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68 LA STUPEFIANTE AVENTURE DE NOTRE SIECLE l'AH TllllmHY 1\1,\IIIJIER I.e reg ne de l'Europe a 11rl1< fl.n. Voici 1950. Année sainte selon l'Eglise, année majestueuse pour tout le monde ; année de recueiiiement pour les croyants, de réflexion pour tous. Nous ferions volontiers, au seuil de cette année, une petite halte. L'histoire nous a menés d'un train d'enfer, depuis dix lustres. Arrêtons-nous pour souffler. Peut-être est-ce par hasard, mais de grands événements mûrissent souvent dans ces étés du siècle. Vers 1450, la France prenait forme de grande nation au terme de la guerre de Cent Ans; vers 1 5 50, le Grand Schisme de l'Occident devenait irrémédiable; vers 1650, le grand soleil classique montait vers son apogée, tandis que le monde se mettait en marche, derrière Descartes, vers les terres inconnues de la science moderne; vers 1750, les Encyclopédisres préparaient dans les salons des tempêtes qui les eussent eux-mêmes épouvantés; vers 1850, l'Europe s'éveillait de toutes parts aux nationalismes. Vers 1950 ... Certes, nous ne pouvons plus considérer les perspectives, passablement obscures, de notre avenir avec le mèmc tranquille optimisme qui était celui de nos grands-parents, en cette année 1900 que les auteurs dramatiques, les chansonniers, les cinéastes et les décorateurs cherchent à évoquer dans des reconstitutions nostalgiques. Il ne s'est guère passé, depuis lors, que la moitié de la durée d'une longue vie. Des hommes et des femmes qui ont connu et vécu ce début du siècle sont auprès de nous pour nous le raconter. La révolution des techniques, qui a changé radicalement les pensées, les mœurs, la structure des sociétés et l'allure de l'histoire, était déjà bien avancée. On connaissait les grandes usines, les chemins de fer, le télégraphe et même l'automobile. On se sentait déjà plus différent de l'homme du XVII• siècle que l'homme du XVII' ne s'était senti différent de l'homme de l'antiquité romaine et pourtant nous sentons aujourd'hui que l'homme de 1900 - cet homme qui vit encore au milieu de nous - était plus près de l'homme du XVII' siècle que nous ne sommes près de lui. L'automobile, l'avion, le cinéma, le téléphone, la radio ont entièrement non pas seulement transformé les conditions matérielles de la vie, mais changé les modes de vivre et déplacé les pôles des préoccupations humaines. Des empires se sont écroulés. D'autres ont gagné en étendue 69
70 et en vigueur avec une rapidité confondante. Le règne de fEurope, qui durait presque depuis le début de l'hist?ire, a pris fin •. D;,ux_ gu~rres monstrueuses ont saisi, rordu et broyé 1umvers. Ce qui n eta1t qu une philosophie audacieusement révolutionnaire,, restrein.te à , qu:1ques syndicats ouvriers, est devenu un I~lam conque_ran~, ma~_tre d un t1:r_s du monde: et voici quatre ans et demi, une explosion tnoU1e, en volat1hs~nt une ville, a, par le génie ou par l'imprudence de l'homme, pour sa rume ou pour son triomphe, libéré les énergies enferm_ées au plus_ profond de la matière et ouvert toutes grandes les portes a un destm mcalculable. Ces changements sont incommensurables à ceux_ de toute autre é_poq.~e du passé. Comment les apprécierions-nous à leur JUSte mesure, pu1squ ils remettent en question les étalons même de nos mesures? Les catastr~phes qui ont frappé l'humanité ont été d'une ampleur qu'on eût eu peme à concevoir, et pourtant les hommes de 1950 sont bien p_lus nombreux que ceux de 1900; les ruines et les dilapidations ont été_g1gantesqu<;, et pourtant l'humanité dispose d'une _pwssan_ce productnce, donc ,.dune puissance de créer des richesses, huit ou dix fo,s plus grande qu 11 y a cinquante ans; les tortures etles déportations ontsem?1é no~s re}e_ter~ers les époques barbares, mais presque toutes les, maladies qm dec1ma1ent l'espèce ont été vaincues, ou so~t _e~ v?1e de l ê~re. , Beaucoup voient dans notre ovihsat10n des signes _de scler~se et d~ dégénérescence, et y A.airent même une odeur de pournture; mais ~e~-1,a mêmes ne peuvent pas ne pas apercevoir cette gerbe de poss1b1htes prodigieuses, sans bornes, que nous donne l'avance conquérante des techniques, plus enivrante que ne fut l'avance des armées d'Alexandre: etle foisonnement des possibles n'est-il pas l'apanage même de la jeunesse_? Le destin de notre époque tient à la main une torche dont on ne sait si elle doit éclairer le monde ou en consommer l'incendie, et l'espèce humaine regarde son avenir sans savoir s'il va lui imposer le retour à_la barbarie des cavernes, ou les moyens de doubler la longueur de la vie, de vaincre la mal.die, la faim et la misère, et de naviguer parmi les astres. Le pire et le meilleur