LA CHASSE A LA VÉIUTAHLE ÉLÉGANCE
JEAN DESSÈS accompagnent toutes les présentations ETABLISSEMENTS G. VERDIER - 1. RUE DE METZ - PARI"
* J._ Redingote Breitchwantz noir CANADA FURS PARIS f!Z5wr-cuna 3, Rue Auber~ PARIS OPERA 72-46 Deuxième Parfum de Christian Dior
Jean D,essès 17, AVENUE MATIGNON - 1• É • BAL 45-63 RUE RABELAIS - T L. . ' JACQUES GRIFFE-PARIS
BALENCIAGA COUTURE PARFUMS LE DIX LA FUITE DES HEURES 10-12. AVENUE GEORGE-V PARIS
·cEMBRE 1950 BRE AU 10 DE Q NDU10N Q V E ~ 11 RUE R Q Y A L : unoN DOAEGER ,M,.,MEURS EXPOSITI GALERIE ROYAL ,
5ÜANNÉES d~ IMPRIMERIE &de PUBLICITÉ EXPOSITION GALERIE ROYALE, 11 RUE ROYALE DU 10 NOVEMBRE AU 10 DÉCEMBRE 1950 Cl1:ÉATION ORAEGER IMPRIMEURS Pour votn maquillage d'automne, vous c:Joisir("L parmi les trci'u nuances du Rouge OLYMPIC ?e COTY, cdks qui.en harmonie avoc le coloris des nouvelles collections, mettront en vJkur le matin ou k soir votre: carnation. . Votre miroir,, Mad:imc, vous rcn_voic lïm:igc d'un visage transforme par les vacances: teint hàlé, carnation chaude, cheveux clairs • beauté ambrée comme la saison il vous faut mettre en valeur cc nouveau type dl" beauté et le faire triompher. Enscm_bk, créateurs de la Mode et du Maquillage vous y aident. Au bois, à la chasse, tweeds moelleux et daims souples .vous transformeront en diane élégante et vous avivera vos lèvres avec les teintes d'une rare distinctio_n: Dahlia et Red Ribbon (moyen). ~n, smrc:e, une longue robe claire soulignera !a maute brune_ de vo_cre peau, et, sur votre visage, une swk note vive, brillante : vos lèvres dessinées avec Soleil d'Or. E11 qut!quu Jtro11du, .1a11s vaus tadxr lu d~i,gts, grâct <111 11auvt<111 dispositif brevett, vaus adapterez cts 11011vtllu tti11tu .1ur !'lt11i lt1x11tux et jiuemrnt âsth d; ROUGE OLYMPIC DE Il
12 MANTEAU CASTOR RASÉ C R l A.T 1 0 N DES CHASSES ROYALES H. J.ASSEL 85-67, AVENUE VICTOR~HUGO • PARIS TELEPHONE : PASSY 69-59 LEGROUXSŒURS MODES 4, RUE CAMBON, 4 P A R I S TÉLÉPHONE : OPÈRA 72 •05 • L 16, Bo DE PARIS ROUBAIX (NORD) TÈLÈPHONE 317-06 _ ___. IN',T Î l""vT fH ..VTE. M,._" puiH l'i 1\ ., , QUINTi~ 0~"'"~1\T €L'f 'IS~f t"~I\Ï~ ,- MADELEINE DE RAUCH MA GUIN deux modèles en tissus DORMEUlL FRERES
Jl,chit ~ fe ~ ldia1 dû biut-êlJ& dR ~ ~- ïr - - ------- ë U li 1: X C 1, li S 1 •· I' 0 U 11 !. 1-: :!, IIUE UE C: H ATEAII II UN. I' ,\ Il I S - :! 6, 1. A 14 lever du ridenu, limites du tr:wail, heure d"un rendez-vous : tous les gcslcs de notre ,•ic sont n:•gis pnr des heures précises. L:1 femme élégante ou ]"homme d'action qui ne peut confier son exnctiludc nux cnpriccs d'un inslrumrnt imparfoil, choisil la montre Eska. La perfection de ses mouvements lui nssure un<' régulnrilé et une précision irréproch:il,les. Synthèse lies hautes q11:11ités de la technique suisse 111:iis aussi symbole de luxe et d"élégnncc, l:i 111êca11iquc prêcieusc de la montre Eska dcvicndrn le guide infaillible de votre ,·ie. 1; t; N i'.; Il A 1, E 1)' Il O li l. 0 C E 11 1 1. C A N t; Il 1 ~; Il E , 15
LA CUISINIERE 16 19?, RUE ST-HONORÉ 16, RUE ST-ROCH « Mante,m d'ocelot )> CHOMBERT PARIS 1•• OPlRA 13-38
IS TAILLEUR DE TRICOT MÉTIER EXÉCUTÉ EN LAINE FINE ET DOUCE ■ l, FAUBOURG ST-HONORÉ I' 1\ R I S SCULPTE LA LIGNE {/'a/us 59, luœ !IJoissiélœ, 'ècf :Xfrïi<A 08 23 (lhssy 41 94 ?[e1,, '!Joli{ 26 ld.c.Jl 511 M Jheet '.9-ai11es·-J'{l11/in1 % 1g,e jl/,ailtd.s clllotletcs Sp1,1/s -JJ1iàaliie ~ .fimpœ TOUT MOD[LE D(POSl GROUPEMENT DE LA HAUTE NOUVEAUTÉ ALCOUD LEVRAT & VIAi., A. BABOIN & 0 J. BARIOZ J. BEllAUD Il. BERTRAND CLA y Err E & C• BIANCl·IINI FERIER BOIS.SON & FESQUET BOISSON FRÈRES J. BROCI-IIER & FILS BUCHET FILS & CH. COLCOMBET CHATILLON MOULY ROUSSEL HENRYCHAVANIS COLCOMBET Foi, & Co ST-ÉTIENNE COMBIER & C• * ,'f\',',',\\\\\\W1\\\\\\\\\\\\ \1 i ~ î e,t Gm.oltlmc t6l la. matq11e ~ 1 t.olledioe du 9coupeme11.l ~ i de la s;t°aufc c1'ouoeaulé ~ ~ quitiuttill'ililfldt.JcciaUuCJ ~ ~ de la doiecit ef/0/Htaidt ~ 1 ~ I'(_ \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\<'; COUDURIEll l'llUCTUS DESCIIEll DEVAY & PAULE. G. DIGON NET S.A. J. DUBO.ST DUC IiA RNE S.A . G. GONNET GUIGOU PÈRE & HU, R. GUILLERMAIL'{ JARROSSON MARION AINÊ & C,, J. MARTIN MAUREL & CHACERT POLLOSSON GOJON A. ROSSET SCHULZ & C,, P. STARON & FILS ST-ÉTIENNE VILLARET & MOREL l'llÈllES * MEMBRES DU SYNDICAT DES FA/1/UCAN'f'S D E S O I E n l ES E 'l' 'l' l SS U S D E /, l' 0 N 19
20 "Garance". Jupe de mousseline violette et rouge opposée au gros grain vert émeraude brodé d'or du corselet. Bracelets de vison platine. GUY DOUVIER 9, place de la Madeleine ANJ. 30-68 VOL'! 2 l
