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6, NOEL .. . joyeuse traditi on des cad eau x.. . ! ELIZABETH AHDE~ a séhlclionné et oifre eu leur préscnlalion s1lécialc "Noël" 11111• uarnme ile caile:iux, aim:ilJlcs auxiliaires de roLre charme. Selon l'amplem· que rous so11l1ailez donne1· il ,·01rc présc11t mus cl1oisi1·e1. : '"allelles Wcek-E11tl, 1\écessaires cl Coffrels de Ueauté, Tro11ssPs pour Soin:-- dt>s Mains, Par·fums, Pro1l11its •le Hea uté, S..1vo ns li e Luxe, elc... ES \'E\"TE IHXS LES ~IEILLWRES MAISO\"S Si Renie Jeamnairt croquait ces dia111a11t.r, sortis de.1 coffres dt Jt ;,:; ~;~~:l;!~;t,: 11c{':r~:. / Tous lu modi/r.r dt ol Album .rm,1 dipo.sù. R.tJ>roduoio11 ;,,t,rdit,. CE NUMÉRO A ÉTÉ RÉALISÉ PAR HUBERT GIRON, RIDACTEUR EN CHEF, AVEC HÉL~NE DE LEUSSE, MONIQUE JOURDAN, TINY VAUTRIN DE VIJK, JEAN SELZ, ANTOINE 11:OUlllÉ 0'ORFEUIL ET JEAN DEMACHY S OH!UAI Il E N' 27 DÉCEMBRE 19S0 La mode eJt à la foù chenille et papillon. î 5 Trois NoëiJ clandestins, par Odette Churchill. 6 o Renaissance du faste des Valois. Dieu a-t-il vraiment besoin des hommes? par Henri Queffelec . 1!)0 id/es de cadeaux. Pour les chapeaux habillls, tout noir, tout blanc, ou 6/5 noir et blanc. 8 2 La duchesse de Windsor, princesse de l'lilgance. Bettina vous prisente l'album des vedeltes. Cultiver sa f1minité Cocktails à gogo . Pour bien apprécier le champagne Mad,1me est servie! Cuisine diplomatique Les dltails qui font la mode. La vie aventureuse des diamants cilèbres, par Reni Héron de Villefosse . Dans l'intimité de G. B. S., par Thlrèse Bonney. Ce demi-siècle était ainsi . De pied en cape et de boutique en boutique Les couturierJ ont choisi ces tissus Les bons tuyaux pour les skieurs ALBUM DU FIGARO REVUE SIM ESTRIE ll E 14, ROND-POINT DES CHAMPS·ÉlYSÉES - PARIS DIRECTEUR I H, MASSON•FORISTIER • FONDATEUR , 11:. CHANTEREAU (EDIT\ONS LE. P.) 80 8!) !)é !)8 10J 106 ,08 l l 0 112 l/4 118 124 142 lA PUSUOTÉ SOUS AUCUNE FORME N'EST ACCEPTÉE DANS NOS PAGES RÉOACTIONNHlfS L'ALBUM DU FIGARO EST VENDU DANS LE MONDE ENTIER 63
64 LA li OIl E ~:ST AL1 ~10IS CII E~ILL E ~~ T PAJ1ILL0 1\ [\ y a quelques personnages pour qui Paris n'est pas un grand objet de pierre et de cid, mais leur affaire personnelle. Gabrielle Chanel est de ceux-là. Les morceaux de rubans qu'elle attachait à ses robes, les bouts de papier qu'elle colle à ses flacons, des mots les désignent auxquels elle a restitué leur véritable signification aigut, ou solennelle : griffe, étiquette... La regarder, l'entendre, suffit à vous donner l'intelligence des choses de Paris, celles d'hier, d'aujourd'hui, de demain. Voici quelques réflexions dc''Coco'.' Chanel. [ne vitilk ouvrière disait un jour devant moi, à une jeune ouvrière : H Jamaù un bouton sans boutonnière''. Ce mol admirable et simple peut servir dt devise au couturier et atu1i à l'architecte, au musicim, au peintre. Une mode doit vous échapper de.s mains. L'idte même de protectim du arts saisonniers est puéri!e. On n'a pas à protéger ce qui ne vit que l'instant de mourir. (J n J a pa1 de mode 1i elle ne de1cend dan1 la rut. La mode qui reste dan1le11aion1 n'a pa1 plu1 d'importance qu'un bai trave1ti. On dit q~e_le.r fe"!meJ 1'~abill~11t/ou~ lu fi.mmeJ, P,ar uprit de compéttfton. C ut vrat. Mau 1 ti ny avatt piu1 à'hommu, ,lies nt /habilltraient plus. Lu trouvaiilu 1ont faites pour être perdue!. Une belJe robe peut être belJe 1ur un porte-manteau, mai! cela ne veut encore rien dire. Il faut la juger 1ur le1 tpaulu, avec Je mouvement du bra1, du jambu, de la taille. Faitrs d'abord la rob,, nt faites pas d'abord la garniture. Une robe n'at pa1 un pa,uement. Elie ut fa;te pour étre portle. On porte avec lu épaulu. Une robe doit itre 1UJpendue aux tpaulrs. Le luxe ut une néceuité qui commence où 1'arréte la néceuitl. Sem m'a dit, à propos de bijoux que j'avais deuint1: « Enfin, on imite le {aux .v. Comme il a bien dit. lmpouible de porter beaucoup de bijoux vrais, s'il n'y a fa1 dè femmes qui en portent beaucoup d, faux. S'habiller comme tout Je monde ut Je vrai tort de la per1onnalitl. C'est sur les tableaux ou dans les albums d, fa,ni/1, qu'on trouve trace de1 vraie! modu. La mode a deux but1: Je confort et l'amour. La beauté, c'e1t quand ,li, y arrive. Une femme tllga11te doit pouvoir faire .son marché Jan! faire rire lu mlnagèra. Ceux qui rient ont to11jour1 rai.son ... Le confort a de1 formes. L'amour a de1 couleur1. Une jupe e1t faite pour croi.ser Ju jambe1 et une emmanchure pour croùer lu bras. Lu co1tumier1 travaillent avec un crayon: c'ut de l'art. Lu couturier! avec du ciJeaux et du tpinglu: c'e1t un fait diver1. La mod, ut à la fois chtnill, tt papillon. Soy,'- chenil/, /, jour tt papillon 1, soir. Il n y a rien J, plus confortab/, qu'une chtnill, tt il ny a rien d, plus fait pour l'amour qu'un papillon. Il faut du roba qui rampent tt du robes qui volent. Lt papillon nt va pas au marcht, tt la chenil/, nt va pas au bal.