sont possibles également. Jamais _un tel danger n'a pesé sur notre espèce et jamais une chance aussi prod1g1euse ne lui a été offerte. Le choix qui se propose à elie est le plus lourd de conséquences depuis le péché originel. . . Il est certain que des illusions ont été dissipées au cours de ce dem1-s1ècle. Nos prédécesseurs pouvaient, sans que personne les traitât de naïfs, supposer que le Progrès amènerait rapidement notre espèce, non seulement à une domination totale de la nature, mais aussi à la paix, au bonheur, au règne de la justice et de la liberté, à la prospérité Le de•lln de noire ê p oque lie.ni et la main une to r -,h e. universelle et à l'harmonie dans les rapports humains. NoÙs savons aujourd'hui que ce n'est pas si simple. Nous avons vu surgir dans notre monde des passions barbares que nous croyions évanouies, des démons que nous croyions conjurés. Nous savons que le progrès des sciences ne suffit pas à déterminer tous les autres progrès: bien plus, qu'il apporte parfois dans la société humaine des perturbations imprévisibles, et qu'il pose des problèmes dans le même temps qu'il en résout. Nous n'en avons pas fini avec les principes de désordre et les germes de malheur que nous portons en nous-mêmes. Nous n'en aurons sans doute jamais fini. Nous ne serons jamais des dieux. Mais la condition des dieux ne nous a jamais été promise. Pourquoi nous désespérerions-nous de ne pouvoir atteindre ce que notre nature nous défend sans doute d'atteindre jamais? L'espérance euphorique dans le Progrès humain illimité est morte. Mais rien ne justifie pour autant le pessimisme apocalyptique, la résignation à l'absurde, la grande peur de la fin du monde. Le demi-siècle à venir se présente avec un visage en même temps exaltant et redoutable. Le temps est fini, bien fini, où les pères pouvaient supposer que leurs enfants vivraient comme ils avaient eux-mêmes vécu, et leurs petitsenfants comme leurs enfants. Pour chaque génération, c'est désormais un monde nouveau qui naît, et qui exige une nouvelle expérience. Mais l'homme reste libre de son choix, et si les périls qui le menacent grandissent avec sa puissance (puisqu'ils lui viennent de lui-même), grandissent aussi, avec les périls, les moyens de les conjurer. L'humanité de ce siècle est engagée dans une stupéfiante aventure. Puisque, aussi bien, elle ne peut s'arrêter, le plus sage est d'aller jusqu'au bout sans panique, avec une immense curiosité, et une espérance raisonnable. Pour t::haque gênêrallon, 11..,a fol ltnnauable. 71
COUP D'OEIL EN COULISSE 72 La Mode exige. .. SCHUP..t.RELLI Urw idée imprévue pow un chapeau du soir. P.IQUUi ,UCQUES F..t.TH. 0 la nianche arrogante fl) le buste fanfaron €) la jupe effacée 73
JACQUES FATH ... et propose des idées nouvelles... . .. le .. clochard" en tulle ... la "crête de coq" ... la robe de cocktails sans n1anche ... le n1anteau "as de carrea u" Le trench-coat Le ballle-dre.ss ... la ligne sportive pour le soir ... l'écharpe-n1antelet .IACQUES FATU SCHIAPARELLI 74 "
PAS DE NülR ~AN~~OU1EUR L a mode de cet hiver a inventé une loi de physiqnc: une tenue de couleur nécessite un chapeau noir, une robe noire appelle un chapeau de couleur vive. Toute \'élégance tient dans cette alternative. Mais c'est avec les chapeaux de couleur que nous abordons de front la nouveauté. Bombé, sans bord et basculé sur le côté, le petit chapeau change de ligne à chaque profil. Fait de ruban, de satin ~roché, de feutre velouté ou de fourrure rase, 11 porte de longs couteaux, de grands fouets d'aigrette ou des jets de paradis, quand son ornement n'est pas simplement issu de sa forme même. Worth. La robe d'après-midi noire. En lourd satin, celle-ci se double d\m tablier drapé ct resserre son ampleur sous les fronces d'un cmpiècemcm. Bijoux Bouchcron et Mauboussin. F-ourrurcs Max. GILBERT ORCEl Gilbert Om:1. Les chapraux en ruban: une toute petite toque ronde que prolonge un cache-peigne. Rose Valois. La doche, en broché d'argent perlé. ROSE VALOIS Janette Colombier. Précieux comme un coquillage, un bonnichoo en paillettes mates. - L:groux. Béret eu feutre velouté, percé de longs couteaux. JANETH COlOMBIH léGROUX ClAUDf SAINf•CYR Claud<'. St-Cyr. L: bonnet en minoches, piqué d'un jet d'aigrette. - Maud Roser. La petite forme pndulée, au coiffant très décalé, est tendue de vdours. MAUD ROSER Gilbert Orcet. Le casque de velours, que termine la pose inatt~nduc des paradis. - Lcgroux. La toque de fourrure, en hermine, hérissée de b ogues antennes. GILBERT ORCEl LEGROUX