22 LA RIVIERA ITALIENNE un jardin de 70 km le long de la Méditerranée "RIVIERA DEI FIORI " SANREMO _ A LA SSIO ENTIMIGLIA - ;ORDIGHERA - OSPEDA LETTI - DIA NOMA RINA • Pl es - Casino - Attractions G If - T e11 11 is - Yacht111g - ag I' - 0 • • • s pendant /011/t mmee · M·a11;festatio11s mondainu, arf,strquts et sportive RENSEIGNEMENTS E.N.I.T. ENTE NAZJONALE INDUSTRIE TIJRISTICHE SIIGl CINTllAL ROME 2, VIA MACHERA • ITAUE 0IL!GATION POUlt LA FlANCI PARIS 23, RUE DE lA PAIX IURIAU A NICE 14, AVENUE DE VERDUN
"1. Ph. F. 246 CALCULE A PARIS PAR PAUL BAUDECROUX LE ROUGE UNIQUE MAGASIN D'EXPOSITION PAR SA QUALITÉ DE CLASSE MONDIALE : 27 , FAUBOURG-SAINT-HONORÉ PARIS-8 ' ALWYNN NIOIOu.(<)UUIIQuCIION ··B_ruyèrc" tnillcur lainage cl_1111é 1111bcr gi11 ec t 1,lcu ;:;:arni d un houc1ucl de violettes. 2l
26 RIEN NE REMPLACE LA LAINE ... Pour le soir, ainsi que pour toutes les heures ~e la journée, la laine est mise à l'honneur par P_1erre Balmoin, dont voici une très belle robe du soir ':" lainage noir, garnie de moire rouge, occompag~ee d'une cape bordée de fourrure, doublée de moire. JO~ le~ wi JEAN. PATOU 27
28 _/ Le moindre de vos gestes habillé par O M E GA Audacieuse mais réfléchie, sachez jusqu'au defnier carat tirer parti de votre " main ". Et que celle-ci agite, pour qu'on s'y rallie, une montre bijou Ümega, ce panache de pierreries. Montres Omega . Production de la ~ociété Suisse pour l'i ndustrie Horlogère Genève - Montres Tissot AUANVIC LANVIN PARFUMS 29
JO ! 1 1 l l Nd:1 HERMES PARIS BIARRITZ - CANNES - DEAUVILLE ' . ' "............... ......................... ······················•·••·······•••••.. •••• ... - - . . . • · · · · · · · · · · · · · · · · · ............................J PETILLAULT "Dry". Robe de cocktail de J,,faggy Rouff en sr.;.in de Petitlault. Chapeau en panne de r-.faric Christiane. MARIE CHRISTIANE MAGGY ROUFF 31
.\EW-YOBK 32 nues son1 celles ,p1i naissent belles... mais 10111.cs 1,c11vcn1 ac,111érir la bcm11.é ! Bc;1111C d' un épider me li sse et sa li né, d' un e c;Hnatio11 rhlo11issa111c. Bc:iulé solcn11cllcmc111 promise i, q11ico11qu c l'ail co11lïa11cc au 111i1·ar·ulc11, puuroi1· tlcs Prépa1·aLio11s llssr11licllcs ELIZABETII AI\IJEN. NelloyCl' -Tonifier - NO lll'l'ÎI', .. !JCSICS bénéfil1 ncs qui Yülll ilt;Cû ll ipli 1· le mil'aclc; miracle (n-itlcnl, cet l'Clal r;ulicux {ILI Cconfè re la ccr·lilude ile plai 1·c... NElTOYEII - Trois produits inîmitablf's: t:1·1•n1r i1 Nrlloyrr - ,\lou!-SC :t Nrlloyrr - U6111ru111ill1•ur Liquidr. 'WNIFIEH - l'oul' tous les l111id1•rmrs, Tonîqm• .\nlrn:1; pour <·rux moin s sr11~ihles, Aslrill!)l'lll S1fri;1l. NOL'HIIIH - Crème \'rl\";1 pour !il':IUX normalrs; Cr1•nir Ora1!gc pour pl'ilux s.è(•lirs; Cl ci'S ]lli:]lltr:llions !;.111S é{pli\"/tlf'll\ (!!If' SOIII lrs C11·•111rs ,l01e tic Vi\"l'C Cl \ï\é:1. 1, 111:ice \'Mulûmc - Opé. t'2-i2 Chapeau J. Fath. Phot<, Clark_e. Tou.r lu mo,li/u dt cet Album .ront dtpo.riJ. R,productiou i111,rditr. CE NUM~Rô A m RÉALISÉ PAR HUBERT GIRON, R~DACTEUR EN CHEF, AVEC HÉL~NE 0E LEUSSE, MONIQUE JOURDAN. TINY VAUTRIN DE VIJK, JEAN SELZ, ANTOINE ROUlllÉ 0'ORfEUIL ET JEAN 0EMACHY. N' 26 NOVEMBRE 1950 La journée d'une Parisienne 3 5 Citi7.!n Welles, par Anne-Marie Cm._alù 44 Toutes les fourrures de la Création . 4 6 La vogue des peliJJes J belles et So chevaux La peinture, valeur or On vous attend samedi . Le Second E111pire a dans! à Biarritz Votre appartement fait peau neuve, par D. J. Chappat Une palette de 12 harmonies . La 111ode mr les pas de la danse. Les robe.r "best-sellers ". Le cinéma et la poésie de tous les jours, par Jean Fayard. Jean Anouilh et "La Répétition " Le manteau s'arrête à tous les étages. Le mystère du Tarot dévoilé, par Valentin Bresle. Poésie des grandes robes. Le dandysme est toujours anglais . Un temps de chien Les couturiers ont choisi ces tissus ALBUM DU FIGARO REVUE B IME STRI ELLE 14, ROND-POINT 0ES CHAMPS·ÉLYSÉES - PARIS OIRECfEUR : H. MASSON-FORESTIER • FONDATEUR R. CHANTHEAU I EDITIONS L. E. P.l f 0 54 f 6 6 2 6S 7 0 75 76 7S S 0 82 S6 SS I) 0 LA PUBLJC!TÉ SOUS AUCUNE FORME N'EST ACCEPTÉE DANS NOS PAGES R~DACT/ONNEUES L'ALBUM DU FIGARO EST VENDU DANS LE MONDE ENTIER
1~A JOURNEE D'UNE PARISIENNE ( COMÉDIE' E'N 4 ACTES) Non, bien sûr, il n'y a pas qu'un déjeuner, un thé, un cocktail et un petit souper après le théâtre dans la journée d'une Parisienne. Mais ce sont là les quatre points cardinaux de son élégance, les quatre actes qui fixent, par son entremise, les liens de la mode avec la vie de Paris. Et comme la mode est, par nature, changeante, il nous a paru utile de préciser, dans les pages qui suivent, les derniers principes auxquels obéira cet hiver la véritable élégance. LA mode, à ctllt hturt, n'tst pai tna,rt implritust. Elk nou.t propoit ctptndanl la tailk bau/t tt lu fichu.f Afarit-Antointltt, tl priflrt la mouJJdint tl le blanc. Ci-contre: lùtuJt d'Anmk, drapi tU "La Ville du Puy", Jm;ice d' Appay.