66 TROIS NOËLS CLANDESTINS PA Il ODETT! CIIURCIIILL Agent S. 13 CeH• ,._..,.. f•--• ••• une llifrotne ..., .....,.que. FrORf:<OI•• -•r••· d: un A1111••••• elle eacrf/1• tout pour deu••lr a11enf eecref au eervfee de 110• arme•, pMI• ,.•oppo•• que le •ffeJ1ce aN.s- forfMre• de la Geefopo. Le /fl,n .,,.,., d'IIIMelrer ••• llfefofre. Odette Ch.Mrcl.,11 • •••n VONIM •uoqul'r po- Noue le •oNue•lr de• traie N•••• qw.'elle P•••• •11 plein dr•-•• ••••• auec ••" e•pifraftce. ARLES, 25 DÛIEMBRE: 1842;. Mon premier Nod en France depuis dix ans. Il fait froid. La neige tombe et se pose: délicatement, comme avec respect, sur les vicilfcs pierres transformant la ville historique en ville de conte de fét.s. Mais le mauvais génie ri'cst pas loin qui va détruire le rtvc de paix et de douceur. Il apparaît bientôt sous l'uniforme d'un officier de l'armée allemande. Peut•être a•t•il voulu comme moi trouver un coin tranquille où prnser à des êtres aimés... à moins qu'il ne cherche à oublier? Il s'kartc: pour me laisser passer. Pour lui je représente une femme sans beaucoup d'importance. Pour moi il est l'ennemi. Je rentre à l'hôtel où j'habite depuis qudques jours pour y retrouver mon chef de réseau, officier de liaison britannique avec un groupe de résistants français. Son nom de guerre est Raoul. Le mien c::st Lise et je suis Française, et Français sont nos compagnons dont le nombre s'élève à une bonne dou·uine. Nous sommes rfonis pour faire une opfration de «Pick•up» (faire atterrir un avion} qui doit ramener à Londres Raoul et qudques autres passagers. Malhcu· reuscment l'opération se fait attendre et nous ,;ommes obligés de rester dans le même hôtel que les officiers supérieurs du détachement occupant la ville. De ma chambre glaciale j'entendais pour la première fois un Notl chanté par des Allemands et je me demandais avec tristesse combien de Nofls nous aurions à partager avec c::ux. Combien de Nods j'aurais à passer loin de mes enfants, moi qui ne:: lc::s avais jamais quittés, qui leur avais toujours consacré entièrement ces fttcs qui de:: droit leur appartiennent. Incapable de rester plus longtemps avec ma peine, je me rendis à l'église pour y retrouver un peu de calme et le courage de:: me:: taire, car pour tous, je suis Madame Odette Métayer, veuve c::t sans enfants. Cette nuit.là, le sac de voyage de Raoul contenait trois petits mouchoirs bordés de dentdle qu'il devait envoyer à trois petites filles pensionnaires dans un couvent d'Angleterre::: Françoise::, Lily et Marianne Sansom, dix ans, huit ans et six ans, mes filles. FllESIW~, 26 DÛEMBRE 1843. Un silence lourd,.commc celui qui entoure une chapelle ardente, rè:gne dans la prison. Cc matin, comme tous les matins depuis le mois de mai, le bruit du chariot qui nous apporte l'ersatz de café habitud me fait sursauter. Je crois que c'est un son auqud je ne m'habituerai jamais; car, s'il m'apporte le réconfort d'un peu de liquide tiède, il signifie:: le commencement d'une autre longue journée pareille aux autres, ou pire, et termine la nuit bienheureuse qui entoure nos souffrances de silence et d'obscurité. Aprè:s plusieurs mois de solitude, je suis mi.se en cellule commune avec Mlle H. et Mme B. et sa fille A. Mes compagnes sont comme moi, prisonnières politiques. La SC:raiité de Mlle H. nous est d'un grand S(C()urs. Je suis encore sous l'influence des mauvais Dtux soui'tnir.1 d, priton. : la toi/, d, dtjtn.tt passive, dlcorh par un. p,iton.nier pl)ur la mus, d, Noil à Fn.tnt.t; I, livnqu'Odttt, C.bu.rchill anutrva par miracle jusqu'à la liblration dt·Raivn.sbrutl:. par lu Al/il.t. traitcmc~ts. que j'ai _reçus de la Gestapo et cela me paraît extraordma1rc:: de voir se tourner vers moi des visages amis. Je n'osais pas y croire. Oc ma vie je n'oublierai mon entrée dans la cellule N" 33~· J'y arrivais avec méfiance, persuade( que c'était un autre moyen mvcnté par la Gestapo pour obtenir de moi certaines informations qu'elle n'avait pu obtenir par la brutalité. Mais quelle grave erreur de ma part ! La Gestapo n'était pas au courant de mon chansement de résime. Je devais cette faveur à l'aumônier ~!~~and de la prison q~i ~·avait plusieurs fo~ rendu visite et qui, Je 1a1 su plus tard, avait mtcrcédé pour m01 auprès du capitaine chargé de la section des femmes. En contrevenant aux ordres donnés par leurs maîtres de l'avenue Foch tous deux couraient de graves dangers. Que de fois dans l'avtnir je devais penser· avec rt~rct à cette trop courte période d'amélioration dans ma vie de pn.sonnitrc ! Ayant refusé de faire_ de la couture pour lc.i Allemands, j'avais ccprndant voulu manifester ma reconnaissance à l'aumônier, que toutes, à la 337, nous estimions. Aidée de mes compagnes et en mettant en commun leurs dons, car moi je n'avais rien à offrir que de la bonn~ volonté, nous réussîmes à faire deux poupées avec des bouts de chiffons, des bouts de laine et de vieux bas soigneusement effilés. Le bourrage provenait du kapok du seul lit de la cellule possédant un matda~. Que de tristesse et d'amour furent miscs d~ la création de ces deux petites poupées que j'aurais tant voulu dcstrner à mes_ filles! Comme j'aurais