78 c: Quand je suis fatigué, je me mets 24 heures dans mon écluse >, disait Briand. Lit, nuit, oubli, sil,.nce, jeûne. Telle est l'écluse qui, aboliSEant la 13tigue nerveuse, le ramenait insensiblement vers la vie et l'activité. L'écluse, c'est la méthode de beauté la plus efficace, car elle s'adrf'SSe à la fois au corps P.t à l'esprit. Cette interdépendance de toutes le;; énergies et de l'aspect du visage, toutes les remmes la connai,;sent. La peau, qui est le plus vaste organe du corps hum::in (elle occupe une surface d'un mètre carré et demi) et l'instrument le plus efficace de l'élimination des déchets, réagit instantanément à la tartine de [oie gras ou à la rureur que peut provoquer la vue du chapeau préféré sur la tête d'une rivale. Mais elle E"St égalrmcnt sensible aux soins médicaux et esthétiques. La beauté, pour conserver sa forme, doit utiliser trois grandes méthodes : celle de la sagesse intérieure, celle du médecin et celle des instituts créés pour cela. Peu de femmes en France connaissent le chemin de ces instituts, ou celui du médecin, même quand il s'agit de cc qu'elles nomment un « bobo >. Aux Etats-Unis, la démocratisation de la beauté date de l'autre gu0rre. En 1930, 2 milliards de l'époque ont été dépensés pour les soins de beauté. Dans les grandes villes américaines 90 % d{'s femmes de toutes classes (dactylos, vendeuses, ouvrières d'usine, 'emmes de ch::imbr<?) se font traiter. Les Américaines consultent leur médccm pour leur épiderme, pour leurs cheveux, pour leurs ongles. Quan:' elles ne Je consultent pas, elles s'instruisent en lisant leurs livres. Deux médecins de New-York, Howard Behrman et Oscar Levin, exposc~t dans un de ces livre; parus récemment, c La peau et ses soins ., leurs méthodes de beauté. Pour eux, dès que la cause du mal est trouvée, la solution l'est aussi. Les stigmates de l'âge ou IC'S disgrâc<!s de la peau correspondent toujours à un état physiologique défectueux, et se traitent comme une grippe ou une typhoïde. INFLUENCES PSYCHOLOGIQUES Tous les psychologues affirment que c les pensées se reflètent dans les gestes, que ceux-ci engendrent des réflexes, des habitudes, puis des adaptations organiques >, (la tristci.:::e voûte les épaules, l'indolence diminue les échanges, l'orgueil durcit l'expression). Garder en toute circonstance , n caractère uni, aimable et charrr::mt est une condition de be:iuté. D'où naissent les rides ? Poser la question, c'est la résoudre: du sourire amer, du front soucieux, des lèvres boudeuses. DISCIPLINE INTELLECTUELLE La sérénité du visage n'apparait que dans la sérénité de l'esprit et du cœur. Se débarrasser d'une pensée odieuse, avant de s'endormir, ne pas tour!':Cr le dos aux ennuis mais les examiner à fond, se délivrer d'un complexe, autant de buts nécessaires à envisager, difficiles à atteindre. La méthode ? S'entrainer peu à peu à connaître le rythme d~ b pensée, la forme sous laquelle se présentent les idées, l'association des idées entre elles, leur origine, comme on s'entraine à courir ou à sauter. Le mime de l'être est au prix de cet entralneme>nt qui comporte d'ailleurs une détente musculaire. SOMMEIL Encore plus .1.rdue est la méthode qui consiste pour une femme nerveuse à c recupérer > en trouvant le sommeil. La qualité du sommeil est une condition de beauté. C'est le sommeil qui fait tourner notre machine au ralenti, renouvelle l'ênergie cérébrale et physiologique. Pour bien do1:nir, il fout savoir que Il' sommeil ne doit pas succéder immédiaterne"lt à un gros repas, qu'il doit être précédé d'une douche tiède, qu'il doit se produire à heures régulières (autant que possible), qu'une chambre doit être spacieuse, bien exposée et aérée, qu'on ne doit Nrc ni trop couvert, ni pas assez, que l'orientation du lit a une impartance, et enfin qu'il faut de préférence, et ce choix ne relève pas de la sorcellerie. être allongé la tête au Nord, les pieds au Sud. La m!'illcure des méthodes de pré-sommeil est la relaxation muscu• !aire dont la pratique si simple exige cependant quelques précisions. S'étendre sur le dos. la tête légèrement &oulevée sur le bord d'un coussin, les épaules étendues en ligne droite, les bras allongés le long du corps, les paumes des mains reposant sur le lit. Chasser de son esprit toute préoccupation étrangère à l'exercice. Concentrer son :ltlenlion sur la musculature jusqu'à ce qu'on ressente une sensation de Hraillemenl. Puis, sans nervosité, s'efforcer de relâcher les muscles j'.J~qu'à ce que cette sensation de tiraillement disparaisse. Obtenir alors l'impression que tout le corps est une masse inerte. RESPIRAT ION Quand on demande à la ballerine Ludmilla Tcherina cc qu'elle fait !)Our se maintenir en forme, elle répond : c Après chaque représentation, je reste cinq minutes d2vant la fenêtre ouverte, et je respire >. Co!llment respirer ? La respiration participe de l'activité inconsciente et de l'activité volontaire. Nous respirons inconsciem- (Suite page 178.) BBUH OU BLONDE LA BEAfüE A ~ES METHODES Georgd met au point drux coiffures bien appropriées à ctS deux visages, LA COIFFURE ~~~~i :.