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36 LAPOUDRE11 PEAU FRAICHE" CARON LA POUDRE "PEAU FINE" CARON LACREME DEMAQUILLANTE CARON * SANIE .DELAPEAU REFLET.DUTEINT REFLBT.DEBEAUIE C'EST LA COUPE QUI FAIT LA NOUVELLE )IODE •La mode 19p est une construction-ou pour mieux dire: une architecture. Elle a le dépouillanc:nt et la pureté d'un ttmplc. Le détail n'est jamais une: fioriture. Il entre dans la structure: memc de: l'cnsanblc pour servir à l' achèvrm.cnt de la silhouette. Les grands crb.tcurs de la couture veulent cette année avant tout une silhouette mince. • La coupe est devenue pour eux l'csscntid. Ils idéalisrnt la ligne par une multitude de détails d'accompagnement, légers rt spirituels, tels des manteaux transparents qui glissent des épaules, des étoles, des écharpes, des boléros qui se font capes, des pans et des tabliers. • La silhouette la plus nouvelle adopte la forme de l'ovale, ou plutôt du double oval: qui s'épanouit à deux reprises : au buste et aux hanches pour s'amenuiser à la taille et vers le bas des jupes. Us manches participent à cette ligne. Elles continuent l'arrondi des (paules par un mouvement galbé qui va en s'affinant vers le: coude ou plus bas, sdon les cas, sans jamais atteindre: le poignet. Il n'y a pas de manches tout à fait longues pas plus qu'il n'y a de bras totalement dlgagls. • Les bustes sont très modelés, les seins sont haut placés, bien sfyarés et soulignés par un mouvement à peine csquisst qui les rehausse encore et fait songer au Directoire. Tout de suite, cependant, la mode sr dégage de cette: réminiscence.L'ampleur n'est pas sous les seins, tout au contraire:. La silhouette est moulée jusqu'à la taille qui demeure: fine, bien à sa place, un peu plus basse derrière. Les hanches sont le deuxième point d'appui de 1a ligne ovale. Elles s'arrondissent, se galbent sans excès et surtout sans heurt. Les poches qui sont devenues sur les robes des fentes à peine devinées, s'ouvrent à la hauteur des hanches et lcs femmes, en y glissant leurs mains, affirmeront encore par leur geste désinvolte l"épanouisscmcnt de cet ovale. Tout de suite après les hanches, la ligne: rrntrc: en tonneau, et ctci aussi bien sur les petites robes du matin que: sur les jupes du tailleur. Quant au mantc:au, aux c:mman• churcs largc:s et fuyantes, sa ligne un peu rcssc:rréc du bas accompagne celle: de: la robe:. Nouveau venu, le: manteau 3/4" à la coolie " a une attache de manches un peu plus classique, très large, Cc paletot est également plus (troit en bas qu'à la hauteur des hanches. Il précise en outu la tendance des robes et des manteaux, le dépouillement de l'encolure:. Le "coolie" s'accompagne d'un simple: pied de col. • Les tailleurs sont parfois encore plw révolutionnaires. Ils s'assouplissent et abandonnent souvent non srulancnt les cols mais encore les revers. Et l'on pourra au printemps 1951 s'en aller par la ville en grand dtcollc:té dès neuf heures du matin. Les robes sont aussi généreuses. Elles dégagent le cou hardiment et de mille façons différentes, en le recouvrant partiellement de: piqu( blanc, ou d'écharpes. La robe chemisier et rnbne la robe chandail sont mortes. La plus petite robe est un miracle de coupe et aussi de simplicité. Il y a de nombreuses robc:s man• teau et dcs robes tailleur à demi-basques. • Chez tous les couturiers on trouve des robes-surprises : un tailleur à vcstc stricte dissimule une robe courte dont le haut scintille de: broderie!ï; une petite robe simple à boléro d'écolière se révèle soudain robe du soir courte, d(gageant les épaules; dans une autre, le dos du corsage se rabat pour former une basque nouét autour de la taille, en dégageant un grand décolleté. • ù soir, des étoles et des écharpes jouent sur la plupart des robes, faisant ressortir la minceur de la silhouette:. Elles deviennent souvent des boléros-boules ou des manteaux-ailes de papillon. La ligne du décolleté sc:c et droit s'adoucit de drapés, se fait asym(trique pour ne couvrir qu'une épaule. • Les grandes robes de bal vaporeuses, usent d'effets de transparence et dr voilages, qui acccntuent leur caractère romantique. Il y a des fleurs et surtout des roses partout, en touffes, gulflandes et cascades. Sur le plan des coukurs, le: blanc, le noir et blanc triomphent à toutes les heures du jour. Beaucoup de marine, encore plus de gris dans toute la gamme, des jaunes citron ou caramd, du bleu paon, et surtout du rose églantine, bonbon ou cyclamen, associé harmonieusement au noir. 37
VOICI LA ILes .,.__,. ......... dqaiJeat la •-e. La e.a.-nu-e se d~veloppe a• ltas de 19Epa111e. = 1::: :...:.~ •• doa:" NOUVELLE CHRISTIAN DIOR BALmlAGA Les épaules sont souvent nues. Le baste est prisonnier du eorselet. La taille est toujours très fine. Les hanches s9épanoaissent. La jupe se termine en fuseau. ALBUM DU PrGAllQ__ OCTOBRB 1910. " Deux lignes en avana: sur la mode ", disions-nous dans ces pagu. C'«a.it un pronostic... Il s'est rblisé.