CAR VEN 36 JEI\NNE l.AI\VJN Le déjeuner, c'est le point de renconlrc des couples que la journée sépare. Gest aussi un moment très parisien et où l'élégance obéit à des lois qui ne sont valabks que pour deux heures. La première de ces lois est de ne pas être ove,.dre.ued, comme disent les Anglais. La sobriété est de rigueur aussi bien pour la tenue que pour le menu. Surtout pas de falbalas! des choses simples, nettes, confortables et des accessoires de cuir de qualité. Gest l'heure du sac et de la chaussure, l'heure de la ligne. Et bien entendu ir n'est pas indispcn- . sabie d'emmener au restaurant deux" golden cockers". LE DEJEUNER Trois forrnuks vous sont offertes: !es tailleurs qui s°agrbnentcnt le plus souvent de cravates et de- gros manchons de fourrure ; les deuxpièces vaguc-s ou cintrés qui se distinguent par leurs cols officier, ou même leur absence-de col. et qui n'acceptent avec eux que la jupe étroite contrastant avec leur ampleur : enfin les robes-manteaux qui trouvent leur parure dans les bcrthc-s, les écharpes et les colkts. Les tissus sont génfralcmcnt des lainages unis et épais. Ils affectionnent aussi les petits dessins c-t les "caviars". Us tweeds et les chinés n·abandonnmt pas la partie. U cuivre, k bronu et le fer prêtent à la mode leurs tons métalliques. Us bruns, les gris et l'ocre sont asservis au noir. Et la gamme des verts est au grand complet. Meun. des gants courts en peau mate. Choisissez. des sacs en box ou crocodile, de petites dimensions, avecpoigntc>s. Ces sacs seront assortis aux chaus• sures, qui auront un talon bottier. Munisscz.-vous d'un parapluie long et fin, tendu de couleur claire (beige par c-xcmple) et dont le manche sera droit ou courbé, en bois naturel ou gainé de cuir. Us fards cherchent le naturel et donnent un teint clair. U ton des l(vres allant des rouges orangés aux roses doit s'harmoniser avec les vêtements. Evitez. les tons violacés que vous réscrvcrn. aux lumières du soir. Ne sortn. pas tous vos bijoux de leur écrin. Des clips d'oreilles, un bracelet-montre, et même un enroulement de perles à b base du cou, suffisent amplement. Parfom("l,-vous léghcment, l'excès dans cc cas est aussi désagréable que la fumée d'un mauvais cigare, "'' Au rrsfm1ra11f Laurent.
Am.u11iru de J. Damfot, Nl1il, Chri!t11jle et l.Achaume. LE THE On peut discuter à longueur de journée pour savoir si le meilleur thé est celui de Ceylan ou cdui de Dardjeding, mais le probltme n'est pas là. Cc qui est important dans la question du th~. cc sont les chapeaux qui l'accompagnent. L'heure du thé, c'est celle de ces ravissants petits bibis que l'on voit éclore à Paris sur le coup de cinq heures, jamais plus tôt, et qui, s'ils ont de la chance, dureront jusqu'au soir. C'est aussi l'heure où le premier clip s'allume sur une robe noire, comme Vénus au cid pour annoncer la nuit. Car Paris a un mécanisme secret qui fait apparaître aux mêmes heures les mêmes fisures, ainsi qu'à l'horloge de la cathMrale de Strasbourg. 11-au-. La: robes étroites qui se servent de lainages unis sont animéts par des pans, par une basque, par une tunique ou mises rn relief par des drapa très ncu. Elles ont des corsa• ges ajustés, dies aiment les encolures montanl(s ct les manehts longuts et collantes qui sont un signe distinctif des modèles de cet hiver. La: manteaux, très amples et très ajwtés, parfois retenus à la taille par une ceinture, ont dt vastes cols dont beaucoup cachrnt le visage jusqu'aux yeux. Les manchons et les ornements de fourrures passent au rang de vcdtttes. Les_ tailleurs en sont presque tous munu. Us chapeaux-plateaux s'avancent sur les yeux. Des toques en ma~. N'oubliC?. pas de porter voilette, c'est la mode. Vous avC?. droit aux gros lainages unis et aux velours de laint pour les manteaux. Les cr~pcs de laine ct de soie sont réservés aux robes. CANADA FUU CHIJ:S'?tAN DIOi. Les gants aux coutures invisibles sont tow glac6. Délaissa le sac de box, puisqut l'anülopc, en pochme ou aux Connes souples, lt remplace. N'oub!iC?. pas surtout que les ACS• valOO ont disparu. Le temps est passé où ils servaient de sacs à provision.'l, Five o'clock, c'm l'hrurc des parapluies feuille morte, grisou beige aux précieuscspoign&:s d'ivoire ou d'écaille;des ''richelieu" à talons fins en antilope= comme le sac, avec un na:ud de ruban. Ll IIAllf: n ID 111111 Les maquillages, bien que mtant d'un ton clair, sont plus soutcnw que pour le déjeuner. Les tenues noires ou sombres requièrent des rou&ts à lèvres un pcu plw ardents. . Les bijoux se parent de pierm demi-précieuses telles qut les courmalines au nom charmant et les topaus d'un !lÎ beau jaune transparent. lc.'lbouclesd'orcillesallongttS sont de pierres de couleurs. Vous pouvC?. aussi porter un clip assn. important et fairt état, sans en avoir l'air,devotre beau poudrier d'écaille ou d'ivoire ou, mieux tncore, d'or. LlchC?. la bride à la fantaisie. 39
CHkl5TlAN OJOJI. 40 Ll HII n U CIUIAI Pour donner un avant goût du soir, les ~us sont plus habillés, la jupe s'8argit, le décolleté apparait et les manches s'écourtent. Vous pouvn dès cette heure, demander aux brod(ries scintillantes leur apport. Le vison, si vous avez. le bonheur d'en avoir, fera !a première sortie. . Les chapeaux jouent les contrastes et passent des toquts minuscules <:n vdours ou en plum« aux larges coilfurts plates. Les couleurs? Toutes les trompettes dt la r<:nommée clament le triomphe du noir seul ou égayé parfois av<:c d~ blanc et parfois avec des couleurs Les tissus? On peut donn<:r comme gagnants lt vdours à la peau si douce et lts chatoy:illtes soieri<:s unies ou brochées qui seront un da succès dt la saison. Placés : lt grœ-grain, le jersey de laine, les crêpes légèrrment brod.6: ct mânt les dtntelles tout à fait légèrts. SCHIAPARELLI LE COCKTAIL Le cocktail, qui est un mélange de diJftrents alcools. est fait aussi de robes mélangées. Mais il est bon qu'elles ne soient pas trop disparates et, dans le cocktail de Paris, le noir est la couleur dominante. Mais cc noir est à mille lieues de l'ennui, le célèbre fils de l'uniformité, car il se prête à toutes les combinaisons de formes et de matières et à un grand raffinement de détails. Pour tout dire : il y a noir et noir. La robe de cocktail, malgré son nom, ne meurt pas avec le dernier martini. Elle survit à elle-même pour devenir, à l'occasion, la robe de petit dîner ou de petit théâtre. Lc:s gants glacés dt l'heure du thé s'allongent cette fois à mesur<: que les manches se raccourcissent, Les sacs sont tow petits et se transforment en pochettes ou en réticules de satin ou de velours. . Des bas arachnéens dans les teintes fumées ou sombres sortent de vos escarpins à hauts talons, très décolletés et découpés, commè les sacs, dans le satin ou le velours. Ils ont pour se parer les boucles de strass, celles de jais ou de clous d'acier. IA-Dm lllltll f\) • M.\.OIE • DE LANCOME î J Pour soutenir l'éclat de la lumii:rc, le maquillage de cocktail sera poll.5:S( et pourra d'ailleurs servir pour le soir. Un léger fond de teint et des paupières ombrées se justifieront Le: rouge à lèvres, suivant le mou• vcment, sera plus vif. Les bijoux affecteront volonticn la forme de colliers plats à la hast du cou et feront un accord parhit avec les longs pmdants d'ortillcs. Le: su-ass et le jais depuis longtemps démonétisés ont repris leur valeur et serviront à compœcr beaucoup de modèles fantaisie généreusement répandus dans toute la couturt, Et les parfums? Choisissa-l_es capiteux comme votre cocktail, ·n~ M.\.UBOUSSIN 'W "" - ~