~!i~~e~~~~• l~é~ir~~m?e~i~~n\~f~ 1 detos~t :~iid" 0 ~:1~m~êt~e l: gar~-on. Si la coupe a réduit le volume de la tête et en a précisé le dcssin, c'est pnr les mouvements de t·heveux vers le front ou sur les oreilles, par de discrètes ondulaliom, par des boucles brèves mais nette>~. que ln coiffure retrouvera la féminité que lui ont fait perdre ~nd~~~~~u;~ s~s:r~~d'tn~:idJ~~~;~a~~~ n~~st:~;~;i~ ~:Si~~e~n! d'Arc avait_ les cheveux bouclés... Les blondes peuvent se J>ermettre des ondulations plus mouvementées, mais les brunes trouveront toujours dans les coiffures strictes le caractère qui réµond à leur beauté. 79
80 BRUXE ou mm Etre brune ou blonde ne suffit pas à déterminer le choix d'une poudre ou d'un fard. li faut aussi que le ton du visage s'accorde avec celui de la rnbe. POUR LA BRUNE· LE MATIN (D'" Payct) .- 1. Poudre Précieux btigt. 2. Fard à paupières Précieux fo11cé, 3. Rouge à lèvres Précieux foucl. L'APRtS-MIDI (Eliz..abetb Arde11): 4. Poudre Pink_ Paradis. J· Fard p(Jtlr le.r paupières Brun foncé. $. R1mge à lèvre.t Rose Camélia. LE SOIR (Héléna Rubinstein): 7. Poudre nacre. 8. Fard pour les paupière.r Vert argent. .9. Rouge à lèvres Performance. POUR lA BLONDE: LE MATIN (D' Payot): 10. Poudre Précieux foncé. 11. Fard à paupières Précieux clair. 12. Rouge à lèvres Précieux soir. L'APiltS-MIDI (Eli7,_abeth Ardw): 13. Poudre Dé.rert-Suleil. 14. Fard pour les paupières Brun foncé. If, Rouge à lèvres Rose Camélia, LE SOIR (Héléna R11bi11stei11) : 10. Poudre0ited'Az..11r.17.Fard pour les paupières Gris~Bleu. 18. Rouge à lèvres, ton Velours. L'accord parfait de la robe et du visage
SKI EXJGt: LA PElllîlrnTION L a vogue du ski esl telle de nos jours qu'il scmbl::? aussi vain de vouloir donner des conseil;; aux skieurs que de prétendre expliquer aux baigneuses comment elles doivent S.:? comporter en été sur les plages. Les imprudentes toutefois continuent [1 risquer d-e<! fractures sur les pentes neigeuses co.nmc elles risquent la noyade au cours de leurs ébats nautiques. C'est pourquoi les r::ditcs ne sont peut-être pas inutiles lorsqu'il s'agit de rappeler certaines vérité"S admises mais dont on néglige souvent les 1.pplications. La première de ces vérités, c'est que le ski de descente est un véritable sport, non une •'.impie attraction. L'évidence d'une telle affirmation éclatait naguère aux yeux de tous : pour mériter le plaisir de la descente, il fallait fournir l'effort de la montée. Un dosage automatique s'6tablissait de la sorte : les sportives, bien entrainées, capables de monter par leurs propres moyens, ('/fectuaient de vraies descentes, les débulimtes non préparées devaient se contenter des petites pentes voisines de l'hôtel. Aujourd'hui le télé!érique et le montepente ont ~upprim6 cette sélection naturelle. On prend son ticket à un guichet comme à la fête foraine lorsqu'il s'agit de goûter les joies inoffensives des montagnes russes. Cet apprivoisement de la montagne n certes permis aux sujets confirmés un i:,ntrainement plus efficace, il a également conduit à la clinique ceux et celles qui pensaient en quelques jours évoluer sur les skis avec la même facilité c::ue sur une bicyclette. Si donc c'est bien le ski qui constitue le but de votre séjour à la montagne, il vous faudra suivre le processus normal de toutes les adeptes du sport, préparation physique C't apprentissage technique. Pour ln première partie de ce programme cc sera, quelques semaines avant le départ, C'n plus de tous les exercices au grand air qui vous maintiennent en !orme il la ville, la classique séance de culture physique matinale. La série des mouvements prépuratoires au ski est bien connue, il s'agit d'assouplir les articulations, en Particulie,· les chevilles qui doivent être solides car elles sont soumises à rude épreuve notamment pour le fameux c: avancé ~ cher à Emile Allais. N'oublions Pils non plus que, même en descente, ln musculature des jambes est fortement SOilicitée, elle joue le rôle d'amortisseur dans les bosses, elle doit rester souple et fournir les nexions et extensions nécessaires au bon placement du centre de gravité. Picm: Allain. 0- chandail, OU\'Crt, devient une veste. Marctl Pfpin. Chaussures de ski noir et blanc à tige doubls!.e de mousse. EMILE ALLAIS, LE rKF.8TIGIEIJX SKIEIJR, CRill:ATEl:R DF. LA F,UH'.lTSIE Mill:THODE FRANÇAISE DIE SIU, ADOPTill:E DANS LE MOXUE EXTIF.H, ~ovs t•H~"iE!\'TE ICI ~farce] Rochaç. Combinaison d'après ski en J<r.sty bleu, boutonn&: sur un chandail noir.
