Album du Figaro, N° 30, juillet-août 195

A 1.4 ltO.°'lf? ROl~ ll 0/11 .S'i8cll.A~P. SA,'liN .NA.'litE:N.elli A la.Ro.st Rou$< le bon ton est tou}ours de ngucur. Ccst le .signe cxthieur de lïn~dligc~. li était de bon ton jJ1disd'y venir a~·rc I E.trt et k Néant r.ous le bns «. d'y boire un citron pfffit d'un air las. l~ bon ton a fait du cabam de 1a rue de Rennes la eueoil~ mOri.s.'Sent les mC1Ueur.s c~s. de l'int~lligc~ de Paris. Aujour• d hm, Jcs habnuk du bon ton vi<'nncnt y prendre un cours de " Bonne$ ma.nitres". C'm la prime que Jean Bdlangtr o!Trc aux sptcutcurs: une kçon de s:ivoiM•ivrc. On )' apprcnd comment saluer, comment ùxcu.str, comment ~ comporter en voyage. comment se tenir i table. C'est 1c motn(nt le plu.s pathéti.quc du spcctack. «lui où les sprctau-urs as.sis dans la salle. à t:tison de cinq pc.rsonnc:s pour trois tabouretsdans un espa«dc un mtttt carrt. tspêrcnt, un<" seconde, qu'on va riooudrc kur propre problème: oommau sc tenir au sp«taclc quand la salk est trop petite. Y.iS (;tlllll11tGI~~ ~1; ~ur r n;;.,..., Ali ''tstt.T Oins la nouvclk tenue du chirurgiens de l'hôpital Boucicaut, k \'Crt amande a détrôné le blanc comme couleur o~t0irt C't ks inhrmitm ont i.n:mgurt k nouvd cn.scmbk que Jacques Hôm propose: :i nos hôp1uu.x. li GSt en piqué de coton blanc d'une coupe toute nouvdk dans Jaqudk le pratique s'allie à l'éJégancc qui plait à tOutc femme. ~fais 12 mode en chirurgie est surtout S)•nonym< de pr0grts et Jcs plus réctntcs l.11.st:ilbtions de- rh6pital Boucicaut répondent aux baoi.w d'ursenctde l.achîrurgicmodcrne. Une voûte, munie de proj,cctrur$, (Vite k dipbccmcnt L.1 Gll H UE S.II SO.~ 01; P,\RI S . S~ ITE ET Il~ 0 li O 1 DE N O L \1 ~ A l1 ') A ••tll# dt"~ 1Jl'111Ddt"~ manllC'&:t.atlou~ C'lll»lqu.-,. caul 1u;uoquent la grand~ ~iso11, cl1n•1ur nnnée ... du oooveou" aurgil dnnl!lo IQu.""' lt"s dnn1.alnl"8. Ainsi Porls~ la 1,lus vl.-llle d~ copltal~s, r~s•~ ;\ l'a•1u1t•11nrde d~ cupllaJC'N l~s 1~h•~ i•·unè.'t, LA Nouvuu HNUI des i11firtnihn dlrula noun.Ue,alledc Boucicaut c,û opètt le Dr Thalhcimcr (Je dos) '"U OlAIU ff LI •ON OUU" • SAITU n JOUVtT ltOLINT UNI SClNI; 01 ,.O,.t,, -- S<NIAPAUlU If~ A OIIOfff, IIMONI HllllAU des lampc-s au-dessus du champ opmt0irt Cl pttm(t, à 00 spcctat(tlf1 installés rur une sakric au pn-mier éuge. de suivre à tnvcrs ck.s hublots ks gestes du docteur Thalhcimc:r opérant a,·cc Jcs moyens 1c:s plus modem<$ d'Europe. o.: rtrCEt.t.~ A tc~SS~• Jean Vilar est un mon.sieur iln.nge.Oer,uis des années il po~t devant Jui ks deux Aocons: d·ouatc bkuc ck son regard, t0ut imbibés: de w.s:itudc, tirant, k doscourlx, J'cnœmbrant abcès de son génie qui n'anivaitpasàcrt,·(:f'. "Henri IV" lui a fait vickr son .sac, et le ta1ent, milicicu• scmmt, ne: finit plU$ d'en sortir. Jusqu'à cc qu0il partc pour Avignon, Vilar fait partie de la l.l'OUpt que S#rtrc :i bnett contre Dieu.Chaque-soir, Bras.scur(Goct"l.} sur la scà>e du thtltrc Ant0itl(, fait frémir J'~gli«. Parce qu'il fallait faire des cou• pu.ra dans les 2 hcum 30 du manuscrit primitif, Sartre a coupé. Les costumes de Mme Schiaparelli ont rté au.s.si largement tailladls... par«qu'ils t<ai<nt trop b:aux. Dtro,C tU~t.1..E:!I IMAGl!t!I R.~~._.,..._':,·1·1:u.."1' •• ~ t.Ot..'VIU: Le Palais du Louvre vient de rcvivrt les fastes d'autrefois. U a rttrouvé la vie brillant< à bqudk, au 61 du wnps, k destinait nos plus g~ arch itrctcs, tandis qu'avcc ks rois François I". Henri H, Henri IV ou LouisXJV ils se penchaient sur let frojeu. Dans la cou.r carr« qu:aton.c: mille auditeurs.. insWlés o:ccption-- nclkment sous un ciel (toilé, ont entendu s'8.ever daJU la nuit calme, stritt par ks projecteurs, ks accords du p,1-SSt, ceux de Moulini(, de Ma:rc-Ant0inc Charpentier, <k I..21:andc rt de Lulli. Mais c'c.s.t en pkine lumi<:rc sur k mttr:1..se imprc.ssionnant de 850 mhru de $.alcncs que li note d'&gancc ,c dcv>it d lcbt<r. lllk 1, 6t gr.\cc à la Soierie lyonnaise qui a,•ait invité quatrt milk pri\·iltgiés:, PrtSidcnt de la Rtpub1ique en tête. Et k coup d"œil de cette lête, la plw belle de b saison, fot si féérique que l'on oublia d'admirer les chc(s~·ceuvrc éternels qui, pour un soir, s'<taicnt fondus moddtcmcnt d:lllS ledicor. LA cout CAU.tt du t.ou,•re illum.inh ~nt que ln $epi cenu. musiciens, dirigés p;r Jem .Mutin<>n, cxkuttnt le •• Vi\'at Rcx..Ud'Eüenne Moulioit. 77

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