Sous l'Empire des crinolines (1852 - 1870)
Du 29.11.2008 au 26.04.2009

- Horaires : Tous les jours de 10h à 18h sauf les lundis et jours fériés.
- Tarifs : Plein tarif : 8,50 € / tarif réduit : 7€ tarif jeune (14-26 ans) : 4,20 € gratuit : moins de 14 ans
- Accès : Accès métros Iéna / Alma-Marceau
« Sous l’Empire des crinolines (1852-1870)» présente la mode du Second Empire. Robes, coiffures, bijoux, accessoires accompagnés de peintures, d’estampes et de photographies… plus de 300 pièces projettent le visiteur au temps où la silhouette féminine est toute en courbes, à l’image des modèles de Ingres. Les robes à crinoline symbolisent l’époque : corsage ajusté sur des épaules rondes, taille étranglée sous une volumineuse jupe faite de mètres et de mètres de moire, taffetas, dentelle, mousseline, tulle…
La mode balance entre un style raffiné et un style tapageur aux couleurs criardes, nouvellement apparues dans le textile. Imprimées ou rayées, ces robes voyantes sont parées d’une accumulation d’ornements : volants, franges, guirlandes de fleurs, ruchés de dentelles et de rubans. Les femmes du monde – tout comme les cocottes – changent de toilette jusqu’à cinq fois par jour pour suivre le rythme effréné de la vie sociale : dîners, concerts, spectacles, réceptions… Les bals sont à la mode et les plus courus donnés à la cour de Napoléon III.
L’ exposition s’ouvre sur une cène de bal. Mantelets et robes à crinoline sont accompagnés de carnets de bal, d’éventails, de porte-bouquets, de parures de tête… Quelques pièces ayant appartenu à l’impératrice Eugénie et à la princesse Mathilde sont présentées. Le parcours se poursuit avec a ie moderne qui présente les vêtements de ville comme de villégiature : capes, robes retroussées, boléros, petits costumes (ancêtres du tailleur) ainsi que leurs indispensables accessoires : châles, ombrelles, chapeaux, bottines…
La bonne société suit l’air du temps qui est à la modernisation – urbanisme, industrie, chemins de fer… – et part en voyage d’agrément pour la montagne, dans les stations balnéaires ou les villes d’eaux. Puis sont évoquées la production et la commercialisation des articles de mode. Le Second Empire voit les prémices de la haute couture – Charles Frederick Worth crée sa maison de couture en 1857 à Paris – tandis que les rands magasins sont en plein essor : Au Louvre, Au Bon Marché, Au Printemps…
Quant aux expositions universelles de 1855 et 1867, elles reflètent un Paris vitrine internationale de l’excellence. Le final, avec la présentation de la joaillerie – Mellerio dits Meller, Morel, Cartier, Boucheron –, consacre brillamment Paris dans son rôle de capitale de l’élégance et du luxe.
Qu’est-ce que la crinoline ? À l’origine un jupon d’étoffe raidie de crin, la crinoline devient en 1859 une cage armaturée de cerceaux métalliques dont le diamètre peut atteindre 180cm. Sa forme évolue de ronde à projetée (volume vers l’arrière) pour se transformer en tournure ou en pouf (coussin sur les reins) dès 1867.
Réalisée avec le fonds Galliera et les prêts des institutions suivantes: Les Archives de Paris ; le musée Carnavalet ; le musée national du Château de Versailles et des Trianon ; le musée national des Châteaux de Malmaison et Bois-Préau ; les Arts Décoratifs (musée de la Mode et du Textile, musée des Arts Décoratifs) ; le musée du Château de Compiègne ; le musée des Beaux-Arts et de la Dentelle d’Alençon ; la bibliothèque Forney ; the Fan Museum, Londres ; the Bowes Museum, Royaume-Uni ; the Philadelphia Museum of Arts, Philadelphie, cette exposition est présentée du 29 novembre 2008 au 26 avril 2009.
Commissariat
Catherine Join-Diéterle, conservatrice générale, directrice du musée Galliera
Françoise Tétart-Vittu, historienne de la mode
Scénographie
Alain Batifoulier et Simon de Tovar
Autour de l’exposition
Catalogue de l'exposition

Sous l'Empire des crinolines (1852 - 1870)
208
41€