P('rlèn('. Blouson d(' nylo,1 impmnéabl(' sur fu5"aux noir. Jacques Maram. Chaussurrsv Le TrapJ)('ur jO» .. H('rmès. Marinière en doblis jaun~ moutard(' à manches de tricot noie. Made\('iO(' de Rauch. Blouson en burinduky. Col cc paigncts en tri~t no~ Perltne. Veste de jersey «:ossais sur un fuseau-guêtre d(' fine gabardmc no1 • Renée Patton. Chandail fait à la main en fine laine rouge. Gants Pcrriu. S'accroupir et se releve1· en s'efforçant de laisser les talons au sol, tel est l'exercice de base de la préparation au ski. Quant à vos bras et à vos reins, pour peu que vous .,oyez tentées par une promenade à l'écart des pistes, vous constaterez rapidement qu'ils interviennent de façon décisive dans 1~ maniement des bâtons au cours de la moiitée. Il y a donc lieu de les exercer, eux aussi, avant le départ. En cc qui concerne la technique ayez le courage de vous astreindre régulièrement dès que vous avez atteint la neige, aux cours qui vous permettront d'acquérir en quelques jours les principes que vous ne découvrirez peut-ctre jamais par vousmême et oui vous éviteront les habitudes né[astes dvnt li est si dilîicile de se débarrnsser lorsqu'on a mal débuté. Enfin .~i la neige est pleine d'embûches, le soleil lorsqu"il y brille est plus traitre tncore. Vous ne prendrez jamais assez de précautions contre lui. Si les lunettes ù verres fumés assurent la protection permanente :le vos yeux, votre peau et notamment votre visage exigent des soins constants. Les lèvres et le nez en sont les points sensibles. Les liquides à base de tanin (skol, etc.) sont excellents mais parfois trop brutaux pour les épidermes délicats, dans ce .:os remplacez-les par des crèmes antisolaires (celle d'Elizabeth Arden par exemple). Pas de poudre avant l'heure du thé et chaque soir, avant de vous coucher, graissage avec une bonne crème. Laissez lfüres vos cheveux, ils n'exigent qu'un brossage p.itient. Gardez-vous de vernir vos ongle:~. Portez-les courts et graissezles comme votre visage avant de vous mettre au lit. Il est très important de maintenir vos pieds en pleine forme : massez souvent le tendon. Protégez-vous par une bande fine du contact des grosses chaussettes enserrées dans le carcan, si souple s01t-il, des grosses chaussure.~ auxquelles vous n'êtes pas habituée. Au be:;oin portez des chevillères en caoutchouc. Des frictions il l'eau de Cologne et un bon talcage durciront votre peau et mettront vos pieds à l'abri des morsures du froid. TKOl-"1 KEMtIH,:."_i n•; no~:,,•.: F•:M.'HE , Contre les brûlures du soleil : un masque aux blancs d'œufs battus en neige avec de l'huile. Contre les fouluTes: remplir la chaus- .'-uite JM(Je lfl'-1 1. A.pp.-•. n.-ml .. ,•.,11,uon ,h, bu,.•.- d10n• •.., ,wn• ........... '"" t'l ■'uff.-. 2. Dêch,nehcnu•nt ,.... ,1,1.- de IM rola• lion d11n11 ,.., • .-n• du ,·lr11u... 1... brM• f'1 l'êp11ult• l1111cê• .,.,,.,. l'Mt'Mnt donn.-nt oie IN forer A IM rnl•tlon. 3. Bloqu,.g.-. 1.a rotall o n .. ,., ............,...., IIIIIC ...... PM■' .... hMneh.-.. bloqn~e• naornentan<"na.-nl. "· Lf' bru11 c onllnne le mou...-m.-nl d.- rotallon ,...1...1 dn ...,.,.,. .-1 de,o f-paule11. 1:., naon•<"naent ,.,. tait lr+,o "'°"Pl•nui nt e t .,.,.,,. l'a.-ant. ~- Le bra• e•l~rleur •• .-lr•ge continue lenao•....-nu,nt de rcotatlon et llr• •• •kl.-ur ,...,,.,. 1•a,..ant. LA TENUE TYPE LA CASQUETTE E ,.... GAHAR.01 ,, •E ., •01R.1,: LE CHE,JIISIER DE 1:-'LA...."ELLE DU .tlbUE ROUGB QUE LE CHA,...'OAIL l ~ES GAl,VT.''i EN CUIR. •""'Al'l"UHEL DOURl.l';S DE LAI.VE L E S C HAlf fS ..,;;U HE.o,;; ,...'OIHES « Al, l , AIS CO,tlPR'f'l'l"IO,... .. Posf p;or M"'• Mar,c . <la,rt Brnt Tenu, J: U'doux. LuM'.lc> Em k All•i• Gant> ~• d1>ussu,n de Mci:hc-Spof!
