·" • CHAHLF..S OF, HF.ISTEGUI. &rvicc et couverts à m1rcmcu en Saxe d'époque Louis XV. Vcrm du XVUJ• siècle. Pot anglais du XVII• rn argent tt taienœ. Boîte à cigarctta en or et la pis-la?.Uli. Mme JEAN LA.Rn'litRE. &rviœ, flambeau et boite à cigarcttes SaxeduXVIII<sièck Argenterie Louis XIV. Us verm,dc Baccar çont du début du XIX•. Linge damassé ancien en fil d'Jrlan •""'" HOln;n ·r LA.ZA.RD. Couvert pour un petit souper après le théàire. L'assîme et le compotier sont en Saxe à décor en relief. Us etullcrs sont co vermeil, le porte-bouquet en porcelaine, nacre et or. La grande timbale à champagne et le cendrier sont en vermeil. Salihe en jade et vermeil. Sonnette en bronz.c dort. Le napperon est en organdi brodé d'or ainsi que la serviette. Celle-ci est simplement passée dans un ano(au de jade. L' AllT DE lllUJSSE ll UN COUVE RT, DE LA Tll Alll TIO N A LA FA NTA ISIE llletteir: de-!!> clt11trcllc-!!> sur h1 tuble. Les ln,·llé.,, n e -!1>0■1t pt1N obllt1"'lli d'en uNt'■' 1n·ec le c1nu1rd à 1•01•unge. Une ..-lellle houle.Ille de bordeau:11 doll êt ■-e nt.l-!!>e debout huit ou 11ulnze lou1•11o 1\ l'1n·unce, -!1iul..-1u1t -!!>CHI Aue, et décanlée le 111:1.Un. Pour qu•u11 dîner Noll ré1111ost, li taul US.."«lrtlr le11o ,·ln11o 1111:1' 1•IHl$1 et les convive-!!> 11.u• corn·h ·eN. " M adame est servie" est venu dire le maître d'hôtel sur un ton de confidence et Madame teint d'en être la première étonnée. Tout se passe comme si l'office, pour faire une bonne surprise à Madame, avait préparé à son insu un diner de douze couverts. En réalité, la maitresse de maison, si clic veut justifier cc titre glorieux, a tout réglé par elle-même, dans les moindres détails : le menu, les vins et le décor de la table qui a été dressé suivant ses directives. Cc dernier chapitre a autant d'importance que les deux autres. En effet, lorsqu'on passe à la salle à manger c'est comme si le rideau sc levait sur une pièce. ri faut séduire son public par la mi.se en scène avant de faire sa conquête à la grande scène du TI, ou au plat de résistance. Le décor a d'autant plus d'importance que le menu est réduit à sa plus simple expression eu égard à ceux qu'on a servis depuis Louis Xl V jusqu'à M. Poincaré. Nous ne sommes plus au temps ou quatre " relevés" faisaient suite à quatre "entrées" entrecoupées' ' d 'assiettes volantes· ·,et ol1 lcs entremets allaient par six. Les pièces montées ne se font plus qu'en carton pour des dîner.~d'opéra et le " Paon en Bellevue" est un souvenir d'un autre âge. Certes, on mange encore fort bien à notre époque - chez. ceux qui en ont le goût et les moyens - mais on mange avec modération et c'est pourquoi le vrai luxe de la table réside autant dans le décor que dans le menu. Une mode nouvelle, d'inspiration britannique, tend à substituer à la nappe, le napperon. Mais le napperon ne se justifie que si la table est d'un bois précieux et si l'on a une très belle argenterie à faire valoir sur une surface glacée, cc qui est très souvent le cas outre-M anche. En France::, la nappe, si die est quelquefois exclue du déjeuner, reste au moins l'élément fondamental du diner. Elle peut être soit damassée à la mode d'autrefois, soit ouvragée, et l'on en fait aujourd'hui d'admirables. Le linge damasse, Aeuragé, bouqueté ou à personnages, quand il a été soigneusement calandré, fait une table étincelante qui rehausse l'éclat de l'argenterie et des cristaux. Par contre, les serviettes sont raides et mcombrantcs et c'est pourquoi on lui préfère un linge de table d'une matière plus légère:: et même en organdi. Dans cc dernier cas, il est recommandé d'interposer un taffetas de couleur pâle entre le molleton et la nappe. Au centre de la table, la tradition exige un surtout garni de Aeurs ou de fruits. Mais il peut être aussi pour un déjeuner à la campagne, garni de légumes. Poivrons, tomates, aubergines et courges peuvent composer un surtout qui a les tons chauds des faïences de Chine. Le surtout Louis XV, en glace, peut aussi servir de support à des personnages en Saxe et si l'on a la chance que cc soit des patineurs on a comme milieu de table la pièce d'eau des Suisses. Le surtout classique, bien qu'il sc divise le plus souvent en trois morceaux, a l'inconvCVOICI PO Ull TllOIS PAYS LA !IA NlfJIIJ} U\SSIQUJJ DE DI SPO SI}I\ l1J C0 IIO}llT 107
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