La ligne malabar. Balenciaga. 40 La ligne vent debout. Lanvin (Castillo). LA CARRURE DÉVELOPPÉE AU BAS DE L'ÉPAULE LE MOUVEMENT BASCULÉ EN ARRIÈRE La ligne paysan. Christian Dior. 4'
Le plastronnant. Pierre Balmain. Le diabolo. Pierre Balmain. L'amphore. Marcel Rochas (Bill). LE BIJSTE PRISONNIER DIJ CORSELET LA POITRINE HAIJT PLACEE Le gilet croisé. Balenciaga.
Le grège sur gris. Christian Dior. 44 Le citrnn sur noir. Paquin. SPENCERS ET BOLÉROS ACCENTUENT LA FINESSE DE LA TAILLE Le noir sur blanc. Manguin. Le blanc sur blanc. Marcel Rochas (Bill).
La basque nouée. Christian Dior. LES HANCHES S'ÉPANOUISSEN'l' LA JUPE EST TOUJOUUS FUSELÉE L'amphore. Paquin. Le panneau en biais. Dior. La tunique. Robert Piguet. EN UÉSU~IÉ. I•AS DE UÉVOLUTION lUAIS UNE CONCEt•'l'ION TOUTE NOUVELLE DE LA COUPE 47
48 D~ UXcorL~[RS POLR ETRI D\1S LE TON Partout du gris et des tons si effacés qu'ils semblent à peine effleurés par une couleur. Un grand brouillard, mais infiniment nuancé, s'est étendu sur la mode. On est tenté devant certaines nuances, d'y voir plus une idée de bleu qu'un bleu, plus une idée de jaune qu'un jaune. Il serait même vain, pour beaucoup d'entre clics, de chercher à les définir autrement que par des approximations empruntées au vocabulaire réservé aux pierres et aux insectes. Cependant quelques tons ensoleillés se détachent de cette brume et l'on dirait que c'est pour en souligner l'éclat qu'un noir toujours les accompagne. Le noir décidément n'a plus peur de l'été, et les couleurs les plus franches ou les plus dC:licatcs ont été recherchées pour lui tenir compagnie dans quelques-unes des tenues les plus élégantes que porteront les femmes dès les premiers beaux jours. Le plus souvent c'est la jupe ou la robe qui sera noire, la couleur ne venant s'y ajouter que sous forme de corsage, de paletot, de boléro ou de corselet avec la fraîcheur d'un rose vif ou d'un blanc pur ou la sobriété d\m mastic ou d'un écaille. Quelquefois c'est seulement une écharpe qui vient apporter à la robe sombre sa touche de lumière. Être cc dans le ton » nécessite ainsi ,aujourd'hui, deux tons. u; NOIII ET LE BLHC HOHEHT l'Hil'ET n'a mis sur cette robe-manteau, en srossc soie noire, qu'un seul revers immense. Il est en shantun8 et les gants lui sont assortis. ,1,1.cQuES t',1.T1t destine aux soirées 8.ésantes cc manteau, vaste de col et d'emmanchures, en taffetas-shantung beisc qui laisse apercevoir la robe.
LE NOIR ET LE ROSE c:umsTrAN omn. Les petits paletots vous accompagneront tout au long du jour. Ccluici, en faille, sera, pour un diner simple, le complCment coloré d'une robe en lainage noir. 11,1.uo: ~c 1AGA. Cc boléro d'une ligne très nouvelle laisse apparaitre la blouse crois& et nouée de côté, assez. haut pour dégager \7, taille. Union du drap noir et du taffetas rose. KOHEKT 1•1Gu•:T. La vogue des écharpes a fait naître !'écharpe trompc-l'œil évoquant, de face, un illusoire manteau. Elle se porte sur un corsage en faille. Chapeau Su1.annc Talbot.
JEANNll LAF1\U~JE LE ~Olll ET LE i\L\STIC .1EA.XXE LAt1,u1tt1E coupe dans une gaze alCOuticnm: beige cette veste, ample comme une cape, cfont les courtes manches et le col sont pris à même le tissu. Le dCCOllcté du fourreau de crêpe noir n'a pas d'épaulettes. Deux poches lui donnent la ligne amphore. c11n1sT1.1.x umtt compost un ensemble avec cc petit paletot, en épaisse soie noire, entièrement drapé sur les bords, et cette robe de même tissu,sans Cpaulcttcs, boutonnée dcv:mt. Un invisible corselet laisse seulement apparaître de larges épaulettes et une rose blanche. PIF.KR•.: n,u.,e,u~ po.-.c des boutons de strass en forme de cœur sur cette robe de crêpe noir dont le drapé, en tablier, remonte en arrière et st termine par deux pans d'Ctoffc. Le manteau de lainage noir est bord«: de g ros-grain. Chapcau de tulle bleu à fond brodé. LE ~OIH ET LE 'Olll "
ALW'l'XN. L'asymétrie est la note dominante de cette robe en tussor noir. Le décolleté et le drapé obéissent à cette consigne. Chapeau de Jean Barthct. UJ NOIB ET UJ BL:\~C J•:,1.x n&.."'-S~"i. Une guipure recouvre entièrement cc man• teau de faille noire à l'exception du col et des revers. Robe de shantung blanc drapée à l'encolure. MARCEL HOCHAS voile d'une légère marquisctte un fourreau de faille noire dans laquelle il découpe l'étroite bande gui borde le décolleté. .1,u:on:s 1-·,,..-H. Ensemble en faille noire. Le grand manteau se double d'une faille blanche qu"on voit aux revers des manches et sur les longs parement~. La robe se replie à l'avant. "