veulu qu'elles fussent jolies pour leur plaire ! Les deux enfants allemands, niè:ct et neveu de l'aumônier, qui les reccvi-aient y vcrraicnt•ils autre chose que deux joutts assez vilains ? • La veille de Notl nous avions déci.dé de donner à notre appar• tct:nent un air_ de festivité en dépit des circonstances. Sur deux SUJcts_ nous étions toutes d'accord : notre patriotisme et notre foi en ~1cu, et nous cherchions le: meilleur moyen de montrer nos sentiments avc::c le pc:~ de ressources dont nous disposions. Le mou~hard - ou l œtl, comme nous disions - qui servait à nos geôliers pour nous surveiller fut agrémenté d'un petit ridc::au de chaque côté et sur la tablette, en dessous, nous avions installé un Enfant Jés~ mim.1~lc da?s une_ petite crèche décorée de qudques fleurs en mie.de pam, ~c larnes t~colo_res. et de:: deux petites bougies que nous _avions réussi à obtcmr. AmSt le mouchard perdait tout caractère mhumain, cc qui avait le don de contrarier visiblement nos souris grises chaque fois qu'elles ouvraient le guichet ou la porte. Pourtant aucune n'osa jamais nous donner l'ordre de tout ~nlc!cr•. Faut-il voir là un ~icux reste de sentimentalité? Une peur ~t~ct1v_e? ~u une autre ra1SOn plus profonde? Mêmt aujourd'hui JC n en sau nen. A Frcsnc::s j'ai entendu des chants; ils m'ont paru plus beaux et plus émouvants que n'importe quelle musique au monde. Aucun cantique chanté dans une église n'aura pour moi la beauté et b grand:ur du Minuit Cbrttitn que chanta un de mes camarades df fase_cuondes hom_mcs, et jamais autant qu'en prison je n'ai souhait~ avoir une belle voue pour bercer un peu la douleur qui m'entourait". Cette nuit.là fut plus longue encore et plus triste que:: d'habitude en pensant à mes enfants et à mon chef, Raoul, que je savais scu) en cellule dans la mrntc prison. Le jour de N~l se leva. Il cüt été tout pareil aux autres si nous n'avions lu la messe en commun; nous possédions toutes quatre up. livre intitulé Lu Prûru du Pri.tl)nnitr. Le Père:: aumônic::r nous avait promis de célébrer le Saint Sacrifice le plus tôt possible aprè:s NoEl, mais c'était formellement interdit par la Gestapo. Il devait donc dire une messe rapide devant un autel de fortunt, dans une cellule qui pouvait contenir à peu près une vingtaine de femmes. Dans cc cadre misérable la cérémonie fut bouleversante. Dcrritre le simple autel le store de défense passive avait été décoré d'un très beau dessin de la Nativité par un camarade qui travaillait dans la Résistance avec Raoul. Il avait eu la touchante pensée de mettre:: mes initiales dans un coin du tableau, et cc geste d'amitié, avec la relique que par la suite il réussit à me faire passer, devait avoir un pouvoir vraiment miraculeux. Car, malgré tout cc que j'ai dü traverser plus tard, je conserve encore aujourd'hui cette préci.c~ relique::. Comment dire le désespoir, la colère, le courage et la satisfaction des jours de Nod en prison? • RAVEN'SBRIJCK, 25 DÛEMBRE 1844. La neige tombe et se pose délicatement, comme avec respect, sur le four crématoire. Les bruits du camp sont feutrés. Les murs de nia cellule sont teintés de rose par les grandt.!;_flammcs qui jaillissent de la cheminée monstrueuse. Je suis de nouveau seule depuis d~s mois. Je sais que c'est le jour de Nofl. Hier soir j'ai entendu les chants des Allemands. Cc matin j'ai récité la messe du jour, toute seule. Je crois que c·c.~t mon dernier Notl. J'ai été condamnée à mort et de toutes façons je suis très malade, mais je n'accepterai pas de mourir sans lutttr jusqu'au bout de toutes mes forces. ! A la fm du jour, petite promenade de dix minutes avec une sentinelle dans la cour dése1tc du Bunker. Le ciel est pur et pl~ d'étoiles, comme il y a deux mille ans. Comment vont mes enfants? Et Raoul? Est•il vivant? Comment va+il? Avant de m'étendre pour la nuit je contemple mes trésors: mon livre de Pritres, ma petite relique et une petite:: feuille d'arbre ramassée dans la cour (où il n'y avait pas d'arbres). Le vent saru doute l'a apportée pour moi, c'est le témoignage du miracle 4c la nature, et je vois dans cette petitt feuille le signe d'un espoir incompréhensible... ' 67
F1STE DES \'ALOIS Jsabe1le d'Este attachait à sa robe 609 boutons d'or, François 1er se servait de drap d'or en guise de toile de tente, c'était à la Renaissance. Séduits, une fois encore, par le faste impérissable des Valois, les couturiers viennent d'y puiser la source d'une inspiration nouvelle et d'en ressusciter la prodigieuse élégance. A ga11cbt: k manteau dt Jacg_uu Fatb, vlritabk manttau dt Cour ut tn vtlour.1 pourpre à partmtnt.1 dt 11air. Ci-dunu : ductndant du toqutr dt Fran;oi.r ] ", lt chaptatt dt S u1..annt Talbot tri ttt fiutrt vtrt Jombrt piqul der plumu d'un fat.fan, Lu gant1, rn vtkur.1 tl drap, bordtJ dt frangu 1oyt1ut.1, .1ont dt Jean Du.û..1. 69
70 --- Un col hautain, dt1 manchu arrogantu, 1ur et manttau aux llritl dt vtlour, brunu. Baknciaga tn acc1ut k volume par unt minu.rcuk coiffurt à pampillu, Si actuel que 1oit et/ autre tnJ'tmblt de Balmciaga, comment nt pa1 (poquer, RJUI k tog_utt et la courte cape, l'ombre du tligan/J mignon, dt HenriJJ?
