NIE PAIT.ES PAS DES MIEILLEUHS A.MIS Oil VOS VA.C;l!'1CES... ...DES AMIS DANGEREUX Le Soleil ,...11.u:Dr. MA.l'l"Ct:ll•t•:-.t·• La rtthc-rche du $Oltil demeure la prfuo. cuj»tion constante de tous les candidats aux vacances.. Mais pourquoi f-aut•il rcgrttlCf' précisémmt que « besoin de vacancu CIUOkill«s attralnc: des ooutumes estivale:$ rcgrmableulors 9uc la t«hniqU(' de la cure: de sokil est $llllpk <t (ac:i.lc:. Quand dk est eff'C'Ctuk avec prudmoc: et bon sc:ru il n"y a pas lieu d'cngércr 5eS dangm. Par contre, il est du devoir des m&3ecins de mettre: k.s sujc:u jeunes, et (li poni,:ulkr ic;i jaina filla, en sarde ~:~1a ::t;;t=~=~C'l u;; r,; ganct en vacanct:s ; nous dirons les écueils et les daogets de cc.s insolations prolongks saru accoutumance, auxqudlcs s'exposent ta.nt de jcund cs.tivants. Ct.'KM 1•tt()(:K~n'E OBU t-ATI)l_lilf! La cure solairt doit ttrc prudente et progtt.ssive~ car tout sujet qui chanse de climat subit une crise d"adaptation clima,. tique qui peut ~oluer -pour chacun- .suivant le scn.s de J'adaptation ou au CX>nt.rairt de l'intoLérancx, suivant k.s variations des radiations solairu, SUÎ\'irtt l'altitude, suivant k climat o-u 1a $3Î.'A)n. ChaqUC' sujet a une tolérancx individuelle t~d~:t ~~~ ~:::e/1:fes®~~ roc.aux : trythmle solaire ou br61urcs, des réactions focales conscstives, au niveau de foyers pathologiques connus ou mtconnu.s. 00 réactions générales du type insolation, lVC'C mtfaÎ.SCS sénéraux Î.nt(n$($. (..a C'Urt solaire doit être directe, k:s radiations frappant pcrpcndiculaircmcnt ks ttsu• menusans interp0$ition de corps ét.rang<"N; mais, au début, .seules k:s (xtrémité$ .seront insol<ts pour <Vitc:r les OOR$tstions viscérales. Elle doit ttrc: prosr(SSl\·e en «<;nduc et e11 dur«', ad.apttt à ra $U$0Cptibilité de ch,tqU( t.ndindu C'l à la .saison la prosrcssion sera plus rapide en hiver. Associ« â la cuhutt physique en pk:in air, dk est plus eflic.acc: et moins dange• reUS(, le mouvement assurant rcxposition sucttssive des diverses parti.es du corps. (l évitant k surdosage sur une meme partie. L"insolation xra totale et intércsscr2 tOUtd ks parti.es du corps, nuis il convi<:nt de protégu la tête-chapeau ou ombrclJeet ks ycux - lunettes à wm::s jaunes " 6ltray, ", !:li, ,m di,çQ,,!inuc P9"' éi•itcr la sur.saturation et raccoutumaocx, et quotid.icnoeou mtme p1uri-quoticfü:nnc. Après Je bain de soleil, un bain de mer ou une douche titde o-u un séjour i l'ombre permettront de rcnnir prosreS$Îvcmcnt à l'i-quillb« physiolos;qu,. L'accoutumance aux radiations solait'C'( survient rapic.kment $S b cure solaire a été bien conduite:: dk est uoe constqucnoc d;,«t, d< l'lp<®"<mau d< la coud>c rom« ; plw s'a.ccroît l'accoutumanct, r.lw diminue b photo-sensibilité: de plus. a pismcntation n'e:st pa.s une condition d'ac!aipucion, et c:dJe-<i - cha. les ill>inos, k:s blontli - peut $C fM $a.ru aucune pigmcnuition. Les crtmc:s ou ks huile$ anti-solairc:s ont pour but de protéser la peau conttc la: coups de soleil, en formant un icran qui ne lai$sic pas passer les radiation.s ulu-a• violettes : kur applicaûon ne doit pas ~!j~r;kiJ~:: !J:'!::ror:;.s! dcmitrc:s. Certains sujeu peuvent pré:scmer des accidmu de ph0t0•.scn~bilis:atlon, sous l'inllucncx d'une dose de radiations mène minime, sa.ru action ch,c7. des su.jeu nor• maux; $CUies sont en cauS<', en pareil Cil$, lC$ radiations viûblcs et non pa.~ les rnyon.s ultra-vioku; cc.s acciden.s oonsi.stc:nt en frythtmc,. <rdtrod, aetin.it(S chronique,, accidents ~tntraux dt' type toxique, et même accidcnu t-ardi(,) t.rophiqucs ou pismentaim; ils .supposent l'introduct.ion prtabble dans l'or6-ani._smcd'unc sub.suncc photo-scruibilisatnct ou 8uorcsccntc qui fixe les ra.yons:ctruins produiuchimiql.1.