JII CQUl'.S CRJFFF. u:s GBIS ~!T U BLANC LANVIN-CASTlLLO .JACQUES GlllFt'E. Une double jupe crée une opposition de volumes dans cette robe de gros-grain gris éléphant. Les manches en sont extrêmement réduites et le décolleté forme un ovale évasé. 1.A.N~·1N. Etroite, malgré son mouvement <l'écharpe à la ceinture, cette robe en peigné gris fer doit son caractère particulier à ses emmanchures três basses. L'encolure est de forme "entonnoir". ••Aqm"'· La courte jaquette de cc tailleur en faille grise est allongée par deux immenses poches gui lui font une seconde basque. Les emmanchures sont '·chauve-souris" et la jupe entièrement plissée. c111us-r1,1.N u10R. Un des modèles les plus typiques de sa nouvelle ligne: importance des épaules, brièveté des manches, mouvement tonneau de la veste, corselet, jupe rétrécie par sa coupe en biais. -• ' •
LE BL.\~C ,s K,U .EXC1,u oA. Tout le charme de cette robe en gaz.c" aléouticnnc" tient dans son corsage dont les manches kimono ressemblent à une écharpe entourant l'ovale du dOCollcté. GJu:s. Cet étroit fourreau, en jersey de soie blanc très simplement drapé, porte sur le côté comme une demi-jupe de faille qui adoucit de sa souples.se la rigueur de sa ligne. J1-:A~ r,1.To11• Manchcscourtcs, peu de revers et beaucoup de poches, telles sont les caracctristiqucs de cette redingote en ,gros-grain dont le tissu se retrouve sur le chapeau. \9
60 r LA CANASTA JEU ALA MODE EVIrI1 EZ CES lfAUrI1ES Nèli pu lin fond de l'Arnenllne où h~l!i lndl91énes lul do11nè1•ent le non1 de " C11n11sta " - ,1ul slgnltle 1,a11ler - ce 1e11 a enthoushu;111é toute l'An1érlc1ue e t ... tout P 111•l11i. •••!"" co11Nlcl~1·111lon.!> 11111 ..-ont 8Ui~·re ••ad■•es.scnt uux Joueur!Oi ">'11111 déjà 11ol1011 de la dh,clpllne Intellectuelle que nécessite tout Jeu. Voici la mainqutnou.savon.rchoi.siepourconcréti.str clairmm1t 11oscommmtairutt no.rtxempla. Il Cet article n'a pas pour but d'enseigner la canasta de A à Z mais seulement d'attirer l'attention sur quelques grandes lois fondamentales tout dernièrement observées et rendues valables par leur application dans un très grand nombre de cas où le gain a été démonlré, en leur faveur, avec un pourcentage de 70 °/0 par rapport aux anciennes méthodes généralement employées. Cc jeu, surtout aux U.S.A., s'est répandu avec une telle rapidité que les experts ont été contraints à un travail hâtif. L'un écrivit son livre en 48 heures, l'autre le fit écrire par un "nègre•· et apprit ensuite le jeu dans son propre livre gui avait d'ailleurs un succès bien plus grand que les précédents traitant d'autres jeux. Bien entendu un joueur entraîné peut apprendre n'importe quel jeu de cartes beaucoup plus rapidement qu'un joueur quelconque. Pourtant nous avons préféré attendre pour pouvoir démontrer méthodiquement la justesse rigoureuse des règles qui vont suivre, car maintenant des joueurs de classe les ont mis à l'épreuve des milliers de fois. Plusieurs parmi les plus grands disaient : a: Si vous avez une pa.ire et 1 Joker et quïl vous reste encore 2 Jokers dans votre mam, abatttt. » L'un d'eux faisait cependant une restriction. Si cet abattage réduit trop la valeur de votre main, attendez un tour ou deux pour tenter d'améliorer. O r les experts a~aient tort, ils le reconnaissent d'ailleurs maintenant : un abattage hâtif a des désavantages. Les avantages sont clairs et facilement discernables. Comme dans beaucoup de jeux on a tendance à se laisser aller à la solution facile. Il faut être très fort pour savoir exploiter les dés:wantages. E,wmplt: Au 4"'" tour le paquet contient I 2 à 16 cartes, votre main est 2.2.D.D.D.9.9.7.6.J.4.4. D'après la technique des livres parus jusqu'à ces derniers mois, vous devriez abattre 2.D.D. Or qu'un joueur abatte cette figure contre moi, immédiatement je bloquerai le paquet. Il est prouvé que j'arriverai à prendre le paquet avant lui avec 1.000 points au moins de gain. Extmplt dt defauJJt: J'ai une main Joker. 2.V.R.R.R.9.9.6.j•j•3• au 3'''" tour je vais jeter un roi~ au tour suivant je mettrai un at_1tre roi. A cc moment mon adversaire abat 2.D.D.D, mon tour arnvc, je bloque le paauet. [l est prouvé que mon adversaire de.gauche dans 7.'i °/o des cas n'a pas besoin de roi. Mon partenaire plus patient a l'avantage C!c jouer avec une main plus étoffée. _Si 1~ lutte pour la possession du paquet est longue nous aurons mfimmcnt plus de chance de le prendre. . . Lorsque les deux équipes ont bcsom de j0 pomts pour abattrc, un abattage hâtifvous fera perdre \'avantagcdanslccoursducoup. Essayez. toujours de donner à votre main une grande souplesse, vous augmenterez. ainsi vos possibilités de réaliser rapidement une canasta. ri y a des cas particuliers. Lorsque votre main comporte 3 ou 4 Jokers vous permettant d'espérer une victoire rapide, abattez. vite sans vous occuper du paquet. Si les deux équipes ont besoin de j0 points et que vos adversaires aient abattu, bloquer le paquet est une sage précaution avec une main qui ne vous laisse pas espefer