S6 li" IIHIO K. 1:. llllrn M rs David K. E. Bruce est si Parisienne d'allure, le français qu'elle parle est si charmant qu'on imagine mal qu'avant 1948 elle n'avait jamais séjourné vraiment ici. li y a un an et demi, son mari nommé à la tétc de la mission du plan Marshall, elle s'installait dans un appartement rive gauche, trop petit pour avoir avec elle ses enfants. Aujourd'hui que Mr. Bruce représente les Etats-Unis, elle habite la résidence de l' Ambassade, avenue d'Iéna. Ses enfants sont auprès d'elle, Alexandra qui va sur ses quatre ans et David, deux ans. Grande, longue et mince, son teint clair et son charme placide sont anglais (c'est la nationalité de sa mère, aujourd'hui Mrs Dodds, femme de l'ambassadeur de Grande-Bretagne à Lima). Comme fille d'un diplomate américain son enfance s'est passée dans toutes les capitales du monde. Elle aime tout de Paris et d'abord ses robes. Elle a vu toutes les collections et les admire. La mode d'aujourd'hui lui plait, la ligne étroite lui va. Quels sont les modèles qu'elle choisirait pour les tenues indispensables d'une élégante ? - J'adore Je tailleur pour le matin. A Paris, je l)Ourrai aussi sortir en robe-manteau, Porter c Etole > de Piguet. Ce serait impossible à New-York, il y fait bien trop froid. Elle a choisi chez Jacques Fath une robe noire avec un grand pan d'écossais. Parmi ses autres robes, l'une, pour les cocktails, vient de chez Jean Dessès. Elle est en moire noire et lamé et Cuse d'un côté en ligne c cert" volant ,. Mrs Bruce trouve qu'il faut l'ire grande pour se permettre de bien porter ces mouvements asymétriques - elle est très grande. Les robes du soir c.:iurtes? c Elles sont charmantes. Mais les robes longues sont mieux appropriées aux grandes réceptions officielles ,. Elle accompagne ces robes de coirtures du soir. Il n'y a qu'à Paris qu'on sait les faire - et les Porter - légères, hardies, avec une plume, un je ne sais quoi. Ses chapeaux !)Our le jour sont de chez Paulette, Dior, Fath. Les Parisiennes sortent beaucoup tête nue. c A New-York, c'est iml)Ossible, toujours à cause du climat. lei, j'ai plaisir à faire comme elles, le matin tôt, !)Our me promener avec les chiens ou !)Our aller chez le coiffeur. , L'ambassadrice change souvent de coiffure. Elle vient de se faire couper lC:ll cheveux, mais pas à la garçonne. - Trop <;0urt, c'est laid. Trop long, laid aussi. Comment a-t-on pu l)Orter les cheveux sur les épaules? J'espère qu"on ne reverra pas les chignons, je les déteste. Pour sortir le matin, Mrs Bruce prend avec elle un bon sac de box noir, d'un modèle classique, qui • va avec tout >. Avec ses robes habillées elle s'est fait faire rlcs sacs assortis, dP lignes simples. Ils viennent de chez Viol<'tte Cornille. Ses gants sont également assortis à ses toilettes par Mme Anglade, qui vient prendre commande à domicile. Si ses gants sont français, ses chaus;;ures sont encore américaines. Elles les choisit confortables et fi hauts talons. Bas américains également. Par contre, !)OUI' les bijoux de Cantaisie, Pari!< e!<t inimitable. Parmi les bijoux vrais qu'elle aime porter, une grosse abeille en perles et saphir. C'est un vieux bijou de famîlle, tout comme ce bracelet or et rubis terminé par deux glands frangés de perles fine!<. Peu d'autres accessoires. Quelques grandes écharpes, un fichu de Chantilly noir pour le soir. Une étole de zibeline> russe qui vient de sa grand'mére. Après l'avoir dédaignée pendant des années, elle va la porter cet hiver. Aucun régime. Elle essaie simplement de manger peu, ce qui est difficile, c la cuisine est si bonne en France! ,. Elle ne fréquente aucun institut de beauté. Elle suit les conseils de Lazlo, un Hongrois installé aujourd'hui aux Etats-Unis: se laver le visage avec de l'eau et du sav1.m très gras. t:nsuite, crème et Poudre. Pas d'autre maquillage. Comme parfums: Visa et Dingo, qui viennent de chez Piguet. LES SECl\ETS o~J Lt~un ~LÉG!NCE pour ,.,,.r l!.l l!. ganc:e et ler•r per111annalltl!., c:..: q••'elle • ,,e n,.a l..:nl •le la ,na•le. A••x ce.,, q1•e,.11on• qu'..:lle• no••• ,,.,, per,nl• ,,., , .,.. r po111er, ..:tt..:111 ont rl!.pon,tu en nou111 lluranl .,, l eur• opinion• ..:I leur• go1lt111 ..:t l eur• 111..:c r ..:I • • li" li