JI ,, Grill IU P11rir ". ;,i"'"" d, CJmmfl,. 114p,d,Noll. Les dkolletés prennent leur plrin d(vc\oppemmt et \°on voi1 appa· n.iue les robes du soir courtes, dtpouill&s de leurs manches et qui livrtnt les ipaules au nudisme in1tgn.l. Des broderies de perles ou de picrru fines leur donnent une richesse byu.ntînc. Les jupe& ttôur• tfo sont uymtlriqucs et la plus gn.ndc libcrtt vous est laissfr pour dttermîncr leur a;plcur. Les m.ntcaux qui peuvent ètrc plus longs ou plus couru que la robe, atténu(TOnt par la wbritt( de leurs coukun le vif tdat des robes omtts d'amhhyms.. de topaus, de su·us ou de jais. Les toqua de plumes ou garnies de cabochons ùntourmt d'un nuage de voilrttc. Les coukun ? Toujours la strie noire, mais aussi le rouge audacirux et le jaune ocnl:, le bleu nuit, le violrt. La !issus? Lt velours assure son succès et le partage avec les damas, lataffcw trh ltgcrsct les failles. Les saa de tout petit format ont de prfocux fermoirs. Ils S( réduismt parfois à l'état d'b.ui.s pour fards que l'on glisscclansdcsgainesdcda.im. La chaw.suru s'alltgcnt au point de n'ttre plus que des Wiclalcs faites d'une lanih'e uès simplement cnroultt. APRES LE SPECTACLE Le e1viar et le pc:rdrcau froid s'accompagnent toujours d'un pc:u de pc:au: ou l'épaule ou le dos nu. Cc léger décolleté:appc:llcavecinsistana: le fru de quelques bijoux. Il n'est pas interdit que ccux•CÎ soient vrais, mais, à dtfaut de diamants ou de pc:rlcs, le strass, à condition d'ttre abondant et de ne pas jouer à l'authentique, pc:ut aussi agrémenter une gorge très jeune et très jolie. Le soupc:r aujourd'hui se prend coiffé, non pas d'un vrai chapc:au mais de quelque chose qui en tient lieu et qui est posé sur les cheveux: un objet indéfinissable et charmant. Il-■-- ~- • JOY • Dit JIUN PAT01; b J Le fond de trint que vous avn bien choisi pour le cocktail S(ra valable mcorc, maisrunoutqu'il ne soit pas trop "couvrant ". Les bijoux seront plusimporu.ou. En dehors des joyaux que vous pouvn pos.sklcr, la mode favorise les collim-co\lmncs à pampilles et les trts longs pcndaoud'orcillcs. Certains bracelets pousscnt l'origi• nalité jusqu'à s'attacher en haut des bras. Le rtgne du diamant est absolu. Ou 'il soie diadème royal, rivih't lumineuse ou solitaire pur, il est inconmtablcmcnt le maitre de la saison. Les parfums ? Vow les choi.sim. grisants comme une valse.
14 CITIZEN WELLES Ûrson Wdlcs a eu cette chance inexplicable d'échapper à cc que l'on pcuc appeler les ann&s d'apprentis.sa.se. A deux ans il parlait si couramment anslais qu'un psychiàtrc st pencha sur le cas. Le doctc:ur Maurice Bernstein scruta le petit phénomène et pour noter son comportement lui donna, entre autres jouets, un théàtn: de marionnettes. C'(St ainsi qu'Orson mit en sctnc ses premières pièces. Il avait cinq ans! L'enfant proclisc allait à ccttt cadence devenir tôt un jeune homme trop vieux. A ngc ot:1 d'autres garçons de son niveau social - il est fils d'un petit inventeur - s'intéressent encore à "Dick Tracy", lui en a terminé avec Nien.schc. A celui où les plus précoces songent au Conservatoire il a dtjà bouleversé les foules sous les traits de Faust, de Macbeth et du Roi Lcar. Nul mieux qu'Orson Welles ne peut illustrer la notion de temps physiologique, chère à Alexis Carrel. Pour comprendrt le personnage il faut admettre que la natur~ l'a gité àe tdle sortt que le temps qui est sien n'a pas de commune mesure avtc cclui que marquent nos cadrans et nos calrndriers omnibw. " Son " tanps court à la vitc:ssc de facultés qui, à l'abri d'une formidable carcasse, actionnée par un ccrur de 100.000 cv, se sont dévdoppét.s comme des fleurs japonai.sts. On m'a dit qu'à P.IR H.\E-URIE C.l!ILIS quinze ans- il est né lt 6 mai 1915 à Kenoscha dans le Wisconsin - Orson Welles avait la corpulence d'un homme de trente ans et la culture d'un Américain de soixante. Il n'a guère changé depuis, physiquement du moins. La platitude de l'écran nous donne une idée a.ssa fausse dy personnage, Orson est encore plus puis,çant que cela. Il s'avancc vers vous et devient plw puissant encore, et pluspuissantcncore quand sa voix pour proposer le plus simple "You'll have a drink .. x charge des sonorités de la contrebasse:. La dernière fois que je l'ai vu il était en partance pour l'Italie. ll vrnaitde boucler ses deux valises et une caisse de livres qui le suit depuis des années entre les Etat~ Unis et les pays latins. Il vitupérait Hollywood et ses kilowatts, s'enthousiasmait du soleil de Sicile et lançait un rire immense: "A Venise, j'ai vu une gondole balader une publicité lumineuse de Coca-Cola". Cette injure au business américain laisse entrevoir toute la ranccrur du colosse que les financiers prétendirent un jour tc:nir en laisse. Ils lui avaient proposé le contrat le plus extraordinaire que jamais Hollywood con.sentit à qudqu'un: Orson pourrait faire un film par an dans lcqud, à son gré, il serait producteur, acteur ou metteur en scène, toucherait 15 •/. des rcccttcs brutes et pour commenccr, une avance de 125.000 dollars. " C'est le plus beau train é1cctrique jamais offert à un enfant .. s'écria Welles en apposant sa signature. Et il se mit à jouer. Depuis longtemps il rtvait d'un projet: " L: ccrur des talèbrcs " de Conrad, l'addition effraya la linancc qui coupa le courant et Orsan Welles dut se rabattrt sur " Citiun Kane" sans doutt son œuvre maîtres.se:, en tout cas celle qu'il préfère. Hearst, qui crut se rcçon• naître dans ccttc .satin:, déchaîna sur le champ toute sa presse. OUON WILUS, ,uYANI LA CAPITAll. 1ST VENU CMHCMH LA SOllTUDI A VllSAILUS. li VOICI AU IAS Dl .. L'ISCAllH DIS CINT MAaeMH •• L'orage passé, Orson Welles boude ses deux vali.sts et sa caisse de livres et se rapproche des latins. A Mexico, il se fiance à Dolorès del Rio et séduit par la brutalité du Mexique tourne'' My friend Benito", une bande sur les courses de taureaux. " Avant de faire cc film, j'ai tué deux ctnts taureaux de ma main, des vrais, pas de ces taureaux espagnols dont les cornes vous arrivent ici... Des vrais combattants dont les cornes vous arrivent là... De ceux à la vaillance dcsquds on rend les honneurs et que l'on renvoie aux pàturages finir leurs jours parce qu'ils ont bien mérité leur victoire sur l'homme. " \\f elles s'exprime en français. Pourtant le flux d'idées qui submerge sa pensée ne peut se contenter de mots mesurés ni de phrases qui exigent pour lui un effort de construction. Aussi c.scamote-t-il vite notre vocabulaire pour puiser dans celui d, Shal«spra><. Il se tient debout, la poitrine dilatée et roule ses gros yeux noirs à mille facettes. Sa main basse coiffe le verre qu'il balana:, pour ponctuer son discours, avtc l'adresse d'un monsieur qu'aucun problème,cncore moins cdui d'une goutte, ne préoccupe. Son adresse nous rappelle que, dans le cirque miniature qu'il avait monté, il fut un temps illusionniste. C'est alors que Rita Hayworth apparut, il l'épousa et en fit la plus belle fille du monde. Cc fut elle qui demanda le divorce après lui avoir donné une petite Rebecca. Motif : " On ne peut pas vivre avec un génie ". " Suis-je un génie ? " danande Orsan Welles dans son Faust et sa femme qui est toutes les femmes répond : " Tu .sais faire tant de choses, .sans doute en es-tu un". Suite puge 92.