($, m&iic.ammt.s, tcîntum. aliments: parfois, ils sont moins aisés âcxpliqu<"r surartain.s 1trrairu prbrntant un d~ui.liOrc bépa• tiquc-, sanguin, digestif ou endocrinien. Les rbcttOnsde « type sont toujou11 plus \•ives cha ks blonds, cba. lc:s hépatiques, Certains sujcu ne doivent pas ttre soumis ~~: den~~~-:~~ bu;:~~~ir~~ citants.kstpatiqucsgravcs, ksintoxiqués alimentail'<'$ ou rénaux, ceux qu.i ont dc:s lés.ions C\1tanécs hc:ndu(s., cxux qui prt• .stntmt des pouss«:s in8ammatoirn en évolution, pl('Unks ou péritonéales, et aussi et surtout les tuberculeux puJmon-aimêvoluti!s. Mais. ils·agit làde maladc:s survc:Wés qui ne sont pu as.iimilablcs aux w.ivanu qui nous intért.ssc:nt. • •u . 110&# (>1,/1 ,·ou" IOSOA.lil.t. o IITT'Wlo'Tt O,i,' t Par contre, bien des SUJets 2pparemmcnt sains .JOnl. en réalité, attcintS de 16.î.of'IS pulmonaires torpida. connu($ ou miconnues: oc sont aux cha. ksquc.1.s u.nc insolation intcmpc:stivc peut provoquer uoe pous.s« fébrile <Volutive, des hémoptysies. Tous lc:s phtisiologues sont - chaque année: - frappés par k nombre et la gravitt des accidcnu de tubc:rcuJoSt frolutivc: qu'ils constatent, aprà l'tpoque des grandes vac,nces d'été.. cha. des sujets jeune,, ignorant leurs lésiOCI$ pulmonaires antérieures. ou insoucianu ck kurs cica• uicc,. Les enfants débiks.. Jcs athttpsiqucs, de mtme que les vieillards dont les reins et k système cardio-artérid sont fragiles, pcuvMt !trc exposés au soleil, mais 2~ec 1 bc2uooup de prudfflct, car ils ~t.. k) uns et les autra, )(JlSibks aux coups de chaleur cl aux con$r.stions vi.scirak.s. Nous l<trmncrons en prkisant les ,ccid<:nu locaux et sénfraux de l'insolation : tout k monde les connait bien pour en avoir, maiates fois. fyrou,·é ou consutt ks manifestations. Accidents locaux: le coup de .soleil banal, sitnple incident, C$t très, friqucnt: il pcutêt.rcsra\'e par son étendue C>\I par sa profondeur, réalis:ant. surtout chci. les blonds et les ro-ux, d( \·criubles brtllurc:s, nicc.s.sitant dei soins midicaux attentifs: à OCttc ph2S<, coc-.xi..stcnt des malaisc:s génénux: cephal«. vertiges, 1n.somnie. ump(T'aturc, d'autant plus accc.ntuh que ks brOlurcs ont pro,·oqui ccd~mes, phlyctên(5 ou ule<rations. Sî les >·eux n'ont pa.s (té bien ft'O«gês, du K'Ci.dcnts oculai.rcs .$(rÎeux wtércssant la C'Offjonct;ve et la corn(t pourront lal$$(r des .séqucUa dur2bles. Lc.s ltsions cutao«s pcu,.,ent ne: se cicatrÎS(r que: kntc:mcnt au prix de longs pan.scmems. desquamation rt cicatrict.s peu esthétiques. US accidc:ntsgén(tall)( ne sont pu toujours so1idaircs des accidents !oc-aux, mais .sou• \·mt associés : aprês les premius bains trop prokmgi:s. fatigue gfum.k, 3.nQr(xie. cephai«, uoubk, ~ c,cif;. flbrôculc, insomnie, de Côurtc dur«: à un des ré de plus., \1éritable insolatjon li~trc: : état déprt.ssii, l\'CC tro-ubks digestifs. palpita~ tions, oppre.ssion, consestion de la face:: au maximum, Ja grande in$0lation à fom'I( asphyx.ique, $Urt.out si la chaleur est intcnSf et par temps humick : dyspnêt, asphyxie. hypertherm.i(, hat dfürant, pouvant s'acromi»sner d'hémorras ie méning«. de paraly.s:K$, de comt(t aboutir à la mort, malsrt k.s moyens de rb.nimation et de rdroidisscmc:nt mis en o:uvf'(.. Cha les noun'USOns. la gra.nde insolation peut mtraîner la mort en quclqucs heures. \ Ces notions .sont exposées - non pas ~ pour dttoumcr Jes amateurs de soleil de b pnttique des bains de: sokil - nuis ,ùmpkmmt pour en fixer les limites, les ucts et en souligner la bienfaits. La vosuc qu'oat acquis, dus notre pays, auprès de t0utes les classa de jeun.es, les sports dt montagne, tant J"h.iver que l'rté, k succà: des ca.mps tou.ri.niques dan.J la résîon.s cnsoleill«s montrent bien que et besoin de sokil est pour tous. et surtout pour les organÏ$md jeunes, la oondîtion (S.$(lltic:Ue ct indi..spcnsabk des bonne, vacances. 1 J 1 1
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