SouJ Jon pelage de &,nx, la robe de Schiaparrlli, en jtr1ey acitr tt k feutre btige q111 la complète rapptllmt, avec uprit, lt coJ/ume du arbalttritrs. Lu opultnts manteaux du JeignturJ ont dû suggérer à Dior l'audace de eu manchu démuurlu ainJi tptt J' allianct de la Joie tf du velo«r.r. 73
'!'.: 74 L'btrmint /tnroult au col tl aux poignt/J du man/tau tn vtlourJ vtrl tmtraudt d, Carvtn, trt1 vague rur unt ampl, rob, blancht. Styl, monacal du .1ombre man/tau dt Gri1, où /agrafe unt capt curitu.1tmtnt carrft, Toque dt vtlour.1 noir, en cœur, dt G#b,rt Oret/. ÛIU coiffure dt Jantltt Colombitr, en pannt ro.1t tl noire, ornü â un bijou, prltt aux vùager du Parùitnnu l'tltganct gravt d'un Clouet,
76 PAR llrnll QUEFFÉLEC Normalit n tt agrlgl, ce Fini.ftlrùn doit le mtilleur de .rts ro,na,u à .ra Brttagnt, En lui empruntant .ron Recteur de: l'ile de: Sein le cinlma a placl lu foulu en face d'un du plu.t hllouva,rf.r problètnts de l'âme. En passant au cinéma, le roman que j'avais appelé Un Rtrte«r de l' Ile de Sein a changé d'état civil, et il est devenu Ditu a brsoin de.r ho1n111tJ. ~i découvrit cette dtmièrc formule? Fôt-cc le metteur en scène, Jean Ddannoy ? ou l'un des deux inséparables scénaristes, Pierre Bost et Jean Aurcnchc ? Mais peut-être naquitdk comme il est plus vrai.sc:mblablc, dans une sfanct de travail collectif. En tout cas, mainunant, elle s'impose... * A l'annonce du nouveau titre, plusieurs se récrièrent. Dieu n'a pas besoin des hommes. Ou, quand bien même, dans uncttrtaine mesure, on pourrait dire ou estimer qu'il en a besoin, les hommes ont mille fois plus besoin de Dieu. C 'est là-des.rus qu'il faut insister ; et de cette manifre que vous exprima. avec rigueur le sens du livre auqud le cinéma s'intéresse. QJ:!e montre Un R tclt1trdr l'I k dt Stin, sinon la nécessité pour les hommes de sarcler avec Dieu un contact permanent? Voilà, sur une ile perdue, toute: une: pauvre population de naufrageurs.pêcheurs qui s'abandonnent à l'angoisse chaque fois qu'ils restent sans prêtre, chaque fois qu'ils n'ont plus de: cérémonies religieuses pour leur éclairer, pour leur allumer cette présence de Dieu qu'ils continuent de sentir mais, comme honteuse: d'c:llc-mèmc, qui évite soudain de paraître au grand jour. Et les mécontents avaient rapidement fait de: conclure: qu'il Y,_.avait de l'hérfoe là-dedans. Ditu a bu oin des,.. hommtJ, à la lettre et au figu ré, ce n'était pas un titre: catholique:... Et l'on rappelait qu'aussi bien le metteur en sctnc, un des deux scénaristes, et l'interprète: principal, étaient protestants. Mais les cinéastes et, avec eux, tous ceux qu'ils amenaient à leurs raisons, rendaient coup pour coup. Oui, disaient-ils, les .hommes ont besoin de Dieu, et sans doute beaucoup plus : s'ensuit-il que notre affirmation soit inexacte:? Pourquoi nous serait-il interdit d'attirer l'attention sur un point que trop souvent on laisse dans l'ombre:? Vous nous renvoyez au roman? Cc qu'il montre, nous ne vous le DIEU A-T-IL \1RAtUE:\rr BESOll~ DES UO U U ES •) faisons pas dire, c'est " toute une pauvre population de pèchcursnaufragc:urs qui s'abando1111cnt à l'angoisse chaque fois qu'ils restent sans prêtre... " Avc-z.-vous seulement réfléchi à la richesse de la formule: Ditu a bt1oin du hommtJ? Vous doutC'Z.-vous de toutes les propositions qu'on peut successivement en inférer? Et par exemple Dieu a besoin de prêtres? Oui, parmi beaucoup d'autres sens, Ditu a buoin du b<JmmtJ cela veut dire Dieu a voulu avoir besoin qu'entre les hommes et lui s'interposent ctrtains hommes. A la rencontre de cc Christ qui se détache de Dieu il faut que: se détachent de: leurs frères, pour l'accueillir au nom de: tous, ceux qui se tiennent pour choisis. Choisis par Dieu et par les hommes... Ainsi vont exactement les choses dans le: roman... De sorte que c'est vous, c:n réalité, qui manifesteriez peut-être cette tcndanct protestantedont vouscroyez devoir nousfaire: un reproche. * Le titre Ditu a bt.roin du h<Jmmu ne trahit certainement point, à notre sens, un livre qui prend pour épigraphe: la devise Stat Pirlult Dti et .rudort pltbi.r, "Debout par la gràce de Dieu c:t par la sueur , du peuple", tracée: sur une: pierre: de l'actuelle église de Sein. Et, lorsqu'on met en rapport la formule: Ditu a buoin du hDmmu et l'exaltation du rôle d'une élite humaine, chargée de rapprocher leurs frères trop faibles de l'immensité de Dieu, j'ajouterais volontiers que le titre rend peut-être: mieux compte du roman que du film. Le: Thomas Gourvcnnc:c du film a l'air, quand un véritable _prêtre débarque sur l'île, de retourner dans le rang sans grande difficulté. Comme si, dans son rôle: précédent, il avait été uniquement choisi par les hommes, nullement touché par un appel divin. Si dans son cccur avait c:n effet retentit la voix de: Dieu, peut-on croire qu'une étransc oppression ne l'assaillirait point au moment de rcnonctr à des fonctions sacerdotales, usurpées ou non ? Le: souffle du larg c éclate sur sa fact radieuse, plutôt que ctlui de: l'farrit-Saint, quand il gouverne: par bonne brise:, dans lrs derniers instants du film, sa grosse: petite: barq\!e goémonié:rc:... 