EXR 1 {! ne des plus jolies femmes de Paris, dit-on de Mme Dewavrin. Le Poids d'un tel compliment ne fait pas ployer ses belles épaules, elle s'en moque avec beauco~p d'esprit. Trés blonde, très jeune, tres grande (l m. 74)) elle est fière de ses deux enfants, Carole, trois ans, HenrîOlivier, un an et demi. Elle habite un appartemen1 moderne, deux étages sur l'avenue Foch. Une grande Sl)Ortive: cheval, natation, et ski - sa tenue de ski est une pratique combinaison d'une seule pièce, en go.bardine, de chez Belinkof. Elle vit presque toute la journée en chandail (de Perlène ou Donna Carlotta). Elle en a des dizaines, de tous les tons. Ses couleurs préférées sont le vert, Je jaune et surtout le mauvc-. Elle a déjà fait son choix dans les collections. Pour clic, les trois numéros indispensables sont d'abord une robe de Jacques Heîm toute simple, lainage noir, c:ol et poignets rayés vert et rose, l)Ouvant se Porter du matin au petîl diner inclus • puis une robe de cocktail de mousselin~ noire, très décolletée, de Heim également. Enfin une robe du soir de Fath. Il n'y a pas longtemps Martine Dewavrin portait les cheveux libres et longs, descendant plus bas que l'épaule. Elle les a fait couper plus courls (par George!). - Mes cheveux aiment l'air, supl)Ortcnt li'" H IOrt:l,lîF. nt:1,rnAr. U n salon blanc au pied de la •four Eiffel, un grand Dufy ensoleillé, un petit Bonnard, des dessins de Maillol... Jacqueline Delubac, vive, précise, gaie, vient de finir un film policier, Crimes à vendre, et se prépare à partir pour New-York où elle travaillera pour la télévision. Pour elle quatre tenues sont, au minimum, nécessaires. Parmi les modèles créés à son intention par Paquin: un ensemble du matin, fourreau noir et veste d'astrakan. Un taille'Jr d'après-midi en faille noire. Chaque année elle a le même ou presque, mais dans la ligne du jour. Car Jacqueline Delubac aime toujours la dernière mode, c parce que, dit-elle, la mode est toujours joiie. > Bien entendu, elle n'en prend que ce qui lui va, par exemple elle n'apprécie guère l'asymétrie. Mais la jupe courte du soir l'a séduite. Son troisième modèle est justement une robe court~ de tafretas vert, avec un pan plongeant. Taffetas, faille, elle sait apprécier les beaux tissus, n'oubliant pas qu'elle appartient à une Camille de soyeux lyonnais. Un de ses grands oncles, Antoine Delubac, est, avec Chardonnet, l'inventeur de la soie artificielle. Quatrième modèle : une grande robe du soir étroite et longue de velours saphir. Elle a la rassion des fins souliers et s'en commande partout où ellC! se promène. En voici de Rio, de Buenos-Ayres, de Florence (du fameux Ferragamo) de Madrid d'après un tableau de Goya (~u centre d; la photo), el aussi de Paris (Perugia). Elle Préfère à tous autres les bas très fins de vraie soie, raffinement qui devient rare. Q~and elle Porte des nylons, il faut qu'ils soient transparents jusqu'aux orteils. Ses sacs de Sl)Ort : Hermès. Habîllés : Wagner. Dans une vaste pochette de daim à fermoir écaille elle accumule une quantité d'ôbjets pr('cieux: l)OUdl'ier, fumecigarette, briquet, tube à rouge (tous en or et de chez Cartier). Son bloc-note est un carnet de bal romantique, en écaille, sa boîte à fard un drageoir ancien, écaille et or, acheté à Venise. Le peigne, elle l'a rapporté de Naples. Son sac du soir: une bourse d'autrefois en mailles d'or. Tous ses gants sont longs et unis, jamais noirs, presque toujours beiges, marron ou blancs. Peu d'écharpes, un foulard de couleur vive. Elle aime beaucoup le vert cru. Ses autres tons préférés: le noir, le gris, le blanc. c Le rouge ne lui va pas ,. Ne la quittent pas: deux bagues d'or, ornëes, à la main droite, de rubis, à la gauche, de saphirs, et un bijou Porte-bonheur, Zoi, petite abeille de diamants, d'époque 1830. Le soir, jamais de perles, mais des diamants, clip. bracelets et longues boucles d'oreille. Au cou deux poires d'émeraude de Boucheron. Toujoui:s des chapeaux - même Je soir - et toujours de Reboux, cette annëe, ornés de plumes. Une toute petite toque de faisan multicolore accompagne Je four1eau noir. Ses cheveux sont coupés (par Antonio) assez courts. Maquillage sobre. Pas de rimmel pour souligner ses yeux pers qui