46 La loutre. Le manteau tonneau de Jacques Hcim masque à demi le visage derrière ses hauts revers. [lest ponctué d'une toque de velours • Le léopard des neiges. Le manteau écourté s'ornc, cha Révillon,d'un strict col officier. Il est porté ici avec un petit melon en frutrc gris de Maud Roser • Le vison sauvage. Christian Dior a créé cc paletot vague, frndu sur les côtés, doublé d'une soierie bron~c assortie à la blouse. TOUTES LES FOURRURES DE LA CREATION Elles ne dominent plus de leur morgue le lainage mais s'intègrent dans la mode dont elles suivent l'évolution. Exemple : qu'ils soient chats sauvages ou précieux visons, les manteaux de fourrure sont de toutes les longueurs.
Jl!ANNI! t.At,,VIN La vogue des pelisses a fait retrouver cette grande élégance : la fourrure qui se cache. L'agneau rasé singe l'hermine en doublant de neige le grand manteau de lainage noir de Jean Patou tandis que deux énormes poignets de renard blanc jouent les manchons. Le chapeau blanc, une petite cloche très emboîtante, se: contente du feutrt. JI est également de Patou. La civette naturelle, mouchetée comme pourrait l'etre un tableau de l'école pointilliste, rtchauffe entifrement la cape de drap noir que Jeanne Lanvin ferme d'une sc:ule agrafe au cou. Elle se transforme c:n toque, mais des plumes de coq s'y ajoutent pour cr(er cet agréable ensemble. 49
5 BELLES ET 80 CHEYAUX 50 La panthère. Manteau de Chombcrt • Le ragondin. Manteau de Rend. Ford Vcdmc • Le mouton teint. Paletot bleu nuit, cha. Max Leroy. Berline 203 Peugeot • Queues de vison. Manteau de chez Mendel-Maggy Rouff. Cabrioltt Ddahayc • Le kolinsky. Paletot de Jas.~. Cabriolet Cadillac • De gauche à droite : Ch3peaux de Lcgroux, Marie-Christiane, Marie-Christiane, Paulette, Talbot. 51
52 La civette: capte le bleu de la nuit pour capitonner le manteau de broché noir, fermé de brandebourgs, que la Chine a inspiré à Manguin. L'ocelot, aux myriades de taches, sert de fond au paletot vague d'un rouge minium.qui porte, ainsi que le bonnichon, la marque Molyncux. La loutre du canotier de L<:groux, dont le dessus du bord est rn panne aux reflets de cuivre, veut imiter la coiffure d'un prêtre comme cc parapluie rn ébène sculpté prend l'aspect d'une crosse d'évêque. La loutre au toucher de vdours contraste avec le tissu rustique à gro.s carreaux verts et rouges qui fait le manteau 3/4 de Robert Piguct et joue tout à la fois les rôles de doublure, de col et de poignets. Des fourrures unies avec des tissus à dessins. des tissus unis avec des fourrures mouchetées.
LA PEINTURE VALEUR OR oans une lettre adr<'sséc par un de ses intimes à Mme de Sévigné on peut lircctconscil: "Achetez de la peinture, c'est de for ('TI barre ... " Ainsi dès le X V 11' siècle, les Français savaient déjà, sans parfois hélas se soucier de leur valeur esthétique, que l'achat des tableaux représentait un placement sûr. Au début de l'époque contcmparainc, des gens avertis ont réalisé des affaircs vraiment prodigieuses dans cc domaine. C'est \Vilhelm Uhdc achetant 10 francs un Picasso de l'époque "bleue", c'est Courtc:linc payant 6 francs au douanier Rousseau un extraordinaire portrait de Loti, c'est le pèn: Gay, cabaretier à Montmartre, c'est Libaudc et, un peu plus tard, l'acteur Dorival qui obtiennent des Utrillo pour moins de 100 francs, c'est Berthe\'(/cill,marchandc-mécène, qui " dépanna " tant de peintres aujourd'hui glorieux en achetant 20 ou 25 francs des tableaux qu'elle revendait difficilement 30. On pourrait multiplier les histoires de cc genre. N'a-t-on pas vu le peintre Paul Signac acheter à Cb.anne pour 100 francs un beau paysage de !'Estaque qui vaut peut-être 10 millions aujourd'hui, et Vollard, le marchand de tableaux célèbre, payer le même prix à Renoir et à Degas des toiles actuellement inestimables? Ct portrait a ltl achetl 200 Jra11cs à Modiglia11i. T1·ente a,u ont paut. il wmt aaj01trd'hHi pliu d'un million. Pourtant il semble bien que de telles "opérations" soient aujourd'hui irrfa· lisables ... En effet, il y a de plus en plus de connaisseurs capables de découvrir les" jeunes espoirs de la peinture", et nous ne croyons pas qu'en 1950 la merveilleuse aventure qui advint au collectionneur Roger Dutilleul puisse st renouveler. ô: dernier, avant la guerre de 1914, acheta 200 francs certains Modigliani qui valent des millions. L'un d'eux (celui que nous reproduisons),'' Portrait d'une amie de l'artiste", est un des plus anciens que l'on connaisse; il fut assuré 5 00.000 francs dans une récente exposition organisée par la ville de Nice. LES GRANOU COTES Cependant plus que jamais la peinture française est une valeur or. Il nous paraît très amusant, vers la fin d'une année particulièrement brillante, d'indiquer quels sont, scion nous, les meilleurs placements, que d'ailleurs on ne peut plus appeler de " père de famille " étant donné les capitaux investis. Notons tout d'abord que certains membres de l'Institut ont une va1eur sujette à variations inquiétantes. Oc même qu'autrefois un Bouguereau, un Meissonier, un Bonnat, payés 50.000 francs or sont devenus invendables, de même on voit aujour• d'hui certains peintres très connus exiger une somme considérable pour un tableau qui, revendu plus tard, n'atteint que quelques milliers de francs en vente publique. Jean-Gabriel Domergue n'a pas été l'unique victime de pareille mésaventure;, Pour nou~: les œuvres ayant une valeur or sont celles qui depuis vingt ou trente ans subissent une montée croissante, régulière. Pour l'achat d'une toile moderne, il faut aussi tenir compte des dimensions. Un grand tableau se vend plus cher qu'un petit, sauf bien entendu les très grandes dimensions. Les " va1curs or " de la peinture sont souvent des tableaux de grande qualité, et leurs propriétaires ne s'en séparent pas facilement. PICASSO. Un Picasso de l'époque ''bleue" (1903), bien que l'artiste soit encore vivant,a la valcurd'œuvresde grands morts tels que : Céz.~nne, Renoir, Degas, Bonnard, Vmllard, Soutine. ô:rtains amateurs étrangers paieraient 10 millions unetoiledecette époques'ilsla trouvaient aiscmcnt, mais la plupart sont en Amérique. Presque toutes les toiles importantes de l'artiste dépassent le million, mais surtout celles qui appartiennent aux périodes déjà anciennes. BRAQUE. V peintre, lui aussi, atteint des prix considérables. [! consacre des mois à l'exécution d'une toile. li cxpost rarement. On affirme que, récemment, CE ~IUR ' 'A.UT u Mn.uoxs. li rbmil lu 111aihu, /OIis viwmts, de la pei11tm-e co1ttt1llporai11e, ce11x du moins do11t les toiles sont depuis /011gte111p.r les plus cotée.r ou commeucent à l'être. Leurs tendances, très dive,.ses, vo11t d'1111 rn·taù1 clas.ricinne au 1110t/.emis111e le plus aig,11, m passant pa,· !t1 peinture naïve. û sont : 1. Derain. 2 . Malis.re.;. Tal-Coat. 4. Dmwyer de Seg,o,rzac. 5.Dufy. O. Villon. 7. Utrillo. 8. Bmqlfe. y. Rouault. 10. &mrchaut. II. Vla111i11ck.. 12. Picauo. Ûllr fni.rt11tatio11 a {/{ 1ialùit g,râct à l'oblig,emm J,, Mllste cfA11 A10tleme. "
0~ VOUS ATTE1~n S.\lf Elll ... Soy ez toujour s 11n\i1• i1 pari ir al'cr un e l1•1111e ro nlorlahl e S6 IIADIUJNE DE RAUCH coupe un blouson dans un velours gris souris imperméabilisé et le ferme par derrière avec un système éclair. Elle lui ajoute sur les basques des poches à rabat. Le chapcau de Cécile Billard, rejeté en arrière, est en velours pareil au blouson. VERA BOW choisit pour le sien un tweed beige et marron, supprime col et revers, met aussi des poches à rabat, mais boutonnées, et ferme avec des boutons de coro:z.o. SCHIAPARELLI laisse à ses blousons une forme orthodoxe et rehausse d\m col de velours rouge ceux qu'elle taille dans la flanelle grise. Feutre de Willoughby. PiiI.tNE opte pour la veste vague à fermeture éclair, doublc:'.-c: de lainage jaune, et pour le pantalon, le tout en velours noir côtelé. Le chandail en cachemire est de Korrigan.