0 Pourrait parler ainsi d'une influence protestante cl ne pas ~sidérer comme essentiel le scrupule affiché par les scénaristes qui, CO urne pas scandaliser le public, crurent _impossib!e de sui_vre. le Po man jusqu'au bout. Dans U11 Rectwrdt I lledtStw, le sacnstam- ~chcur allait jusqu'a dire la messe. Audace bien singulière? Audace ~urtant logique dès lors qu? la fin le. pc~sonn_age dc~'enait prêtr~. Dieu souriait à une de ses crcature~ qut lm avait force la mam et il \'amnistiait de sa fougue excessive. De.puis le début, \'~sprit de '?icu 'tait sur Thomas et peut-ètrc cc dernier, rebelle aux mtrospcct,ons ~itadines, \ïgnorait-il. cependant l'Esprit de Dieu était sur lui et ne le lâchait pa~. Dans le roman et dans le film, nous nous trouverions donc en face de deux log iq ues rel igieuses di/T(:rcntcs ... Est-cc bien sùr? Qgand il s'agit d'examiner le fi!m sous_ cet an$lc, nou.s en som.mcs ré_duits à des conjectures, à des sunples _impressions. l~1cn ne dit apre~ tout que cc pêcheur goguenard qm, en compagnie de tout son v1llagc, va 1 cter en mer le corps d'un suicide, rien ne dit après tout que !"Esprit de Dieu invisiblement ne \'enserre. Demain, apri:s-dcmai~, que se passcra-t-il quand le prêtre véritable retournera sur le cont1icnt? Thomas Gourvenncc a donné sa parole de ne plus usurper les fonctions sacerdotales : que pèscra+ellc devant les supplications !c ses frères et, peut-être et surtout, devant l'immense besoin qui nonte en lui de transmettre aux autres. malgré son indignité intd- :ctucllc et morale, le mcss.ige de Dieu? .t, dans ces perspectives, nous trouvons, à un autre endroit du film, ,es images-jalons vraiment bouleversantes. Lorsque Thomas ,ourvcnnec, debout devant l'autel dans ses haillons de pêcheur, les 1cds nus dans des sabots, s'apprête à répéter la messe. Convaincu l'infirmité de sa nature humaine, il se dit qu'entre lui cr Dieu :st désormais un point solidement acquis et qu'il n'y aurait plus -u de s'en inquiéter d.ins le détail sans se montrer A:igorncur. l! n'a 1s de belle ch:isublc, mais Dieu le prendra tel qu'il est, dans sa nue de pauvreté quotidienne. Dieu a be.roi11 des homme.r. . J une façon génfralc, d'ailleurs, il serait vain de s'appesantir sur s influences catholique ou protestante qui peuvent se rencontrer , jusqu'à un certain point, se contrecarrer dans le film. ~ e les )('.cialistcs de la petite histoire du cinCma se passionnent pour le roblèmt. Les autres, aSSC'L. vite, doivent regarder plus haut. .c film Ditu a be.roi11 dt.r ho1m11t.f propose une leçon d'exaltation cligicusc. Recevons-la au défaut de l'àme, dans cette z.onc indéc,:isc JÙ Hottent tour à tour le scepticisme et le désir de confiance. Ceci •'est pas la bond ieuserie dont il ne demeure rien, le plus souvent, ,1u'unc honte d'avoir été berné... Dieu a besoin de la bonne volonté humaine. Affirmer qu'il a besoin des hommes n'est pas un manque de respect et ne limite vrai~ent pas sa toute-puissance. Car cela revient à dire que Dieu aime l'ètre qu'il a créé et qu'il lui garde sa paternelle confiance. Qge rien decc qui se passe sur la terre ne le trouve indiffèrent. Qg'il a besoin de savoir que l'homme ne prostitue pas cette liberté ni cette grandeur qui sont en lui. Le Dieu qui a besoin des hommes n'est pas celui de tel ou tel philosophe, potentat qui crée le monde pour se distraire et l'abandonne à son destin. C'est le Dieu de \'ancienne et de la nouvelle alliance, qui ne: peut se résoudre, malgré leurs fautcs,àcondamncr les créatures, et, dans un acte dont la grandeur n·est pas à notre portée, envoie son fils sur la terre et le lais.