Stu<lio F!GAll.O Pub. JuliNt• CLAREt-S L E DA Manteau en daim vert doublé fourrure. Toque fourrure assortie. 9/4 VOTRE APPARTEMENT FAIT PEAU NEUVE (Suife fic la p11ye \l'.!) qui - travaille - comme - une - fée. Un abat-jour juponné, malgré ses apparences, est très difficile à exécuter et demande toute la maitrise d'une ouvrière professionnelle. Et la fluorescence, direz-vous'/ La question est délicate. Si la forme tubulaire de ces nouvelles lampes peut, à la rigueur, convenir à un intérieur moderne, il est plus difficile de l'adapter à une pièce de style. En tout cas, comme sa sœur la lampe à incandescence, elle doit être masquée à la vue. l,ES TA.PIS Les tapis de laine coùtent cher ! La moquette vaut actuellement entre 1.400 et 2.000 fr. le mètre en 70 de large; le peint noué, 9.000 fr. environ le mètre carré. Le tapis de feutre, grande nouveauté séduisante par ses coloris et sa grande solidité, vaut 1.500 fr. le mètre carré et remplace avantageusement la moquette de qualité moyenne. COHUE OU dUTt,;. On en fait de toutes sortes, de tou.3 coloris. de toute qualité ; une carpette de 3 m x 4 m vaut environ 14.000 fr. On les pose en plein comme de la moquette (600 fr. le mètre en 70 de largis). Je conseille les tons vifs pour les carpettes et les tons neutres pour l'emploi en m.isse. De ravissantes fantaisie:, sont maintenant créées dans ce domaine, plus acces:übles que le tapis de laine. Je pen:,e à un tapis de jute écossais (Levie!) sur lequel étaient posés de g:-os fauteuils modernes recouverts de drap ro;_ige. Le choix d'un tapis, quelle que soit sa qualité, est aussi délicat que celui des rideaux. Il fait partie d'u_n tout. Son coloris et son dessin sent fonction de ceux des tissus de tenture et doivent être parfaitement harmonisés avec ces derniers. C'est une dépense de l'ordre de 300 francs le mètre, plus l'enlèvement et la pose. Si les moquettes sont en bon état mais simplement tachées, cette dépense se justifie pleinement : rien n'égale en agrément les tapis cloués Surtout lorsque leur uniformité est rompue par le charme d'un ou deux beaux tapis d'Orient. Puissent ces quelques renseignements vous servir de guide pour conduire votre goût vers les plus harmonieux et séduisants décors. LA PEINTURE VALEUR OR un amateur a payé 6 millions une peinture de ce maitre. u T 11: 1 t l o. C'est dans ses plus anciens tableaux, de 1907 (Montmagny) à 1914 (période blanche), qu'il faut rechercher les œuvres les plus rares de Maurice Utrillo. En 1950, quelques toiles de lui se sont vendues de 3 à 4 millions, mais pas en vente publique. En revanche, les plus récents tableaux d'Utrillo sont de valeur inég.ile. Toutefois, il arrive encore au peintre solitaire de la Butte, enfermé mair,tenant dans son oratoire du Vésinet, de peindre une toi_!e dign<; de son extraordin.:nre passe. M A T I s s E. Les collectionneurs conservent jalousement ses tableaux. Lorsqu'ils sont prêtés pour des expositions, les assurances exigées pour des œuvres importantes dépassent Je million. ROUAULT. L'artiste a eu Je courage de détruire lui-même, d.ins un immense feu de joie, cert;iines tolles provenant du fonds Vollard dont il ne s'estimait pas satisfait. Ainsi, ses œuvrcs très pures atte!gnentel\es aussi des prix considéraMes. Une toile minu~cule dP Rouault peut valoir 400.000 francs, une plus importante atteint le million et même davantage. AUTRÈS VEDETTES De même Dunoyer de Segonzac, Derain, Dufy, Chagall, Vlaminck dépassent souvent cette somme. Les aquarelles de Dufy valent couramment de 200.000 à 225.000 francs, celles de Dunoyer de Segonzac ont atteint jusqu'à 400.000 francs. Depuis quelques années, Jacques Villon, sorti jadis des ._ Artistes français ,, est devenu, à 70 ans, un des maîtres abstraits les plus en vue. Il fait également partie des vakurs sûres. Récemment une de ses toiles s'est vendue 900.000 francs. Ce r,rîx a été également atteint par un artiste d'un genre tout différent : André Bauchant. Ancien jardinier devenu subitement peintre pendant la guerre de 1914-1918, il est pcut-étre, parmi les vivants, le plus « valable , de ceux qu'on appelle les « naïfs », sucf"eSseurs du douanier Rousseau La peinture naïve est très A la mode on voit chaque mois des maçons, des charcutiers, d~s concierges, des cyclistes céléb:·és comme des maîtres de (Suite po{le 104) "Antenne". Taupé velours gris plomb, fantaisie plumes mème ton. "Canasta". Velours noir relevé, poufs aigrettes bagués strass. LE MONNIER 11,\UD ROSER 95
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