ON vu~s i\TTE~ll ~,IIIEIJI PAll N'IHPOll 'l1 ~] OUEL 'l'E~IPS MARCEL ROCHAS a choisi pour cette veste en daim la couleur gaie <lu bouton d'or. Les emmanchures basses partent d'un empiècement qui couvre les épaules. La doublure est en lainage caviar jaune et noir comme la robe dont les deux poches haut placées forment cape devant. Les boutons et la boucle en tissu bordé de daim sont asscmis à la fois à la robe et à la veste. BALENCIAGA drape le col, frangé et terminé par un long pan, de son manteau en tweed vert chiné marron dont les poches sont verticales. Il se ferme de côté par des bomons de cuir marron. MADELEINE DE RAVCB affecte au sport cttt<: cape à gros carreaux, rousc, vert et bleu marine, frangée comme un plaid. La jupe est droite et verte avec des poches à rabats. Le chandail et le cardigan de cachemire bleu sont de Korrigan. MANGUIN coupe son manteau de sport dans une grosse toile impcrméabilisét fcui.lle morte. De gros boutons de bambou le ferment tn biais jusqu'en bas. Les piqûres apparentes jouent un rôle décoratif. 59
60 JEAN DESSts met un col Robespierre à son manteau en "ourson" beige dont l'ampleur partant des épaules se rattrape à la taille très serrée par une ceinture de chevreau clair. tJ:DA ajoute un capuchon à la classique: veste de cuir imperméable qui couvre un chandail gris clair à col montant de Korrigan. MADELEINE DE RAUCH compose son tailleur, en lainage jaune et noir, d'une jupe-culotte et d'une jaquette complétée d'un gilet et d'une cravate de cheval en velours mastic, le même que celui de sa canadienne. Celle-ci est doublée de rat sauvage, mais son col est en genette d'Afrique. Cecile Billard ajoute à l'ensemble son béret de velours. BALENCIAGA prend un lainage à carreaux beige et marron pour ce manteau vague très campagne, à col rabattu sur une cape amovible:.
62 Le a Second dansé à En1pire Biarritz Geneviève Page et Jean d'Arcangucs. La princesse Mam Troubct'Lkoy ponait une robe d'époque provenant du château d'Arcangucs et Mlle Lena Schlytcr était habillé( par Maggy Rouff. Simone Simon et Pierre &!main. Le couple le plus 1860 : Marisol Léglise et Jean de faucon. Gaël d'ûncil"l.1 de Chaffardon et P('dro Corcucra. ... et le roi Farouk s'installa à sa table quand il fut certain que le photographe n'était plus là. IJCS d'Arcangucs, le marquis et ses fils Guy et Jean, ont repris la baguette magique et ressuscité pour un soir l'époque où l'impératrice résnait sur l'élégance. Au rendez-vous du" Palais": tout Paris, tout le pays basque, toute l'Espagne et toute l'Amérique latine. L'Égypte n'avait délégué qu'un personnage, mais c'était son Roi. Et jusqu'à l'aube espagnole belles en crinolines et hussards de la garde ont dansé quadrilles endiablés, polkas et mazurkas sur les airs de la Belle Hélène qu'aima tant la belle Eugénie.
61 ,roTRE APPARTEMENT FAIT PEAU NEUVE P,\R 11.J. CIIAPPAT 11 est curieux de constater que les Français, gens de gol1t, qui suivent scrupulcu.scmcnt les évolution~ ~c la mode dans l'automobile. dans le costume, dans le cmcma, trouvent tout naturel de vivre dans un cadre immuable qui vieillit ava: les ann&s._ . Les ncinturcs à la mode Ll y a vmst ans ont dép~ le stadc 1 de la patine; maintenant clics ~nt sales, et les rideaux de magnifique faille b_lcu Nattier ~~t dcvc~~.s gris.Jcsaisbicnqu",lorsq~·un1cunccouplc smstallait, c'était également pour la vie. Dans cc: cas, un d~ratcu~ composait des ensembles modernes ou _anocns qu~ répondaient au goùt des nouveaux mariés. Ccux•Cl vivaient dans un dtcor net et harmonieux créé à leur intention. Mais, vingt ans après, le décor a vieilli. Ceux qui continuent à y vivre ne le voient même plus. Je sais bien que l'on ne chanse pas de mobilier comme l'on change de robe ou même de voiture. D'aiUcurs, cc ne sont pas les meubles qui ont besoin d'être chansés, mais c'est le cadre dans lequel ils viennent sïnscrirc : peintures, rideaux, tentures, luminaires, etc., qui eux se fanent ou se démodent. Nous allons voir comment on peut les modifier ou les renouveler, afin que votre appartement fasse peau neuve. l'Ol'II 11\JEUNIII LES rnmHES Plfl:C•::-Oi DE nt,:11.-·no:\' Pour ces pitces, .généralement peintes à l'huile, trois solutions sont à cnvisa.gcr: 1° Les peintures sont en très mauvais état et demandent à être refaites. Vous devez dans cc cas : a) Faire établir plusieurs devis différents, car ceux-ci peuvent varier du simple au double. Mais n'oublia pas que certains décorateurs facturent cc travail. Voici quelques indications générales qui vous aideront à discuter un mémoire. Le: mètre carré de peinture à l'huile, compte tenu des rcbouchagcs et apprêts nécts• saires à l'exécution d'un travail convenable, se calcule sur la base de 400 francs environ. Lc:s plafonds refaits au "blanc gClatineux" s'évaluent autour de 220 francs. b) Choisir un ton clair afin d'agrandir et d'éclairer vos piècts. Faites faire un échantillon de ton sur une surface suffisamment grande afin de vous rendre bien compte du résultat final. Ne donnez. votre accord qu'une fois la peinture bien sèche. c) Exiger des plafonds teintés, un plafond trop blanc est terriblement cru à l'éclairage artificiel. 2° Les peintures sont simplement très sales. Si les apprêts et les fonds sont de bonne qualité, un lessivage en conservation peut être suffisant. En tout cas, le plafond doit être refait si vous voulez. donner à la pièce un aspect de remise à neuf. 3° Les peintures sont à la fois patinées et sales. Elles avaient été enduites d'un "jus" brun destiné à leur donner l'apparence de boiseries anciennes. Puis la saleté est venue se poser là-dessus. Vous pouvC'L faire enlever cette couche de patine par un lessivage énergique. Dès que celle-ci a disparu, on lave alors à grande eau. Les résultats sont dans la plupart des cas excellents. Faites refaire également le plafond d'une pièce ainsi lessivée en comprenant la corniche dans le plafond, contrairement à cc qui se faisait autrefois. Les corniches dans le ton des murs assombrissent les pièces et absorbent en panic la lumière des éclairages indirects. ALITHES r1.~c.,;s Les indications qui précèdent sont invariable~ en cc qui concerne les plafonds. 1° Les boiseries, portes, fenêtres, plinthes doivent être peintes à l'huile. 