prin-
U n e c a p e d e v e l o u r s g r i s a l o u r d i e d e
f o u r r u r e s u r u n e r o b e d e v e l o u r s .
chées sur les berceaux des
cesses enchantées.
Voyez, que de joies vous atten–
dent ! Ces cadeaux vous comble–
ront, vous serez fêtées. L'année
mourra en vous rendant heureuses,
l'autre naîtra joyeuse en vous
faisant augurer mieux encore.
Ah ! les beaux jours qui se pré–
parent. Pensons-y un peu. L'attente
dubonheurest souvent plus belle que
le bonheur lui-même. Si nous réflé–
chissions ensemble à ce qui pourrait
vous faire le plus plaisir ;
chaque chose ne double-t–
elle pas de valeur si elle est
enveloppée d'un long désir ?
Voyons un peu. Il y a
d'abord toute la série des
cadeaux très personnels,
des cadeaux se rapportant
directement à vous-mêmes
et qui ne se peuvent accep–
ter de tout le monde. Ces
cadeaux-là sont des privi–
lèges réservés au seul élu.
Il s'agit de bijoux précieux,
de fourrures rares , de toi–
lettes seyantes, de lingerie
délicate, et ce chapitre nous
en parlons trop souvent
pour que vous n'en con–
naissiez toutes les nouveautés.
Les objets à la mode, ces mille
bibelots tout à fait inutiles et très
charmants qui, chaque année appa–
raissent, nous font faire bien des
péchés d'envie :
Après les longues poupées aux
membres simiesques, les perruques
de soie floche voici des petits meu–
bles ravissants. Ils sont en bois
laqué d'un ton vif où s'effeuillent
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