un abattage rapide. Autre tech11iq1Je dont lu expertJ n'ont ptu pm·lé: si votre adversaire de droite a abattu, ne bloquC'Z. pas le paquet aussitôt, jetez. une carte que vous savez. inutile à vos adversaires, laissant ainsi à votre partenaire l'occasion d'abattre. S'il le fait, les chances de prendre le paquet à cc moment sont strictement égales. Ce conseil, malgré tout, est limité. Votre partenaire n'a pas abattu, v:ous, n'ayant pas de cartes inohcnsives à donner. bloquez. le paquet. Pour clore cet exposé, indiquons à ceux qui ne se sont pas encore intéressés à la Canasta que d'excellents ouvrages traitent le sujet, entre autres ceux de Culbcrtson, de Jacoby et d'Albarran. Tf: Cll ~IQ Uf: ll' U~ COUP DE CHASTA 1 MAIN POUR PRENDRE LE PAQUET. A ya 2 Jokers, 3 au plus. Au moins j 3 canes de la même couleur. S1 votre minimum est 90 aya , Joker. Si votreminimumest 12oaye?.2 Jokers. A) N·abaua pas trop tôt. B) Commcncn de jeter une de vos cartes semblables, si clic n'est pas ramasséc,jctc-L les autres. C) Rcgaràa ce que les autres jettent pour déduire cc que vous pouvn jeter. D)Si vos adversaires abattent bloqua le paquet. EJ Prcna le paquet si vous pouvC'Z., à la condition que cela ne réduise pas le nombre de cartes de votre main. 2 MAIN POUR FINIR VITE. A ya au moins 4 Jokers ou des figures vous laissant seulement z cartd dépareillécs. A) Si vous ava 4 ou 5 Jokers abattC'l.. vite mais employa le moins de cartes possible spécîakmrnt les Jokm. B) Si vous ava des figures abanables pures, faites-le aussitôt que possible. C) Jctn vos cartes dépareillées, même si vous penSC'l.. pouvoir aider de~ adversaires. D) Si les adversaires bloquent le paquet ne changa pas votre tactique, n'cssayn pas de prendre le paquet. E) Si votre partenaire abat, ajouta si possible vos cartes aux siennes et abattC'Z. celles que vous avn conslituécs. F) Si vous pouvn prendre un grand paquet faites~lc et changtt votre tactique en conséquence. PRI SE DR l'AQUt;T 5 MAIN D'AnENTE. Beaucoup de cartes dépareillées et peu ou pas de Jokers. A) Patiente'Z. et voya cc que vous tirC'Z. ou cc que tire votre partenaire. 81 Jeta les dépareillées pendant un ou deux tours, ensuite jetn les cartes que vous estime-z. peu dangereuses. C)Si vosadversaircsont trois 3 rouges essaya de finir le plus tôt possible, peut-être tirera-vous le quatrième. D) Score. Si vos adversaires ont 4.000 pointS et vous 2.000 essayC'l. de finir le plus vite possible. Si votre score est 1.zoo ou 2.600 et qu'en abattant vous n'espfrn qu'un petit gain, cssayn de prolonger le jeu pour attendre un meilleur score. Tout autre facteur étant égal. 1 vos ADVERSAIRES ONT PAIS LE PAQUET, Finir aussi vite que possible avant que les adversaires fassent beaucoup de canastas. 9 VOTA( CAMP A PAIS LE PAQUET. Votre premier objectif est d'assurer votre avantage et garder le contrôle du paquet. Pour .. ::~ ;:~~~~ c~~::;:,r ::~~v:::~trr~::~o:~nt~: A) AbattC'Z. immédiatement si vous n'avn pas besoin de Jokers. Si vous en ava besoin, attendC'l. un tour ou deux afin de voir cc que votre partenaire va jete1. Ensuite abatta les cartes qui serviront pour finir la canasta 8J Jeta les mèmrs canes que votre partenaire car s'il ne peut s·en servir, c'est que sans doute vous ne pourra monte, de canasta avec les cartes de cette valeur. C) N·rssaya pas de saisir le paquet et si c'est n&:essaire jctC'Z. drs cartes qur vos adversaires pt>uvcnt employe1. D) Si votre main possède beaucoup de cartes pouvant servir à vos adversaires bloquC7. le paquet si vous n'avn pas besoin de Jokers pour finir. canastas en prenant dans le paquet autant qu·il est nécessaire. A) Après avoir pris le paquet, n'abatta pas trop de cartes à la fois. Garda dans votre main 5 ou 6 cartes de plus que votre adversaire de gauche n'a dans la sienne. 8 ) Donnn à votre partenaire le contrôle du paque1, en abattant des carte~, espérant que votre adversaire de gauche va donner la carte qui permettra à votre partenaire de prendre le paquet. C) Jetn seulement des canes peu dangereuses, même celles que vous avn la possibilité d'abattre. D) N'csuyC'Z. pas de finir le jeu, plus cc sera long, plus vous réussirc-L de canastas. El Ne complétC'Z. p.1s avec des Jokers sauf si vos adversaires sont près de la fin. 61
62 LA HODE JI ~;Tn OPO IJ I TA 11V E Jean Ocssès: ce tailleur dont les poches élargissen t les hanches en amphore est en lainage noisette. La jupe porte un tablier, la blouse est en surah. Christian Dior: cette veste en gabardine mastic cache ses boutons sous une patte. La jupe en biais est en lainage gris et la blouse à col écharpe en taffetas gris clair. Balcnciaga: ce tailleur dont l'emmanchure basse Clargit le haut des bras {'St en tweed noir et blanc. Un col châle et un double boutonnage le caractérisent.