1 kg de peinture coûte 300 francs et couvre j mètrcscarrés; il faut deux couches pour obtenir un bon résult.1t. 2° Les murs peuvent être enduits d'une peinture émulsionnée mate, d'un prix de revient sensiblement moins cher que t'huile, puisque I kg coûte environ 100 francs. Elle offre l'avantage de pouvoir être appliquée directement sur un papier peint défraichi. Pour les cuisincs, les couloirs, les salles de bain, rien n'égale une bonne peinture laquée. C'est une dépense qui peut paraître excessive mais qui, seule, permet, par un lessivage annuel, de maintenir ces endroits en état de parfaite propreté. Ql.lEI. TO:\' l:IIOISIR En cc qui concerne les couleurs, il est difficile de donner des conseils. Choisissez de préférence des tons clairs, ivoire, coquille d'œuf, paille, citron, blanc rosé, blanc vert, qui rc:Oéchisscnt parfaitement la lumière naturelle et artificielle. Evita les gris, les bleus, les mauves, couleurs froides, sources de tristesse et d'ennui, parce qu'ils absorbent la lumière. Dans ccnains cas cependant, dans les appartements très ensoleillés, ils peuvent participer à d'agrtables harmonies. Dans les pièces " amusantes ··, petites entrées, chambres de jeune fille, bars, vous pouvc-z. combiner des ensembles polychromes, ne pas faire tous les murs d'une même couleur, par exemple, ou peindre le plafond en bleu dans une pièct rose buvard, bref chercher des combinaisons de couleurs un peu osées. Votre mari criera peut-être au scandale, mais cc sera la marque de votre goût personnel. Le: goût des surfaccsdécorCes favorise l'usage des papiers peints, mais les créations de 1910 ne ressemblent en rien aux bouquets placés en quinconce et tarabiscotés d'autrefois, ou aux mille raies qui faisaient danser nos yeux d'enfants. Nos plus grands décorateurs n'hésitent pas aujourd'hui à les utiliser, mais à petites doses ; le résultat est alors charmant, Je pense à certain jardin à la française de Zuber utilisé en panneau et agrandissant considér::tblcmcnt par ses effets de perspective une salle à manscr de dimensions réduites, ou aux frises rouges et blanches de Dumas composant un fond d'alcôve sur lequel vient se détacher un délicat lit de repos Directoire. Sans oublier les multiples combinaisons permises par un léger semis de fleurs et de papillons signé Foliot. Employa le papier peint en panneau, en paravent, en revêtement de portes, en fond d'alcôve; mélangez papier uni et papier à dessins, mais employez.-le en petite quanritC. C'est un tlément décoratif précieux que l'on a trop négligé ces dernières années pour en avoir usé et abusé avec plus ou moins de goût autrefois. Mais n'oublia pas qu'il apporte beaucoup de fantaisie dans un appartement sans qu'il s'agisse pour cela d'extravagance. I.ES TISSl'S son Il \\S L.I GII \ \II E TIi \III TIOl Les tissus sont rois en ameublement et responsables en grande partie de l'originalitC cl du chic d'un décor. li convient de les choisir avec tact. Plusieurs cas sont à considérer. LES l'lf..:(;K<ri DE ST\'LE: Si vous possédez.des meubles anciens de qualité que vous désira maintenir dans une atmosphère d'époque, faites votre choix parmi les damas, les failles, les très beaux velours, les satins antiques unis ou à dessins, reproductions fidèles de vieux documents. Burgcr, Tassinari et Chatel. Poirier, bien d'autres encore maintiennent fidèlement la noble tradition des soieries françaises. li est cependant un écuci.1 à éviter : celui de nr pas transformer votre salon encarte d'échantillonnage sous le prétexte que les tonalités douces des tissus anciens se marient parfaitement entre clics. LES MEUBLES rn1rn DUS ~1 IIÉCOII MOIIEII\E Cette tendance couronnée par le succès est un heureux compromis entre le passé et le présent. Les meubles de haute époque, d'une part, les ensembles Directoire, 65
66 Empire, Restauration, Louis-Philippe d'autre part, çc: trouvent admirablement mis en valeur dans un décor mcxlcmc, sobre, clair, voire dénudé. Les tentures ont ~:~:io~l~~-~f;_"t de liaison cntrt le mobilier et la Pierre Frey, le Jeune maître ès tissus de notrt époque, a crtt à ctt effet de lourds satmsdc coton à larges rayures, des ~tins de laine aux tons chauds et des écossais. Ceux-ci font merveille sur des sièges Louis-Philippe ou &rond Empire: auxquds ils donnent. si 1'osc dire, un petit air de fête. Vous n'imagina pas le chic que peut avoir un vieux fauteuil Voltaire traité en lainage écossais capitonné. (Il faut prévoir, en tissu de couverture capitonné, deux fois la surface du siège, deux fois cdlc du dossic1, et 20 crn de plus tout autour. Les prix de façon varient suivant que le garnissage du sicgc est à refaire ou non.) Quant à la percale, c'est le printemps dans la maison, la parure des mcublc:s en bois fruitier. Qu'il me soit pc:rmiç de citer une création de Paule Marrot, appc:lte Colinme. Je dois à Colmme d'avoir éf!iayé mes cmq années de guerre. Son hirondelle, ses roses et ses papillons ont largement contribué :i maintenir mon opumisme. LE\ IITERIErlll .iOD[RHI On peut les aimer ou non, mais personne n'osera mer le confort d'un bon fauteuil an~lais. Ces bons gros fauteuils qui s'usent si vite parce que toute la famille s'y assoit. DonnC'L votre préférence aux draps, aux ,;atms lourds, aux toiles épaisses ou aux pcrca1cs à fond foncé. Attention aux couleurs Des harmomes de tons même tres ostt's sont permises dans un inténcur moderne, mais n'oublic-L pas qu'un appartement n'est pas un décor de théâtre. Quel que soit le cas qui vous intéresse, pcrmmc-L•moi de vou~ donner quelques conseils en cc qui concerne les rideaux. Pas d'économie sur le métrage: mieux vaut choisir un tissu moins cher que d'a\·oir des rideaux étriqués. Pour les voilages, 11 faut prévoir deux (01s la largeur de la fenêtre, que cc soit en rodhia ou en coton (cclu1-0 vaut actuellement 300 francs le metre en 18o). Pas trop de fleurs ou de dessins dans une même pièce: choisissez. un ton uni pour les doubles rideaux si les sièges sont garnis d'un tissu fantaisie, et inversement. Mêmes mdicauons si les murs sont revêtus de papier a dessins ou à fleurs. En revanche, un décor tout uni se trouve heureusement t.gayé: par un décor de fenêtre fleun ou rayé. Les rideaux font partie d'un tout, leur ton doit se retrouver ailleurs dans la picct, sur un ou deux sieges, dans un