquel sa balle se trouvait enfoncée, réussit à s'en sortir, mais chercha sa balle ensuite un bon moment avant de découvrir, à sa grande stupéfaction, qu'e1le était retombée dans la poche de sa veste 1 RtAUH D'ÉH • rROOUITS NOUHAUX • G[AUH nH • rRODUITS NOUHAUX * BUUH D'ÉTÉ * rRODUITS NOUHAUX * B[AUTÉ D'ÉTÉ plus 5 ~oi1~c1~t~~~c 1~~~~l~ $1 c, :~~~~ 1~~~~t /~u?l~s '~~'.!1l:;;~~s ~~~ 1tiil~c/1~ deculli1·er commc unnrtctqueseulsdessoms.ciuot1d1cnspcrmcttc11t ~~::!I~1:t~"~i1'ii1::~;~}1~f~~~ê~t1i!~~::(i!r:. 11Ii1 ~~~1i{;: ,~~~1~?i~ti~i1-~; nett~!tcio~~~~fj~~~~~n°t 1 ~·:,~ ~~11 1 :~~ 1 i~·bic11 la n&:cssitê de remédier il cc 2~11lhi: 1;:~:i;~-~o/\~t:::;1cr~l~~~ 1 iifc. j~~~~1urérii 1 ~is~1)i~ f.1°J~lc~~1-o~r;; snit i, un ncUoyagc séricux du visage, soit il une applio.llion de Jlêgé110 Shum ou de Crème N11/ricia /e/11/ée. Formule nouvelle ~~c~~t~:~~t:~:;\: 1 ~:ofe~1 t~r~t::c « c~~~~tc~!c c~!l~t d»crri i~tfc ~\~ s~::i~1i~~ ~~~\:t 1 :tr~:~~[::~::.::~;:E~:~iië~~~\i:i~~Jl;i~tf~;1ïrl;1iJ~c:~!;~\:Fq(!i 1~~1 supportent pas Je fond de teint » en été. Vous allez nrhorc1· celte " Beauté d'Eté » •1>embnt les moi~ g;:t::({;1'.t·:ii~iI~:I~~?;f}:~i.i1::.~~t\::;~füI:~::r@\ili ~j~~ r~- 1 ~s~rz(~-~: \~ i:;\~1:.~i:,, 1~:~1 1 ~ S J'./~:; ~\T~c:~:~ ~:~~1ul: I ~ [:t'~ ~~ft~ 1 ~t « p 1 ,::::.:~ 1i~ temcnt soignée. Si vous aile,: ;\ la montagne ou il la mer, elllJJOrtcz le Filtre ft~J~1ell de; :;i! 1 sccôd~\n~o~~ti~~lr~:e;:1estft 1~!1 1 1 1~c 0 ,ïett':~;~; ,!~orJtt1; !:l~::~!C~~fül;~<:it~::~füf :i::fm::t:~~%ïfi::~~1,;f t:~~1 ln PC~~';, 1 l~~l/1~~c :t:i c:;"!~~1~;e:,1~t"Î 1 ~ 1 ·~~\:~c~1 1 :, 1::!\{~,~~~ ~iu! 0 :i~-~Îé~~~: cfficaectncnt contre le soleil que /Jie11aimé a JJrépnré son huile et sa rrêm,e Fil/ra.ml. A\"CC clics, vous ne courcrc1, aucun risque ; et lorsque, fan1asque, le soleil se voilera pour faire JJlacc à ln Il;~;'.Toi~i~~\lli!{J.\\(:/i)f ù~l{t~{~~··~!:f:l~~: sans manches, redoublez les soins que vous accordez à vos mains. RENÉ RAMBAUD PRODUITS DE BEAUTÉ 30 année.J d'expétience ellliihe111w11I eondaaéed au dewiee de La 13ea.ulé /ém.i11ine * 400, Rue Saint - Hon or é PARIS • S!lt Powder "· J::1eJ~~,!v•~:b1':'s~~r:. L'eau de toilette de !l&l"'1dap., les masques "PR~CIOSAL" Le roua:e â. lhres Partum Cologne •Plazzett&• de Lancô1t1e. ~ Moment Suprtme • de Je,.n Pa.1011. Rolli• • O!ymple • de Le ro\lie tluide de COIT et son :,/lna JlJocL dlspo<lt de ""'hanu. jj Îl,tJ;'.,~'.~E a:~Titlo/fi, /Y~fJt f]Wl{llflj,, vous assurent des ~ 2 ;1z~~e:n~~-~;nkl:. 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