Album du Figaro, N° 28, mars 1951

48 D~ UXcorL~[RS POLR ETRI D\1S LE TON Partout du gris et des tons si effacés qu'ils semblent à peine effleurés par une couleur. Un grand brouillard, mais infiniment nuancé, s'est étendu sur la mode. On est tenté devant certaines nuances, d'y voir plus une idée de bleu qu'un bleu, plus une idée de jaune qu'un jaune. Il serait même vain, pour beaucoup d'entre clics, de chercher à les définir autrement que par des approximations empruntées au vocabulaire réservé aux pierres et aux insectes. Cependant quelques tons ensoleillés se détachent de cette brume et l'on dirait que c'est pour en souligner l'éclat qu'un noir toujours les accompagne. Le noir décidément n'a plus peur de l'été, et les couleurs les plus franches ou les plus dC:licatcs ont été recherchées pour lui tenir compagnie dans quelques-unes des tenues les plus élégantes que porteront les femmes dès les premiers beaux jours. Le plus souvent c'est la jupe ou la robe qui sera noire, la couleur ne venant s'y ajouter que sous forme de corsage, de paletot, de boléro ou de corselet avec la fraîcheur d'un rose vif ou d'un blanc pur ou la sobriété d\m mastic ou d'un écaille. Quelquefois c'est seulement une écharpe qui vient apporter à la robe sombre sa touche de lumière. Être cc dans le ton » nécessite ainsi ,aujourd'hui, deux tons. u; NOIII ET LE BLHC HOHEHT l'Hil'ET n'a mis sur cette robe-manteau, en srossc soie noire, qu'un seul revers immense. Il est en shantun8 et les gants lui sont assortis. ,1,1.cQuES t',1.T1t destine aux soirées 8.ésantes cc manteau, vaste de col et d'emmanchures, en taffetas-shantung beisc qui laisse apercevoir la robe.

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