AlJANVIC LANVIN PARFUMS ALA POURSUITE DU A L'lTOILE, PRENDRE DES LEÇONS DE GOLF, A 150 MêTRES DE L'ARC DE TRIOMPHE, PARAIT JNVRAISEMSlABlf, POU RTANT, DE CETTE TERRASSE, 4 AVENUE DE lA GRANDE ARM~E. ON PEUT APPRENDRE A DRIVER AVEC LA PR~ISION D'UN ARTILLEUR DE l'EMPIRE MYSTÈRE DE PARIS P,IK 111111 ! &!OC LEH Î ous les Parisiens sont un peu des tourisles. Quand on les observe sur le chemin de leurs ateliers ou bureaux. ou flânant le long des rues, sans but précis, ceux du faubourg Saint-Honoré aussi bien que ceux de la place Maubert, on se demande s'ils ne se rendent pas à quelque rendcL-vous. En fait, tous ils ont rendc-L-vous avec Paris, sans le savoir, ou peut-être le sachant, et les provinciaux, puis les étrangers finissent par avoir rcndcL-vous à leur tour, scion le quartier, avec cc Paris qui les adopte, qui les enrôle, les séduit. les met au courant et leur cncr'ouvre peu à peu ses petits et ses grands secrets. Considérons un promeneur à peine pris au hasard : il peut être représentant en maroquinerie, professeur de physique, employé aux télécommunications par air, peu importe. Accomplissant son trajet journalier, le voici qui passe devant le Musée Postal, chaudement installé dans un hôtel particulier de la rue Saint-Romain, lequel appartint jadis à une tante de Choiseul et contient aujourd'hui parmi de nombreuses merveilles le central téléphonique d'~itlcr. Cela vaut une petite station, amusée, songeuse. Puis, par la rue de Sèvres et la rue des Saints-Pères, berceuses et intimes, il continue son chemin jusqu'à la place Saine-Germain-des-Prés, nouvelle glande, endroit-cerveau, dont il admire sans les admirer le kiosque à journaux, joli bujsson d'images, les cafés illustres comme des champs de bataille, la librairie La Hune, carrefour ardent où cristallise le sel parisien. U n'achète rien; il ne prend aucune position; il ne dédame pas. Il traverse, il apprécie, il s'imprègne. Menta.1cmcnt il sourit à l'abbaye, puis, scion ses possiAUX BATIGNOLLES. CETTE IMAGE, DE 1845, EST lA PLUS ANCIENNE PHOTO DE PARIS LE PERSONNAGE QUI RtVE DEVANT SA MAISON, AUJOURD'HUI DISPARUE, EST lE PLUS ANCIEN PHOTOG~APHE DE LA CAPITALE Il S'APPELAIT HIPPOLYTE BAYARD
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