ma nouvelle li gne u Ala no,u,elle sill1ouelle est allongée: pai escar,ioté les épaules, dlssbnulé les poclles, •nurqué la taille sans contrainte, détaché l'encolure. T'ai voulu une "savante .~i,,1plicilé ", J'ai donc condan,né à niorl les boutons qui ne bouto11nent rien et ,ill.'i d l'on,bre ceux qui sont lndl.-.pensables "· A l'insl,1111 où les clcrnihcs créations des gmnds cou I u,·icrs vont répnndre dans le rnonclc enlie,· ln 11011vellc mode de Pa,·is, nous avons clerna ndé à qu clq ucs -u11s d'entre eu>- de vous présc11lc1· la "robc-pi,·ot " de leur collcclion et de mus expliquer les pn,·ticulnril.és de leu,· nomellc ligne. Antonio de Castillo, I.e 11ouvcnu crénl.ct11· de la maison L,11wi11, Jca11 Dcssès, Christian Dio,·, Pien e Balinain, Jacques Fat.li, vont, à tour de role clans ces pages, répondre à quclqucs-t111s des "pou,·quoi?" que suscite en naissant la nou,·clle mode. Eu>.- mèmcs ont choisi le modèle qu'ils considè,·enlcorn 111c le plus typiquerne11t 1·cp1·ésentntil de leur si.de.
La nouvelle ligne est construite s1dvant les trois ovales superposés du corps fé,.llnin. La coupe subtile en suit les courbes, arrondit les angles. Le buste est n1oulé, les ha,1cl1es soulignées, la ,.,uncl1e déguisée en "cui.~se de poulet ". CIII\ISTLlN DIOR " /fla nouvelle ligne est '' vent ,tans le do.~ ,. . Quaire points la caractérisent : pll1s de tunique.~, corsages ajustés, dos de.~ robes très net, anipleur iles jupes projetée en avant. Un lhèn1e .,ouveau: le tablier, 1:1resq11e toujour.~ a,novible, souvent réversible. Il peut parfois se porter e.. cape"•
68 Prn111rn IIAlillAIN " Le point niarquant de ,na collection ? L'an,pleur basse. Elle existe n,ê,ne dunM la ligne étroite. Elle se distribue d parllr des hanches dans la ligne aniple. Pas de détails d'orne,nenlatlon pure 1111 • " Victoire du large 111als profil en lun,e de couteau. Tous ,,.es effets sont en largeur, tabliers Irréguliers, Jupes-portefeuille. Deux audaces: le décolleté /lèche au CU!ur, la veste d la cosaque. Le sceau de nia nouvelle collection: le bouton type soucoupe volante u . ,JACQUES FATII
Cc modèle très typique de Balcnciaga, ·àvec ses emmanchures basses, est coupé dans un lainage à petits carreaux noisette et blanc. Il est aussi bien conçu pour la voiture que pour la promenade. Son paletot cape lui donne une silhouette animée. TAILLEURS, VESTES ET PALETOTS ALA CONQUÈTE DE PARIS Aucune femme ne pourra bientôt plus se passer de la petite veste ou du paletot dont la ligne pointe vers l'arrière. Les tailleurs, eux, ont des basques brèves, ils sont coupés dans des tissus secs et dégagés de toute influence masculine. Vous pouvez porter en week-end cc paletot en gros lainage caviar gris de T ristan Maurice dont ics revers en se rabattant lai.-.sent voir le décolleté carré de la robe. Le chapeau est de Paulette. Cet ensemble en toile de laine mastic, de Jeanne Lafaurie, est assez habillé pour remplir son rôle jusqu'à 17 heures. La veste tonneau, très nouvelle, ne porte aucun bouton. Chapeau Maud etNano. 7L
72 Ct tailleur de Manguin m ottoman de laine: gris semble appeler les beaux jours. La grisaille: de: l'c:nsemble est éclairée par le: piqué blanc du décolleté. L'alpaga gris fait l'élégante sobriété de et tailleur de Madc:lc:ine de: Rauch. Sa veste très cintrée et sa jupe: plissée sont d'une allure: assa sportive. Cet ensemble ro fin lainage sable: de: Jean Patou est fait pour toutes les hcurc:sdu jour. On remarquera ses poches aux hanches, d'une ligne nouvelle. Pour vos sorties matinales Maggy Rouff propose cc tailleur de tweed noir et blanc au col de vc:lours bordé de piqué blanc. Canotier de Gilbert Orccl. 73
Ce tailleur, en fil à fil gris, de J. Dessès apparaît dès le début de l'après-midi. ll se distingue par sa basque en biais et ses revers bordés. Cet ensemble de J. Heim n'est-il pas tout indiqué pourdéjeuner aux Champs-Elysées chez Laurent? Il est en alpaga et de ligne tonneau. Vous voici à la Tour d'Argent dans un ensemble de Jacques Fath dont le paletot beige aux courtes manches est d'une coupe nouvelle. Un fin damier gris fait le bon ton de ce modèle de Carvcn. La veste est en partie bordée d'une tresse. Le béret de paille est de Rose Valois.