changent avec le temps et so;1 humeur (ils sont verts quand tout va bien), tout juste un peu de vaseline sur les paupières. Crèmes et poudres de Dornthy Gray. Ne suivant aucun régime, mangeant modérément, ne buvant pas, elle est fière d'avoir gardé immuablement le même Poids (52 kilos) depuis vingt ans. Equilibre, Pondération. Le seul reproche qu'elle se permette - et de bonne humeur: c Pourquoi donc les parfums d'aujourd'hui ne tiennent-ils pas ? > Celui qu'elle préfère cependant est le c 5 , de Chanel D11\HîR I X mal un chapeau. Je leur donne de 300 à 400 coups de brosse par jour. Pourtant elle s·est fait faire trois chapeaux chez Reboux: deux toques ornées de paradis, un minuscule casque de grèbes. Ses souliers, très découverts, viennent d'Angleterre, ses bas en c: cristal > assez Concé, d'Amérique. Ses gants, de France bien entendu : Hermès et Alwinn - assortis aux robes, pied de !)Oule, écossais, etc. Comme sacs, rien que des l)OChcttes. • Je connais une femme qui en fait de merveilleux. Elle travaille aussi pour la Begum. > Mme Dewavrin a un faible !)Our les cols et les parements blancs. Comme autres accessoire,;. une écharpe de Fath à grandes rayures. Et des bijoux d'or, colliers montants et boucles d'oreille. Ses préférés: des anneaux et un collier de Van C\ee[ et Arpels. Pour le soir quatre ou cinq rangs de perles. Culture physique: ballon et massage deux fois par semaine. Aucun régime, mais elle ne boit jamais rien pendant les repas. Comme produits de beauté : diftérentes crèmes d'Héléna Rubinstein (crème Valaze, crème au nénuphar). Exceptionnellement le masque Velva d'Elizabeth Arden. Son rouge à joues (sec), ses fards, sont d'Héléna Rubinstein ; son rouge à lèvres de Carven. Parfum: la Rose, de Rochas. 87
.\l\lPOBTE QlOI \'EST P.\S DE P.\RIS u MATIN. Page de gauche : Ensemble de Robert Piguet. Autour de la silhouette, de gauche à droite : Sac en box noir et gant d'antilope rouge d'Hermès. Parapluie au manche très fin, tendu de soie verte ; à la boutique de Nina Ricci. Gant de peau glacée de L. Le Grand. Mocassin de Daliet-Grand. La ceinture-corselet est une création de J. P. Cuvreau. Eau de Cologne « Colony , de Jean Patou. Escarpin de Daliet-Grand. Longue écharpe en mousseline de laine de Nina Ricci. Sac en porc de Duc. Parapluie à manche d'ébène de Védrenne. l'AnlS-MIDI. Page de droite : Ensemble de P. Balmaîn. Pointe en ré:;ille dorée ornée de topazes, de J. Dessès. Sac de Manguin et parapluie de J. Fath. Carré de Schiaparelli et parapluie de Faquin. Deux sacs : F. Desgranges et J. Dessès. c Femmt> ,, parfum de M. Rochas. Quatre gants : Hermès, M. Rochas, Manguin, Hermès. Chaussures Pérugia et Georgette. Un gant d'Hermès. Echarpe et gants de R. Piguet. Ceinture et sac de P. Balmain. Pochette et tube à fards de R. Piguet. Etole de J . Del!S<!s. l.i-contre : çh1>ussures Pérug!a el Do!lna Greco.
Voici le• Ioule• dernlêrea créallon• de• grand• coulurler• : un chol.r de ,nodêle• qui conf'rnae le• caraclérl•• llque• de• collecllon& d'lduer el lalll&f? déJd préuolr la naode de de,naln. La canadienne vert pomme : Carven l'a coupée dans un lainage de Laleu et l'a doublée d'opossum. LA VINGTUn double devant de lainage citron bordé d'un point sellier noir rompt l'unité de ce tailleur de Jacques Fath. La ligne reste droite dans cette robe de Molyneux en lainage gris de Lesur. Les emmanchures basses de _Heim caractérisent ce manteau en gros lainage jaune de Dormeu1l. CINQUIÈME HEURE DE...
••• LA MODE D'HIVER Trois trouvailles sur cette robe deux-pièces : encolure béante, manches chemisier montées sous l'épaule et basque fendue. Schiaparelli. contraste de matières : un blouson de velours et la plus discrète des jupes-culottes. Pierre Balmain. La simplicité dans l'ampleur. Jacques Griffe y parvient dans cette forme largement croisée et bordée de cuir souple. Un feutre rigide a été choisi par Manguin pour ce manteau aux emmanchures larges et carrées. Un pan anime cette étroite robe de Jeanne Lanvin. Corsage croisé et boutonné en biais, Crêpe de Ducharne. 1 ACTUALITES 1 CHEZ. .. Mariage de deux coloris actuels chez Jeanne Lafaurie : large tresse de soie noire sur une robe de lainage marine. 93
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