~ mctlrc à mort, afin que le sang du Juste rachète l'humanité entière. De quelque indignité que les hommes puissent se rendre coupables, rien n'cmpèchcra plus qu'il n'y ait eu un jour un homme appelé Jésus, cruci.fié, au terme d'un procès ignominieux, sur une colline des faubourgs de Jérusalem. Pères et mères de Cami.lie haussent volontiers les épaules devant une ~ne de la Bible, celle du sacrifice d' Abraham. Leur amour paternel :t .maternel s'insurge devant cc qui leur semble un cruel caprice du Sngncur - demander à un père d'immoler son jeune fils, - la veulerie d"un homme trop dévot- exécuter un ordre divin contraire à tous lc:s enseignements antérieurs... Ils ne réfléchissent pas que cc sacrihce, non conrommt, dont la seule idée fait crier les nerfs, est d'abord un avertissement. Dieu se donnera un jour un ordre qui ne le cédera point en cruauté à celui que reçoit Abraham, et il l'exécutera. Jésus ne sera point immolé en effigie, ne sera pas conda1,mé à mort par conlUmacc, ne sera point gracié à la dernicrc minute, il mourra, et dans une espèce d'abandon toial. Le sacristain-pêcheur du film encourage ses compatriotes à chanter plus fort que le reste, dans le Credo, le" Et homo f,zc/1{.f e.rl ". (c Ça prouve que Dieu avait peut-être besoin d'être homme pour être Dieu. » Etce lan_sagc, à juste tit_re, choquerait un théologien. Le " Et homo J1zct11.r est " éblouit le sacristain-pêcheur. En ne s'incarnant point, Dieu ne pouvait sans doute cesser d0étre le ToutPuîssant, l'éternel créateur du monde, mais, aux yeux de cc pauvre en esprit qui sent sa religion avec une poignante exactitude, la vénération des hommes n'aurait pas eu, dans cc cas, le même caractère. Parce 9uc Dieu s'est fait homme, les hommes ne sont nullcmentautori~ésenvcrs lui à une nouvelle et orgueilleuse familiarité, mais dans leur prière la crainte peut céder à l'espérance. Dieu n'a pas joué le souverain qui sort de son automobile, quelques instants, pour cimenter avec une truelle d'or la première pierre d\m édifice. Dieu est descendu dans l'infini détail de la vie et de la mort humaines; il est nt dans la pauvreté, il est mort dans les transes; il ne s'est pas contenté de rapports officiels, il a vécu de l'intérieur, dans le déroulement du temps humain, scion les ressources physiques humaines, toute la condition de l'être qu'il avait créé.. ~ Entre \'homme et Dieu, depuis la mort du Christ, existe une solidarité manifeste et magnifique. Et pourtant, à certains é~ards, hommes et femmes de 1950 se trouvent dans la même attitude que cc personnage de la première scène d 'Athalie, Abner, qui n'aperçoit plus sur le monde la marque de la protection divine. La formule Dim II besoi11 de, homvze.f tombe à point pour redresser certains courages. Dieu qui veut le bonheur des hommes a besoin que les hommes lui apportent leur aide, mais c'est lui, à toutes les époques, qui assure tolllc la première mise de fond. Nulle malédiction particulière nt menace le monde moderne. • Les armes atomiques, les camps de concentration, ont mis a la mode les cavaliers de !'Apocalypse, mais, quels que soient les horribles prestiges de la puissance de destruction que leur science a confcréc aux hommes, cc serait lâcheté, cc serait déraison, de penser que le ,t:las va sonner pour la terre entière Nul ne peut annoncer \'avenir S11ile 1mye 148. Pierre Fru,w; et Dauiti Güi11 dmt.r rmt .râ1u du ji/111 de Jum Delmmoy. 77
1 . Coffret de Balbrock. 2. Seau de Christofle.. '.t . Cubes à rafraichir. Maderna. 4. Oodri« de Christofle. 5. Lithographie romantique. Devoluy. 6. Coupe de Grorge Pesle. 7. " Fille d'Ève" de N~na Ricci. N . Vase de Daum. George Pesle. 9 et ,o. Edition miniature d' "Alice in Wonderland ". Brcotano's. , ,. Édition romantique. Librairie ''LcsArcadcs". 12.Staffordshirc. Acanthe. 1:J. Timbale. J. Été. H. Étouffoirs à cigarettes de Keller. 15. Cendrier en agathc de "La Taillerie de Royat'". '"· Ponc-tcwtsde Keller. 17. Dessous de verres. Kirby-Bcard. 1s. Tire -bouchon pliant. Hcinkélé. 19. Néctssaire pour fumeurs. Chriscoflc. 20 et 21. Thermos et moutardier de Hcinkélé. 22. Napperon de Art Décor. 23. Sonnette de Keller. 24. Compotier de Damiot. 2s et 26. Couverts et .salières de Christofle. 27. Flacon de Balbreck. 2N. " L'An o.ilinaire lrançais "'. Les Arcades. 29. Flacon de Daum. An Décor. 30. Répertoire à reliure aimantée. Pasque. :11. Lampe de Devoluy. :,2. Porte-mine et stylo en agathe. Hermès. :, :1 à .'17. Briquet de table et cc:ndrier, pendulette, boîte à cigarettes et miroir de Cartier. 3 N à 40. Trois pendulettes d'Hermès. 41. Boîte à musiqm rormant coflret pour les cigarettes. Acanthe. 1. Gant-manchon d" Hermès. 2. Écharpe de Schiaparelli. ·1. Pendants d'oreilles en jais de A. Chocarne. 4. Sac !e Ffrest. s. Peigne écaille et or de C.articr. 6. Tube à ouge, or et argent, de Fred. 7. Étui à cachets de C-a rtier. s. et 9. Êmi à cichets et tube de rouge à miroir ntérieur de Yendis. 10. Étui à cigarettes en argent de r:rcd. 11 à 17. Briquet, boîte à parfum, briquet-tube, anity-casc, stylo, poudrier en or et saphir gravé, tube rouge en laque noire et corail, de Cartier. ,s. l:.charpe n taffetas de Schiaparelli. w. Sac pcrl( de jais, de :vlorabito. 20. Ceinture de Ûlrtier. 2 1. Vaporisateur ;le sac de Gucrlain. 