( \ Cl>ern,.e d• ,oorr Gobord,n•dela,nedemi-teinres Plo.irono•o•è<;ie-go,ge .S<:l\1ffle1 de po,gnet coupe-~enr Empiice":ien1d"~oouludoublh CRAVATES GANTS ÉCHARPES SOUS-VÊTEMENTS DIEU A-T-IL VRAIMENT BESOINOES HOMMES? - nul ne pf'ut tenir une caiastrophe pour inéluctable. Nnus sommes peui-être dans un siphon de l'histoire, d'où nous déboucherons sur de grandes années fertiles, qui é t C"ndJ"Ont à tous les hommes ck· ehaquc pavs les bienfaits d'une culture plus diverse, d:•s souples voyages, de l'athlétisme rationnel, des Inventions heureuses. Quel étrange tour de force, déià, d'avoir allongé d'une manière aussi notable la dun~e d'.! la vie humaine Qui peut affirmer que, les temps qui approclwnt n':mi:_:mf'nteront pas le nombre et l'intensité de ces monwnts d'cxtasr- qui nous apportent le troublant souVC'nir du paradis perdu '! Lorsque nous pensions devoir conseiller de ne pas rr.cttrc nu premier plan, dans le ftlm Dicit a besoin des lwmmes, des influences religieuses divergentes, cc n'était donc point en prélude D une de ces facilC's Unions Sacrées dont la fm·mation coïncide avec le dêhut des cataclysmes. Tout en évitant le fameux optim;sme béat, nous ne pensons nullenwnt que la spiritualité soit en baisse, que les valeurs morales déclinent, que la mort n'clame un monde pourri. Nous voulons S'.!Ukment répéter que ce qui rapproche ('athol!ques et prfll s· tants, pareillement appelé.; par Dieu, est beaucoup plus fort qlH' ('C (}Lli i<'S divise el que, dans les discussions. il ne faudrait janrnis le p:>rdre d'.! \'UP. Non pour créer un frr-nt commun ':ontre \p matêrialismc-. mois pour vaquer, rfun cœur plus joyeux, aux petites el grandes tâches positives df' la vie quotidienne. Dieu a besoin des hom mc11 signifie Dieu a besoin d::? tous les hommes et il n'est pHs une âme, fût-ce la plus déshéritée ou celle qui St' juge telle. qu'il n'appel!e de toutes ses forces. Lr pille Christ janséniste, qui relevait égoïstement les bras. se trouve ainsi récusé. Le Christ mourant m:sunw tou • tes les agonies humaines et désormais. entre Dieu t!t nous. se r:fresse perpétuellement b m~me image. symbole d'espoir plus que de tristesse . un tel s:icrifice ne peut av0ir été vain, ce qu'il serait si Dieu excluait de son appel une fraction de l'humanité. Au lendemain <le sa mort, le Christ de.;cend .iux enfers s'entretemr avec les justes rassemblés là depuis Je commencement du moncle. Il ne demande pas à ces âmes St Piles étaient païennes, seule• ment si elles ont œuvré dans la justice. Le Christ ne fait pas office de cher àe parti qui réserve ses faveurs aux siens. Croire en lui, le reconnaître pour Dieu. ne donnent droit à aucune Pntrl'e scpéci::ile dans l'autre monde. Catholiques, protestants. juifs. et auicsi musulSuite de la page 77 mans, bouclhistC's, shîntoï!<tC' et aussi athées i.lè tout ()01 et de toute appartenanr-t: tous les igens dP bonne vo lonté entrent par la mûm, g:rancle porte. La profonc!e-u de la charité, la volonté d conformer les acles 1,ux prin cires réellement reconnu< voilà ce qui comptc. Les femmes, les tendres fem mes consolatrices, qui plu facilement trouvent Dieu marquent aussi plus facile ment une propension à 1: n¼olte. Quand la vie semble rait pouvoir être si helle pourquoi indêfiniment ce' gu':'nes, indéfiniment ce misères et ces maladies' Dieu qui a besoin des hom mes a-t-il vraiment besoi1 ql:'ils souffrent tant? Ne le pré-férerait-il pas tous beau> et vigoureux ? Peut-il s, complaire au sp('('tacle d( leurs déchéances? Cependant, malj?ré vents e marées, l'humanité tient tou jours et, c-n dépit de tou siqnes contraires, on p<,u admettre qu'elle progresse La nature hum;,inc rlemeun sans ('hangement ; mais le h<>mmes ressentent toujour mieux runité du mondr-, lem solidarité foncière. Dieu .i besoin des homme pour que les hommes soien heureux. Une neu:·, un sou rire, une bonne parole, er faul-il souvent plus ? L, pùiicilline. qui n·c-st qu'um moisissure, ~l élé pronnw au rong des remèdes les plu~ dficéwe~. nvec n::>s plus humbles dons que dC' joies ne: pouvons-nous créer? Notrt: iml" c-st trop souvent eoukut c journal .t. En fait de c der• nii•res n~uvellcs •· pourtant, la bonne nouvelle de Dieu prévaut toujours. La derniêrc nouvel!!', c'est ausscî bien la hn,ve rumeur d'une avenue. Jp chant d'une fc,nme qui lrnvaîl\e clans sa cuisine, que l'épisode sinis:1·e annoncé p:ir le 11uotidien. F:n cette attitude. nul égoïsme. Nulle imitation du Christ janséniste. Simplement, une r0nfiancc sans mPsure dans ,·elui qui a créé le monde et dans celui <J.Ui l'a sauvé. Nous rw sommes pas seuls. Il n'y n pas de rideau de fer ent1·e nous et Oicu. 'i\'ous avons bef\oin de lui, mais il est vrai :iussi qu'il 11 besoin de nous. C'est parce qu'ils avaient besoin de tous les hommes que des guides viennent de faire, dans des conditions efTroyablcs, l'ascension presque complète du mont Blanc où avait percuté un avion, et que les prêtres de la Mission de Paris deviennent ouvriers comme leurs frères... Le sign!! divin ne s'est pus erracé du monde. Cc qu'on appelle trop vite la vulgarité moderne reste sans effet contre la grandeur de l'homme, si souvent tcllemPnt bien cachée, mais toujours infiniment présente. Ht:Nnl QuEFFt':u:c. 149
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