LES NOUVEAUX TISSUS D'ETE ENTRENT EN SCENE LES TO NS ~CAILU 1. Twill impriml dt Chati/1011 AJou/-y Rou.ut!. 2. Twill dt Jeau Page. 3. T11.I.Ior txotiqut dt M. Guitry. 4 , Tilffet,usbmituug dt Pttillault. 5. J\fouutli11t- .rha11tu11g dt D11char11t . 6. Satin D11che.1.re fi:,:;t ~;;f,Je"::!,~:, ~~Pt:;: ';Ît 11:;;:; bicolore dt H. J\ l ort1111. 9 . Popelùu dt laine de Gtro11du,11, 10. Cloqut dt ra,·011ne, l11qut, de D11cbar1u. 11 . Taffeta.r figer de Lajoi11it . 12. Tussor de Bianchi11i Flritr, LES LAl!AGES • Fatigués d'être peignés, cardés, "arrachés", duveteux ou rasés, secs ou soupks, et de toujours ressembler à ces magnifiques laina,gcs - 9u'ils demeurent - ils convoitaient depuis longtemps l'apparence de la soie et celle de la toile. Ils l'ont atteinte, mcrvcillcuscmcnt, et triomphent dans toutes les collections. Les robes sont en taffetas de laine, sec, cassant, crissant presque, en crêpe de Chine, en shantung, en popeline, en toile et en mousseline de laine. Tailleurs et robes "en taille " ont adopté l'alpaga, le fresco, !'ottoman de laine. Ils égaient leurs tons neutres par de nombreux ornements de piqué ou de linon glacé. La plupart de ces tissus sont unis ou d'un dessin si ténu (strie, grain ou mouchetage) qu'on les croirait unis. La flanelle et le tweed gardent leur place pour les ensembles de sport. LES SOIBIIIES Le tailleur en shantung est le roi de l'été, la robe de tussor la reine du printemps, suivie de dames de la cour en surah et en twill. Ces robes sont souvent imprimées de motifs divers - ferronnerie, ronds, taches, rayures, lignes géométriques, pois irréguliers-uniformément répartis ou groupés et comme jetés au hasard sur ces soies naturelles. Mais la robe, que l'on dit "habillée", est encore en crêpe, en satin, en taffetas ou en faille et même en crépon - cc gracieux revenant d'une époque disparue. Elle est aussi bruissantc et apprêt&, dans cette soie sauvage ou tussah que Pétillault vient de tisser, quadrillée ou unie. Les manteaux du soir ne se refusent rien: brocarts, damas, soieries cloquées. Les robes? Elles ont, en mousseline ou en tulle, la légèreté d'un rêve et, en organdi de soie, en "shantung-gaze", en "extravagan2.a" - cc dernier-né de Bianchini Féricr - la fragilité du cristal. Pour dies enfin, des tulles nacrés, des gaz.es lamées, des" souffies de soie", s'ajoutent à cc shantung transparent, une des grandes nouveautés de Staron, auquel un couturier a donné le nom chantant et lointain de " gaz.c aléouticnnc ". LIS COUI. EU II S Les tons blonds, les ocres, l'écaille, les beiges triomphent, allant du sable presque gris à la terre cuite et du miel à tomes les variétés de moutardes. Les jaunes s'adoucissent ou se verdissent sans acidité pour devenir absinthe ou jeune pousse. Après eux vient la gamme très étendue des gris, de la plus claire souris au plus sombre éléphant. Les bleus sont un souvenir des bleus francs que le temps efface peu à peu : lavande fraiche ou fanée, pervenche, myosotis, bleus teintés d'espérance où le vert point à peine, mais surtout des bleus-gris où le sris domine. Quelques rouges éclatclll : groseille, framboise mûre, fraise écrasée. Et ces tons du ciel, de la terre et de ses fruits vont illuminer ou attrister cc printemps, mêlés au noir, au marine et blanc, ces couleurs immuables de la Couture: auxquelles la Mode donnera cette année un nouveau prestige. 77
78 LES GRIS 1. Alpaga de Gérrmdeau. 2. Lainage caviar de Roubaudi, 3. Gros lainage diagonal de A.Le/eu. 4. Rawnme cloquie et laquérde Buco/. ~o;,;;~:fi. 7.1:o;;/;n:-lhi:;~/!Je 1é~:!i':fea:: 8. Fin taillage fileté de Labbe,y, 9. Alpaga de Lio,,ard. 10. Lainage côte de cheval de Mewr. 11. Satin Duchesse de R. Burg. 12, Toile de lin brodée ton .rur ton, de Thiébaut-Adam. 1. Une nouveauté, la" ga7.1 alëoutimne ", Qrgandi - shantung de Staro11. 2. Toile de lin infroi.rsab/e de Buche. 3. Toile de laine, fine et nerveu.se, de Rodier. 4. Tussor de Bia11chi11i Férier. s et 6. " Ga'l,f aho11tiwne" de Staron. 7 . Organdi changeant de Viro11. s. .Mo,uselille de soie opaque de Léonard. 9. Organdi brodt de PUillault. 10. Le 11ouvtau shantung cloqué de Jtan Page. 1 r. "Gt17.,!alioutienne" à Jarge.r rayure.r, l'une opaque, l'autre tra11.rparente, de Staron. 12. Organdi de .roie de Véron . ... ET TOUS LES llU~US
,o 1'111 YOLUDE ,I.\IIC VRAI OU FAUX? SACHEZ RECO NNAITRE UNMEUBLE D'ÉPOQUE r omment acheter des meubles anciens ? , 1 Comment discerner le vrai du faux, le meuble authentique de celui truqué au cours des âges ou né d'hier? On raconte l'hislOÎre de tel faussaire achetant tout cc que Toulon pouvait fournir de vieilles barcasses et fabriquant dans ses ateliers, lits, sièges et consoles, vermoulus, patinés, croulants à souhait. QQi ne connait le livre réccmmtnt paru de cet ébéniste: de talent qui, après avoir pendant près d'un demi-siècle fabriqué trumeaux et commOOes de grand style, soudain épris de vérité, raconte avtc humour les avatars de ses créations et désigne en langage clair pour qui sait lire, les grandes collections qui s'honorent de les posséder. li semblerait que la plus sûre garantie d'authenticité