Jeanne Lanvin

Du 08.03 au 23.08.2015

Le Palais Galliera, en étroite collaboration avec Alber Elbaz, directeur artistique de la Maison Lanvin, célèbre la plus ancienne maison de couture française encore en activité. Consacrée à Jeanne Lanvin (1867-1946), cette première retrospective parisienne réunit, en une centaine de modèles, les fonds exceptionnels du Palais Galliera et du Patrimoine Lanvin.

Manteau, 1937 Taffetas, manche kimono et décolleté dos bénitier, broderies de paillettes Patrimoine Lanvin © Katerina Jebb, 2014
  • Horaires : Le musée est ouvert du mardi au dimanche, de 10h à 18h. Nocturnes les jeudis jusqu'à 21h.
  • Tarifs : Tarif plein : 9 € l Tarif réduit : 6€ l Gratuit – de 18 ans
  • Accès : Accès métros Iéna / Alma-Marceau

Mademoiselle Jeanne débute comme modiste en 1885. Dès 1889, elle ouvre une boutique « Lanvin (Melle Jeanne) Modes » au 16 rue Boissy d’Anglas, avant d’obtenir son pas de porte en 1893 au 22 rue du Faubourg Saint-Honoré. En 1897, sa fille unique, Marguerite, naît et devient sa première source d’inspiration, sa muse... La modiste entrevoit soudain un nouvel horizon en 1908 : le vêtement d’enfant. Elle crée, l’année suivante, un département jeune fille et femme. Jeanne Lanvin adhère alors au Syndicat de la couture et entre dans le monde très fermé des « Maisons de couture ». Suivent les départements mariée, lingerie, fourrure et dès le début des années 1920, ouvrent les départements décoration et sport... En 1926, la femme d’affaires part à l’assaut de la mode masculine. Elle ouvre aussi des succursales à Deauville, Biarritz, Barcelone, Buenos-Aires, Cannes, Le Touquet… Le bleu Quattrocento ravi à Fra Angelico devient sa couleur fétiche... Pour célébrer les trente ans   de sa fille, elle compose Arpège en 1927, le plus grand des parfums Lanvin. Le logo de la maison dessiné par Paul Iribe, représentant la couturière et Marguerite, est apposé sur le flacon boule réalisé par Armand Albert Rateau. C’est ce même logo qui continue d’accompagner les créations Lanvin aujourd’hui.

Carnets de voyages, échantillons de tissus ethniques, bibliothèque d’art, Jeanne Lanvin n’aura de cesse de cultiver sa curiosité pour créer ses tissus, motifs et couleurs exclusifs. Jeanne Lanvin, c’est l’art de la matière et de la transparence, des broderies, surpiqûres, entrecroisés, spirales, découpes : la virtuosité du savoir-faire. C’est un parfait classicisme à la française avec des robes de style très XVIIIe – buste affiné, taille basse, jupe gonflée – dialoguant avec la ligne « tube » de l’Art déco, ses géométries en noir et blanc, ses profusions de rubans, cristaux, perles, fils de soie...

Travail, intuition, compréhension du monde moderne, le succès de cette femme discrète au destin exceptionnel est au rendez-vous. Alber Elbaz et le Palais Galliera vous invitent à rencontrer cette grande dame de la couture : Jeanne Lanvin.

  • Robe « Lesbos », 1925 satin de soie vert absinthe, broderies de perles de verre et de tubes argentés. Patrimoine Lanvin

    Ce modèle parmi les «Mille et une nuit», «La Muse », «Prélude », «La Cavallini» exposées au Pavillon de l’Élégance en 1925, est la quintessence du style Lanvin. Ici une robe-bijou dont deux galons de broderie libres forment un sautoir à deux rangs.

    © Katerina Jebb, 2014

  • © Patrimoine Lanvin

  • Robe du soir «Walkyrie » aussi nommée «Brunehilde », 1935

    Symbole du lien indéfectible unissant Jeanne Lanvin à sa fille, le nœud s’apparente à une signature. Ici surdimensionné, il envahit la robe de style «Cavallini, modèle présenté au Pavillon de l’élégance, à l’exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de 1925.

    © Katerina Jebb, 2014

  • Robe du soir « La Diva », hiver 1935-1936 velours de soie bleu nuit, broderies de paillettes métalliques argentées superposées. Collection Palais Galliera

    Cette longue tunique, très sobre dont les reflets du velours de soie tirent vers le bleu roi, évoque les anges de Fra Angelico. Telles un bijou, les superpositions de paillettes argentées de tailles dégradées, qui sont la signature des ateliers de broderie Lanvin, contrastent avec la simplicité du velours et jouent sur la lumière.

    © Katerina Jebb, 2014

  • Robe du soir «Scintillante », été 1939 tulle noir et blanc, crêpe noir, broderies de paillettes, crêpe rose. Collection Palais Galliera.

    « La grande robe du soir, c’est moi ! » s’exclame Le Jardin des Modes à propos de cette robe dont le nom exprime la luxuriance. Un motif d’entrelacs de paillettes argentées composant le boléro vient en rappel souligner la taille. Le boléro dessiné en trompe-l’œil fait partie intégrante de cette robe du soir.

    © Katerina Jebb, 2014

  • © Pierre Antoine / Palais Galliera / Paris Musées

  • © Pierre Antoine / Palais Galliera / Paris Musées

  • © Gautier Deblonde / Palais Galliera / Paris Musées

Précédent
Suivant

Direction artistique

Alber Elbaz, directeur artistique de la Maison Lanvin, avec Laure Harivel, Katy Reiss et Romain Stiegler

Commissariat général

Olivier Saillard, directeur du Palais Galliera

Commissariat scientifique

Sophie Grossiord, conservateur général au Palais Galliera, assistée de Christian Gros

Scénographie

Laurence Le Bris

Avec le mécénat exceptionnel de 
 

  • Voir le site de Swarovski Logo Corporate (Black on White).jpg - Nouvelle fenêtre

Nadja Swarovski, Membre du Conseil d’Administration de Swarovski, commente : "Il est dans la mission de la Maison Swarovski de soutenir tous les projets qui mettent en œuvre un patrimoine d’exception. Celui de la Maison Lanvin apparaît comme une évidence ; dès la fin des années 1910, Jeanne Lanvin brode de cristaux ses robes du soir. Nous sommes honorés d’être associés à cette exposition qui rend hommage à l’une des plus grandes figures de la haute couture."

Avec le soutien de CRÉDIT DU NORD et LANVIN PARFUMS

Partenaires médias

VOGUE PARIS, LE MONDE, STYLIST, TROIS COULEURS, ARTE, L'EXPRESS STYLES, FRANCE 5, FNAC

Autour de l’exposition

Catalogue de l'exposition

Jeanne Lanvin

Paris Musées
352
45€