tapis de table, dans un galon d'abat•JOUr. Je ne saurais trop vous recommander l'usage de la trmgle chemin.de-fer qui permet, grâce aux crochets mobiles auxqudç ~ont camus les rideaux. d'enlever ceux-ci ~ans le~ démonler pour les nenoyer (les grands magasins en ont de toute~ les tailles). Les rideaux de ~atin, damas, velours doivenl être doublés. Mais laiSSC"L la lum1cre jouer par transparence avec les tafferns, les failles, les percales. Certains truquages transforment agréablement l'aspect d'une pièce. Si Ja fenêtre est trop étroitepour sa hauteur, la tringle, dép:rnant de o m. 40 de chaque côté, permet l'usage de doubles rideaux sans mlcver le JOUr. La fenêtre est dé:ccntré:c par npport à la picct: la double tringle chemi.n-<kfcr peut dépasser largemcnt la fcnètre d'un côté, le voilage très fourni simule une ouvcrturr Suilt' 1mgt' !J:!. E-= Q.. Q.. = :;...:;, = Q.. ;...e:; = = = Q.. = = Q.. SALON SALLE A HHER CIIHBRi CIIHBRE D'EXFI\T a: 1 tlOEA.UX WUl!S ltiOEA.UX IA1'1S MfU8lES IA.f1:; IA.1'15 MEU8ttS -
LA MODE SUR LES PAS DE LA DANSI Le goût toujours plus vif de Paris pour les Ball et son affcclion pour leurs grandes étoiles n'ont manqué d'influencer la mode. Aussi voit-on, d chaque collection, de cc:.~ robes, dites de ballcn qui sont de larges robes du .soir, courtes et tissu assa llgcr pour être fX)rtécs dan.s un l: Deux grandes danseuses, Tamara Toumano de !'Opéra et Colette Marchand qui, avec Re Jc:anmairc, a fait triompher les Ballets de P,, en Amtfiquc, ont bien voulu présenter ic.i deux robes du soir que Christian Dior cl Jl ·1 Dcssi:s ont créées pour leur dernière collcctît COLETTE MARCHAND DANS UNE ROBE DE DESStS PAll LA PERFECTION TECIINIQL , ET LI ,JUNO STYLE DE SES PAS, TOUMANOVA A FAIT FHEMIH LES SALLES LES PLUS DTFFJC!LES DU MONDE I BIISt-voU: C'cst,commc l'mtr('- chat, un saut battu. Les jambes exfuitcat un battement l'une contre l'autre. Sc fait en cambrant le corps et en le penchant en avant tour à t0ur. BALANCE Toumanova appelle ainsi cet équilibre en arabesque. Hissttsur lcspointcs,cllcrclève une jambe en arrière lcntcmcntctrcstcainsi plusieurs secondes. Pcrforn1anccdifficilc TOL:,IANO\'A OA:'\S UNE IWBE DE DIOH GRAND DtGAGt Exécuté en seconde position, cc mouvement fait la gloire de T oumanova. Sur les pointes, clic élève lentement une jambe usqu'à former, en l'air, un grand écart. ARABESQUE PENCBtE En prenant appui sur uncseulejambthissét.- sur la pointe, la danseuse lève lentement l'autre jambe en arrière en abaissant le corps vers le sol c1 fonnc le grand écart. Jtrt-COUPt Saut aérien qui corn. mencc par un par couru, mais au m0mcnt de l'envol, la danseuse replie la jambe de devant et rct0mbc dessus avec une grande souplesse. TOUi EN AnITUDE Mouvement circulaire équilibré sur une pointe. L'autre jambe reste repliée. L'clan est donné par le rapide relevé sur la pointe et par le mouvement du br:i 0 / PLlt.CAMBlt Ccne attitude, exécutée dans la mort de Phèdre, a fait frémir la salle de !'Opéra. Sur les pointes, les jambes se plient et le buste se cambre pour retomber en avant. 69
70 MAGG;:::r::~ :e~~~!e::~l:~ :sé~~~~n~~s Jf rr~:~~ ::fo~~ noir qui .~ boutonnent sur un volant. La princesse Avallon, la comtesse de Ribes, la comtesse de la Moussaye, Mlle Constantinesco, l'ont acheté. Chapeau de Le Monnier, bijoux de N. Riotteau, parapluie de Védrtnne. LE~ IlOBE~ j j .IEANNE L"-!\'Vl,'1. " Huguette .. a été vendu jO fois. Lanvin a mis sa signature sur cc moddc en fin lainage noir dont la jupe cloche est une superposition heureuse de volants plats. La princesse de la Tour d'Auvergne, Mmes Danid Courtois et Malard font panic de cc lot imposant d'acheteuses. Clips et boucles d·oreilles de Boucheron. Chacune de ces robes représente un succe's: ce sont les robes actuellement les plus vendues chn._ les grands couturiers à qui nous avons dernandé de nous indiquer leurs "best-sellers". wo11T11. "Aguicheuse" a été vendu 42 fois. \V/orth a imaginé cet ensemble qui peut se porter de midi à minuit en dissimulant la robe du soir sans manches sous la jaquette de jour. La baronne &rnemisl.a, Mmes Oswald Finney, Duhamel, Claude Nollier ... l'ont acheté. Chapeau de Maud et Nano, biioux de Mcllerio dits Meller. MA.RCE1. HOCHAS. " Mercédès ·• a été achetée 5 3 fois. Marcel Rochas a réussi sur cette robe cet enroulement de volantS plats. La ceinture est en cuir métallisé. La comtesse Crcspi, la prince~ de Habsbourg, Mmes Eva Peron, Dodcro, M_~ddcine Sologne l'ont choisie. Ch2pcau de: Paulette, b11oux de Hermès, parapluie de Véd.renne.
72 l'AQUl :W. "Casanova" a été vendue 35 fois. Paquin a taillé av«. à propos cc décolleté qui laisse deviner les épaules. L: jupe est un fourreau avec un pan rapporté. Mm~ Crawford, Louis Arpcls et \Vanda Rotha (de !'Old Vic Theater), sont parmi ses acheteuses. Le chapca.1 est de Paquin. Collier et boucles d"oreillcs de M:i;,iboussm. LES IIOIIES ., llEST-SELLE HS Nl:WA nH:4;1." Ottoman" a été vendu 28 fois. Nina Ricci a fait, avec un ottoman gris fer, cc tailleur dont les revers, les poches et l'unique bouton fermant la jaquette sont bordés de passementerie noire. La jupe est coupée en portcfcui.lle. Chapeau de Lcgroux, écharpe de Hermès, paraplme de Védrcrme. Les bijoux sont signl'.S Boucheron. 1•u-;nn1>. c1.,1KEl"CE- "Corona·· a été vendue 30 fois. Pierre Clarence a orné cette robe en serge bleu marine d'un double boutonnage et élargi le bas de la Jupe par des godets. La ceinture est en cuir verni. Mmes Volterra, Nita Raya et Danièle Darrieux l'ont adoptée Le chapeau est de Maud et Nano, les bi1oux de Mauboussin. c &>1uu1N1E 1.~:, : 0)1T11,. " Beau sire" a été vendu 52 fois. Germaine Lecomte a réussi cc tailleur en escamotant sous la veste une blouse-gilet de velours au dos trcs décolleté. La duchesse de Maillé, la baronne Philippe de Vendeuvre, Mlle Tchérina, Mmes Cabill, Jacqueline Gautier et Trévor le porteront. Chapeau de Maud Roser. JACQUE...,. 1rn1M. " RomanCI."" a été vendue 32 fois. Heim a mesuré avec justesse son décolleté adouci par une berthe et disix:isé savamment les plis religieuse de la jupe. Mmes lsabclleCampos(Argentine), Platt (U.S.A.), Khayatt (Egypte), Mlles Maria Mauban et Junie Astor l'ont achetée. Chapeau J. Heim, bijoux Mauboussin.
www.palaisgalliera.paris.frRkJQdWJsaXNoZXIy ODcwNTE=