Album du Figaro, N° 30, juillet-août 195

L'Eau ,.... ... ,..,u.:-u,uM,rrt' ..... ~ ...., ..1t;.,"(;.lt ..N'Y/litOLOOf0','1$ Utl nA.IN f'IIOlO UIG l.'.!i•Y10.Y ~T OON(.&,TIO.Y &ins d'eau douce ou bains de mu ont lcurs venus particulitrcs, eu l'immc-rsion bnuquc dans l'eau sa!«, dans l'eau d'uoc riviêrc: ou d'un étang, tntrainc 00 con.sêqumc:a usa différentes. Autant le- bain d'eau doua: se rêvèk plaisir amollissant, auunt k bain de mer est tonique, revigorant, stimulant pour lOUt l'orsanismc. A 1, suite d'un bain dt rivim l'on s'étend volont.ius en éprounnt un sentimmt de détente igréablc en mbm ump:s qu'une fatig·uc diHusc, laquelle d'Wlcul'$ n'est pas .sans charme:. vci étar,t dit, qudk est donc lïnflu('nct physi.ologiqU< du bW'I froid sur notrt oorps. C qui p.rimc. avant tout, c'en une vasocon.striction, en d"auttt$ urmes, un rcssart• nKnt des v"5$('2ux de la peau et ausS'i une va.so-constriction d( C(rtains organ(:$ profonds comme k rein. La co~umoc de cette modi6cation de l'npparril orcu1atoirt se traduit dir«mnmt pu la haUSS( de La prtSSion artbi.clk. Certes. chei. les jeunes, etttc hyp(?tcn~on arttridk se: montre l$SC'7. discrèt<. fusiti,•e. car ch("Z. de td.s sujcu au résicau vascula.irt ,ouplc, l"équilibrc tcnsionnd K r(Ublit três vite, nuis cha. l'hypertendu ou Je vîcill~d aux artêru plus ou moins sclérosées et cakiJiéu. il n'en va plus de mèmc, <l la plonsét da.ru l'eau froide peut Cl'ltraîner de rcdouubks con.stqucn(tS. 11 n'est suè.rc d'année: oô l'on ne sisnak da acàdc:l'lU, morttls parfois. chn aux qui prmncnt un bain froid aprês k repu ou au cours de la digestion. En rblitt, il s'en (aut 1ue la baisnade au cours de la digcstlOO s accompagne 1.0\ljOurl de et qu'on apptlk: lacongcnion; maiscclk.acst pru,sibk. Aussi est•il de bonne rtgle d'attcl)drc quelques hcura: après un repas un peu copieux avant de SC' plonger dans l'eau froide. Qu'il s'ag1$$( de J'cau de mc:r ou de rivière, ks dfrts du bain K traduisent t0ujours par une augma,tation de l'activilt viuk, la circulation s'active ainsi que la ra:piration, k co:ur s'accêltre, k tonus des mwdc.> au,gmcntt jusqu'à dttc.rmi.na parfois des cra.mpu pauast:m et sans danger pour un nascur averti. Ma.i.s il Cit bien artain que l'e:r..c-rcict aquatique entraine, s'il tit trop prolongé. un surmcn.age qui peut (lrt' préju• diciablc à l'équilibr<, E< il semble bien qu, plus l'eau en glac«, plus la ripcrcu.ssi.on sur l'organisme, dans Le scru où je l'œvi.sage. est importante. D'où l'on peut pcrutr que La coutume actuelle da biins de mer tl't$ pro• longés. si dk n °C'.st pas nocjve dans ks men: chaudes n'C'St pas acc:tptabl( c:hns IC'S mc.rs du nord. où le bain doit (ttt acti! <l bref. Lorsque., après k ~. la " réaction ·· se: produit. da phhlomènes inv(rSC'.s appa.rai.sscnt si nous mcttonJ noue corps dans les dispo- ~:âon~i:c::~~~~~;n:::ti:~:~; s'achève par une rubéfacûol'l d(s t(guments, une augmentation de la circulation de tou.s les vis«rcs enfin un r«hauff(ffl(':llt de l'orsa• nismc. C°(Sl à l'ensemble de eu flCtC'Un: qu'ut db Le scnt.Îmcot de bimoflrt' sfuml. con5«lucnet normale du bain froid. Du point de vue plus particuli(rement m«li, cal, ccruincs di$positions mort>icks appœrai.s5(nt-cllcs spéciakmmt contraires à la p~tique des bains froids, tandis que d'autm lui sont favorabks f La rtp<>ns,e ~ peut être douteuse car cha(Un ~it que k.s rhumatisants, ks sujrts attcinu de nêvraJsic et. d\me manitrt gfutrale ks anhritiqU<$, comme aussi ks f'bumati.sanu. ne laissent pas d'éprouver des dWgr&nmu à la suite de l'immen:ion dans l'eau glac«. Au contraire, Id asthéniques, la déprimés, tous ks sujcu dont les membres rklamcnt un exercice aût, tous Cl'UX aussi qui affectent qudquc dlformatîoa ostfo· artâcu12ire, cau.s« pœr un traumatisme ou telle scquelle de pohomyélite par cx(mpk, tr0uv<t1t <.Ùn.s k: bain salt froid k mcilkur <t k plus approprit de$ stimulants. Qu'il me soit permis de signakr encore ckux dfrts du bain froid: la rcsu.un.tiOl'l d'un ~u~~:~:i{~;:~~~t, ff~.~~fl:!: qu'cxtroc sur k m-ètantnt de not.rc corps b qualitl de l'<>u dans 1,quclk nous ploasrons. .Ainsi des échanges SC' rbliscnt entre la peau et lt liquide qui la baigne, Je m(W)Olisme dt la peaus'en trouve modi~(, c'tst là l'origine de et .sentimen t d'al!(gcmcnt cutané ou •• d'eudmnie.. condition du bicn•ètrt qucnouj cherchons. .... 1)\1111.E:it: O'l'N •• .O.~ NAI~" A Ql'I Vf.Al' f'MOIDI, t'.ll'T-~Ll.11: ço,., ,N ~•l.~Ul(ll'IP.f! f vi&Qt 'n...i••n•: .-.~v.:u.: R2'1'Alll,I PARIS PART EN VACANCES IUN 11.\IWI. En quillant Paris pour ses capitales d'été, ]'Élégance va ()rendre vingt visages. Vous la reconnaîtrez pourtant. Elle seule sait s'adapter à chaque ciel, à chaque reflet des eaux, à tous les sables, comme aux différents verts sur lesquels viennent joue1· les avions, les balles de golf et la fortune. Cn (Nffl)bkdc fl.&ndlc-dc- Jtan Baillte csc une- i.o,•iution au $Olcil. ~ ,·este- droite de CUt"UI'( tom~o•t ffl c-n ~rd pcu-&u 2,·« lag2nuc-t kAiedcV0)'2S< d'H c-rmh. 0 uiJkur de Christu.n Dior m fb1)t]k grise:. sans ool. a,·« qUJ-1re poches est ;;t~u~~~a:~-o~.i~~= M piqué blanc ck 1>:t ulc-ue.

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