S<"rait de connaitre l'origine des meubles, qu'en lts achetant à ceux qui en furent les premiers possesseurs il y aurait peu de risque d'erreur. Là encore que de mécomptes: il ne faut pas se fier aux légendes familiales et gui va au fond des choses s'aperçoit parfois que le beau mobilier du XVIII•a été revu et complété sous Napoléon HI. Que faire alors? Tout d'abord connaitre de manière très précise le mobilier de l'époque à laquelle on s'intéresse. CIIAQUE ÉPOQIIE SOX IIÉl'EIITOIIIE II F.CO IUTIP Les différents types de meubles, aujourd'hui classiques, les formes issues l'une de l'autre, répondant aux besoins nouveaux suscités par l'évolution de la vie sociale, n'apparaissent que progressivement. Commode et bureau plat par exemple, inventés par Boulle en 1690. Bureau dos d'âne, secrétaire à abattant, bureau cylindre créés successivement à dix ans d'intervalle vers 1740, 1750 et 1760. Table à manger devenue meuble spécial aux environs de 1770: jusque-là le couvert est dressé sur une table volante ou sur des planches portées par des tréteaux. Si vous "faites" les antiquaires en quête d'une table de salle à man.ger Louis XV, vous pourrez trouver une grande table rustique, mais si vous tenez absolument à un meuble plus orné et qu'on finisse.par vous le procurer, il est bien évident qu'il aura été fabriqué pour vous. Il faut bien connaître aussi le répertoire décoratifde chaque époque. Autant que la forme défectueuse, le décor anachronigue ou trop chargé permet de déceler le pastiche. Cette connaissance ('St particulièrement utile lorsqu'il s'agit de meubles truqués. Au début du siècle quelques marchands peu scrupuleux achetèrent à bon compte en province des mobiliers anciens mais trop simples pour le marché parisien. lis les firent resculpter. Des erreurs furent commises, c'est ainsi qu'on trouve d'authentiques chaises Louis XIII portant un décor Louis XVI de perles et de sequins. exécuté de fraiche date; gue d'autres sièges, Louis XVI ceux-là, exhibent tous les motifs en vogue à la fin du XVIIJ' siècle juxtaposés d'une manière incohérente; trop riches ils sont en même temps grêles, la sculpture leur ayant fait perdre leur volume initial. Un simple coup d'œil décèlera ces fraudes. Quant à la construction des meubles anciens il faut savoir: a) que les assemblages sont faits à tenons et à mortaises ou à chevilles de bois apparentes - qu'ils ne sont jamais ni collés ni vissés, rarement cloués. b) que les bâtis des meubles d'ébénisterie supportant placages et marqueteries sont en bois dur (chêne), le .bois tendre n'apparaissant qu'à la fin du XVHJ•. c) que les placages ont une certaine épaisseur, les bois étant sciés à la main et non à la scie mécanique comme de nos jours. d) que les tiroirs sont toujours en chêne. D'1111e mtmière glnfra/e il y a peu de faux LJJuù Xl1I et de faux Louir Xi V, il y a tptmJtitl de faux LJJ11ù XV tl de faux LJ:mi.t XVI datant du XIX' .riècle. MUicz.-vous de la camelote, on n'en fit pas jusqu'au XIX' siècle. Les meubles ferment bien, les tiroirs glissent, l'intérieur des mcublcs est aussi soigné que l'extérieur. S1titc page 100 Lt) LOUIS XIII L1 shéritC de ce shle fSl une rfaction co11treléll'gancrfastuei1sedelallenaissance Cette époque reflète: le caractère strict et ennemi de toute fantaisie de l'homme qui la domina : Richelieu. Elle ne nous a légué que des meubles d"trnc utilité certaine. , _.,,,. 1>rlnclpuux noe.,.1,le.• : Le lit, il est sans bois apparent; ses colonnes, son ciel, son châlit restent masqués sous les tissus. Les sièges, chaises et fauteuils, sont à dossier rectangulaire, droit dans les petits modèles, en légers dévers dans les grands. Les tables, généralement recouvertes d'un tapis descendant jusqu'à terre, sont à piccls tournés ou en gros balustre. Les armoires sont à deux corps de composition archilecturale. Les cabinets tantôt à deux portes, tantôt à abattant, surmontent un soubassement à colonnes. L u bo ••: Les plus employés sont le chêne et le noyer, ils sont cirés. On les utilise pour tous les genres de meubles; pourtant les cabinets sont en ébène et poirier noirci. Exceptionnellement gudques sièges sont en bois doré. •-""• #.l/!!•11e.11,,,, decorallf•: Les bois sont tournés en spirale, en chapelet irrégulier ou à perles. Les panneaux sont décorés en pointe de diamant. Les frontons sont triangulaires. Les bois sont décorés de sujets gravés et sculptés empruntés à des gravures contemporaines, de frises d·amour, de guirlandes, de cornes d'abondance et de cartouches. •-e" " ••us d'l!!poque. : Ce sont des velours et des soieries à grands ramages, enrichis de brOOcrics, beaucoup de sièges sont recouverts de tapisserie au point ou de cuir de Cordoue. r•• de ltol• •p,,.r11:nl •• ••••Ier Pa• d e e,al• apparen• 4l la celnlure BUFFET ET FAUTEUILS LOUIS XIII M,.,blu J., M.,,h du Ar,.1 DUt1rarif.1 11 du (t1/ltctÎonJ Ja111tn, RamJay, Grandpùrrt, EJ, Llt1nardi, 81