22. Bracelet d'or de Vendis. 2.-i. Chaine" fers à cheval" d'Hermès. 2~. Une montre d'or que translormeot trois bracelets interchangeables. Acanthe. 2a. Montre or Jaegcr. 26. Montre or Omega. 27. Sac du soir à termo1r en brillants. Morabito. 2,-. Echarpe et gants rayü, montre à bracelet rigide d'H ermès. 29. Montre-breloque d'Hermès. ao. Montre en or Jaeger. 31. Clip d'Hermès. 32- Breloque, perles dans une sphère d"or, de Fred. 33. Clip d'Hermès. ,. Coussin pour !"auto. f.ouchcr-Crttcau. 2. Volant en matit:re plastique. Brevex. :1 et 4. Brosse tonnant trousse et" train-case" d'innovation. s. Nfressairc de toilette avec pochette pour la robe de chambre. Les Trois Selliers. 6. Sweater et cardigan Korrigan. 7. Mounes de Eut'. s. Plaid de Goyard. 9. Parapluie de Henry à la Pen.sic. 10. Mules, à la Bouti9uedeSchiapardli. 1,. Trousse de Sadd Ier. 12. Miroir grossissant pliant. George Pesle. ,.-, et ""· Cendrier et trousse de f.ouchcr-Créteau. 1:;. Thermos de Saddler. 16. Étui à cartes d'Hermès. •7. Trousse dï3.li-z.abeth Arden. 18. Vaporisateur " Marcel Franck ". George Pesle. u. " Visa" de Piguet. .2 • Eau de toilette de J. Grinc. 21. Sac pour le golf de Keller. 22. Tête-à-tête de Maquct. 2,-,. C.arréde J. Griffe. 2-'I. Sécateur d'Hermès. .25. Ceinture de P. Haute1euillc. 26. Etui à peigne et brosse de Keller. 27. Pcnduleucd"Acanthe. 28. Radio portative. Innovation. 29. Robe de chambre en lainage cachemire d'Anam. :10. Trous.~c de toilette de Pasque. PO UR LE PL .\ 1SIR DF] FA I HE PL AIS 1H 196 IDlJES DE CADEAUX POLII ELLE 8 • 10 i (0 '2 l ■"il 15 16 17 " 22 1 1 j 33. 7Y
0 16 lo.1~ 23 ~------u:::: = 24 ., liiiiï 1 ::, r ~i >- .. I ' ~ ( 30 ,,-,- 0 .. ,, ~ 29 PO ~R LUI 'I . Dunhill. Blague tabac soir. 2. K.irby Bca J. Coffret cigarrttes crocodile. a. Keller. Etui arg lt pour boite allumrttes. 4. Dunhill. Pipes"Salaan '. :.. Kirby Bra.rd. Flaminaircpourburcau,crococl· e, u. Jnnovation. Etui bridgr. 7. Dominique l~ran •. Boîte d'étui d'allumettes avec sujet imprimé à a demande. u.n. 10.·1 1. Delaire. Etui bridge, rouler•, étui "Canasta", échiquier de voyage. '12. Antoit ,, Canne pour les courses, hauteur réglablr. ,. . Librairie George V. Ouvrages traitant du chcv . '14. EtsCrovctto. Le Porto, le Cognac. .. :.. Rag! . Le Whisky. 111. Kirby lkard:Shakcrctgobdr . '17. Innovation. Poste radio Emerson. 'I . Petrossian. Caviar, 'li►• Meyro...-it7.. Jumel] . 20. Goyard. Articlrspourchiens. :o. lnnovatio . Brosse nécessaire dr toilent. 22. 2:1. Central c 5 Marques. Etui à cigarettes pour auto avec allume r et trousse à outils. 2-41. Hennès. Cravache. 2 • Tunmer. Raquetteet balles. 2tl. 27. Hermès. Etrî, i et fouet. 2u. Kindall. Couteau de vénerie. 2 . Maison du Golf. Putter. Balles 69. ao. ai. a Bousquet. Articles de pèche. 1. Grui:-1. Ardoises peintes, début XVIII< siècl 2. Jean Eté. Boîte cigarettes pendulctt(, métal dor a. Gucrlain. Mouchoir de Monsitur. -,;. Maque Coupe-cigares. :.. Kindall. Couteau wus usage u . .,_ Ciné-Grim. C1mcra Foca. Téléobjectif. 1 Keller. Gourde argent. "· Boutons manchettes , Van Clccf, Mauboussin et Bouchcron. 10. Ge mai ne Macé. Brosscs ivoire. 1 1. Maquct. Prndule1 heures universelles. '1 2 . Maqucl. Stylo et fum cigarette onyx et or. • a . 1.\. 1 :.. Stylos et port mines dt Mauboussin, Boucheron et C1rticr. 1 1 • 7. • B. Maquct. Portcfruill~. 111. Keller. En cigarettes galbé argent. :u• u. Montrrs or de Va Clcef et de Bouchcron. n. Préscuté par Claud Dcricux: Chronographe or "Ulysst Nardin". :u 2.-.. Guillcrmin (rrpréscntant). Montrrs de" Patr1 Philippe". 2:;.. 2u.2,. 2u. Emis cigamtrs rt bri qurts dr Mauboussin, dr Van Clrd rt de Cartier 29. Hermès. Prndulettr cubique et baromètrt 'I. Tunmer. Gilet laine rayures. 2. Washingion Trtmlctt. Cardigan shetland. :1. Kindall. Nécessairr ra.roir sùrcté. 4 . Dorian Guy. Chemise oxJOrd. Cravates tricot. s. Gucrlain. Flacon Jicky. t l . Kindall. Blaireau manche ivoire. 7. Innovation. Valise cuir pour avion. u. Washington Tremlctt. Pyjama crêpe de Chine. n. llcdand Blue.Chaussettes fil. 10. Patou. Eau de cologne "Colony". '1 ·1 . Innovation. Boite à boutons. ·12. 1:1. Kni1.é. Mouchoirs cachemire. 1-s. Lanvin. Chemise flanelle. 1 s. Kingdom. Cravates soir, cravate laine et Clip cravate or de Le Lcvreur et Lcfébure. m. Lanvin. Echarpe laine. ·• 7. Antoine. Canne java. ut. Antoine. Parapluie à l'anglaise. 1 ,,. Dunhi\l. Briquet·' Savary" 20. Kni-d. Gants renne. 2 1 . Washington Trcmlett. Gants phoque. n. Red aod Blui:-. Blouson daim. 2:1. Guerlain. Vaporisateur étui crocodile. 2~. Hcnnès. Ceinture box. 2:;.. looova1ioo. Serviette box. 2 0 . Kindall. Semainier de rasoirs. 27. Hcllstern. Mules. 10 -■-20 - ( 1 I ·•. Il I· • • - ,, Hl ..