82 SIEGES ET COIIIIODE LOUIS XIV Support• d'accoto1ra Pa• de t,,ol• apparent d la celnlure L1 richt'sse dr ce SIJle est u11 pur reOel du Gr;111d S,èrlc Au cours de cc long règne de soixantedouze ans, le style Louis XIV évolue d'abord vers la somptuosité. li l'atteint en plénitude aux heures magnifiques de Versailles, puis s'assagit à celles où le Roi Soleil songe à la vieillesse. l~es ,~rlnclpa11x ,.., .,..,,. , .,,. : Le lit reste cc qu ïl était, mais vers 1 700 apparaît le lit de jour ou lit de repos. Il est à un seul chevet, ses pieds sont reliés par des traverses. Les sièges : aux fauteuils et aux chaises à ~o?icrs élevés, rectilignes ou en chapeau, s ajoutent les tabourets. Les armoires sont rectangulaires à deux vantaux. Les tablesbureaux à tiroirs latéraux sont créées par Boulle. La vogue des consoles, d'applique ou de milieu, s•annonce et déjà celle des commodes bat son plein. L e s r,,o,,.: Les plus employés sont !c noyer, le chêne et le hêtre doré, Boulle les enrichit de marqueteries d'écaille,de cuivre et d'étain. IA!.s eu;,,..,,.,,. décoratifs: Ils sont rigoureusement symétriques et représentent des soleils, des masques radiés, des attributs héroïques, des coquilles, des lambrequins, des grotesques empruntés à Bérain et des fonds quadrillés. Le bronze doré apparaît et joue un rôle utilitaire. Les t1ss••s d'e.p*Jque sont les tapisscrirs au point, les broderies, velours coupés, soieries cc brocatelles à grands fleurons. 1, 1 Il tlfl t1NC 1: A lrmrrs lrs fiislrs du louis XIV aux1p1rl~ il n·~lr fiilrlr, n Sl)II' laisse rlrj,I 1l111inrr les lig1111s du Louis XV L'ascension de la grande bourgeoisie, qui s'attache à copier la Cour, marque de son empreinte cette époque et redonne un lustre à la richesse. Certains tissus pourtant sont couramment remplacés sur les sièges par le simple cannage qui se vulgarise. Les prlnc11~a,.x •••eubtes: Les lits à deux chevets égaux sont dits "d'alcôve", ceux à deux chèvcts et un dossier de fond sont dits'' en canapéc ". Les chevets à encadrement de bois sont tendus d'étoffe. Les sièges, chaises et fauteuils sont, soit à dossier élevé (d'abord en chapeau et sans bois apparent, ensuite avec un cadre en bois sculpté), soit à dossier bas (dans cc cas le siège est légèrement chantourné en plan). Les commodes sont soit "en tombeau", à trois tiroirs sur pieds bas soit sur pieds élevés, à ceinture profilée en arbalète et quatre tiroirs placés deux à deux. Les armoires ont le sommet arrondi et les buffets sont à deux corps. Les tables-bureaux perdent maintenant leurs tiroirs et sont à pieds galbés. Le• r,,ol• : La mode du bois naturel, chêne et noyer, est en pleine recrudescence bien que le hêtre doré conserve sa vogue. On commence à plaquer les p~nncaux d~ bo~s satiné: amarante, bois de violette et de rose. Les e.1e.,nenfs de.corntl/.• : Les meubles s'enjolivent de coquilles asymétriques, de lambrequins assouplis, de masques, de bustes de jeunes femmes dites "espagnolettes•· ou de singeries empruntées à \V/attcau. Le bronze doré est utilisé en grande abondance. L e s t1,..u,. d 'e.paq .. e sont les tapisseries au point, les velours coupés, les brochés et les soieries à grands motifs symétriques. LE LOUIS XV Ce sl1"1e ah a11 donne l,1 majrslC au bénrl ice • des harmonies plus i111i111es Sans renoncer au luxe, le Bien-Aimé préfère la vie de salon au grand apparat. 0 s'installe dans les petits appartements et allège dans une ambiance plus charmante les lignes et les décors opulents. l~es principaux nrnHble• : Les lits sont à bois apparent, à la duchesse, à la turque, à la polonaise. Les sièges prennent des formes assouplies, les dossiers s'incurvent et les différentes parties, pieds, ceinture, sup· ports d0accotoirs, passent les unes dans les autres. Les commodes de toutes dimensions, à deux ou trois tiroirs sont chantournées en plan et en élévation. On fait encore des bureaux plats, mais en 1740 apparaît le bureau dos d'âne, en 1750 le secrétaire à abattant, en 1760 le bureau cylindre. Cette époque connaît la grande vogue des peti tes tables : à café, à coiffer, à jeu ... Le• bob : Au noyer et au frêne, s'oppose le hêtre doré ou peint en polychromie de tons violents. On emploie pour les placages et les marqueteries les bois exotiques : palissandre, amarante, bois de violette et surtout de rose. Les laques de Chine ou du Japon, les vernis Martin sont très en faveur. Le.t, élili!,nenl• décoratifs : Jls sont dissymétriques et mouvementés vers 1730-40 : rocailles, agrafes; puis simplifiés : plissés, nervures, feuillages, fleurs et bouquets. Le bronze doré est abondant mais uniquement décoratif. L'exotisme, au goût du jour, se traduit par les chinoiseries et les turqueries. ,~e .. ,.,.,.. . s ,1•é1,oq..e : Cc sont les tapis de Savonnerie, les tapisseries des Got'clins, de Beauvais et d'Aubusson, les tissus brochés et les soieries à bouquets en quinconces ou à guirlandes de fleurs en lignes onduleuses. co,n,ne nf recouvrir ai,JoHr•l'hul .,,. n,euhle d e style :! Vous trouvera nos suggestions page roo. ,So,n,n.el du do••ier id: pro/li dé.coup#: FAUTEUILS ET CO!l!IODE LOUIS XV Partie po•t#:rieure du slége arrondie FAUTEUIL ET COllllODE REGENCE Doaaler lncurué et encadre,n.ent ondulé Mouue-.e nt lnlnterro,..pq de la. ,no ulure 83
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