82 POUR L•JS CII.\PEAOX IIAlllLIJÉS rrOUT NOill TOUT BLANC ou NOil\ ET BLANC Jacques Fath lance tme lig,ue très neuve avec ces gra11d.r plateaux ondulé.r, inclinés et projetés en avant. Ctlui-ci est pari des plume! du cygne Marie-Christiane poJe droit au-dessus du front ce tambourin en duveti11e blanche. La voilette aux mouches noires est fixée par un bouton cloulé dejais Le 111ouve111mt adopté par Maud Roser dégage lu côté, el plonge dél1béré111ent 111r les yeux. Noir et blanc1 le manteau de Kotler aSJocie l'astrakan et le vùo,z
Plume de cygne et plume de di11de se renco11trent sur le chapeau de Jacques Fath. Sa forme irrégulière est typique de ces grands plateaux. Avec ce chapeau en velour.r) Le Monnier reste fidèle aux bords découpé!, arqués autour du visage. Etole de Max A. Leroy en martreJ de France. Toute petite et ro11de la toque en satin de Gilbert Orcet est fendue sur lefront qu'elle recouvre à demi. L "étole en vison blanc est de Révi/1011. Mouvement en hauteur de la toque de Legroux, e11 velours coulissé, piquée d'un plumet de paradis. Gm1/s d'A/exa11drine. Echarpe enardplatiné de Max A. Leroy.
86 [A ducheue de Windsor, prête à sortir de l'bôul q11'tllebnbiteà P~rLI, rut de la Faisa11dtrie, ut iitut d'u11 tailltur tt d'un palttot en larna1,e bleu de Baltnciaga tt coifftt d'une pttite toque en feutrt de Rtboux. lil H~tllE~~E DE WIND~~ll La duchtssc de \Xlindsor a reçu cette annét d'Amériqu un nouveau titre - presque aussi difficile à porter qu le sien - celui de « la femme la plus élégante dt monde». Comme elle est aussi la femme la plus aimabl du monde, la duchtssc de \Xlindsor a bien voulu s. prêter à notre indiscrétion lorsque nous lui avon demandé de nous ouvrir ses armoires, ses tiroirs et se coffrets afin de nous livrer les secrets de son élégance Aussi sommes-nous en mesure de vous rapporter que 1 goût qui caractérise sa façon de s'habiller est celui de 1. simplicité· tailkurs stricts, chapeaux sans ornements Ces chapeaux, Reboux et Paulette les lui font petits e· sans bord, et le même modèle est parfois répété en cinq ou six tons différents. Ses couleurs préférées sont le bleu le brun, le rouge. Sa couleur détestée: le vert. Ses robe~ du soir sont généralement courtes: clics ne dépassent pas la cheville pour les diners. Ses couturiers de prédilection sont Balcnciaga, Dior, Schiaparelli. La duchesse ne pratique qu'un seul sport: le golf. C'est pour lm qu'elle s'est composée toute une série de tenue~ où triomphent la laine et le twttd, avec jupes, sweaters et cardigans. Jamais de pantalons masculins, même à la campagne; jamais de shorts, même à la mer. Che2 11 n 1 ~ t~ ~ ~ E n E r É l É o A N t E llr un déjttJ11tr, la ducbure de Windsor portera cu chau.uum de daim ·r auxqutlltJ le daim du sac ut assor/1, St.11,a11t1, fqujqurs assez/0111,1, t de dob/is btit,t, sans autrt fa11tai11t qu'une p,qûrt à la main. Sur le ucboirdemouutlinedesoiebtigt,le Wde Wal/udoubltlt W de Windsor. Pour le soir, du t.1rarpinJ de s11tii1: btige de rhn., Gtorgette, noir de rbn,_ Ftrra1,11mo. Dts 1,mtts en 1,laré blaHcde &,lmciat,a, d'autrt.1 tn sarù, 11oir. U11 lvmtail tll p/11mt.1 d autr11cbt. Lt vanity-ease (dont 011 rnit ltsditails sur lapagede1,a11cbt) ut u11œufw or do11t l'am,wu ut cloult de diama11t1. Pour l'aprù-midi, r'Diâ u,1 du urarpùu 11oirs tf 1u11is que la duchesse }orle artc du bas de UJlon 1a111 rt11fort mai.J aiu co11t11rt. Lt sac ut ét,alemmt tn cuir 11tr11i noir. ùs t,ants sont en doblL/ bla11c, le mouchoir tn mousseline bleu pâle. Lt poudrier d'or ut i11cr11Jtt de cabochons dt couleurs. Lu mouchoirs 1011I la 1,rm1de passion de la d11rbt.11t de Wi11dsor. Une li111,trt lu lui fait 1ptâalt11un.1 da11s !t.1 mo11.utli11t.1 dt sûtlts plus /i11t1tt dt toutt.1 co11ltur1. Ils 10111 IOUJOllrsrhijfrts tt ji11emmt brodés. La Jurbe11e porte parfois l'u11 d'tux autour du cou, enroull à u11 rollier dt ptrlts. S7
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