Une Histoire de la Mode. Collectionner, exposer au Palais Galliera

Du 02.10.2021 au 26.06.2022

Un an après sa réouverture en 2020, le Palais Galliera inaugure à l’automne 2021 dans ses nouvelles galeries « Une histoire de la mode. Collectionner, exposer au Palais Galliera », qui retrace l’histoire du Palais Galliera et de ses collections.

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© Stanislas Wolff / Palais Galliera / Paris Musées
  • Horaires : Le musée est ouvert du mardi au dimanche, de 10h à 18h. Nocturnes les jeudis jusqu'à 21h. Le musée est fermé les lundis, le 1er mai, le 25 décembre et le 1er janvier
  • Tarifs : Billet unique pour «Une histoire de la mode » & l’exposition «Love Brings Love » (présentée à partir du 5 mars 2022) : 14€ (TP) à 12€ (TR), gratuit - de 18 ans
  • Accès : En métro : ligne 9, Iéna ou Alma-Marceau . En RER : ligne C, Pont de l’Alma . À vélo : stationnements devant le musée
  • Accessibilité :

Les visiteurs évoluent dans un parcours à la fois chronologique et thématique, où se mêlent deux histoires croisées. D’un chef-d’œuvre à l’autre, de la robe volante aux créations de Comme des Garçons, de la garde-robe de la comtesse Greffulhe aux pièces avant-gardistes de Rick Owens, chacun découvre une histoire de la mode, du XVIIIe siècle à nos jours, illustrée par les plus belles pièces du musée de la Mode de la Ville de Paris. Chaque section chronologique aborde les spécificités de la période, des imprimés du XIXe siècle aux robes cocktail des années 1950, des riches matières et décors des années 1920 au minimalisme des créateurs belges et japonais à partir des années 1980.

En parallèle, se dessine l’histoire de la collection, dont la constitution, la conservation et la présentation au fil du temps témoignent d’une longue tradition muséale et du rôle majeur du Palais Galliera dans l’étude de l’histoire de la mode. Les grandes expositions et les acquisitions remarquables du musée sont mises en avant, depuis le premier don fondateur de la Ville de Paris par la Société de l’histoire du costume en 1920 jusqu’aux plus récentes, rendues possibles notamment grâce à la Vogue Paris Foundation.

Dans une scénographie inspirée de l’univers des réserves du musée, « Collectionner, exposer au Palais Galliera » rassemble près de 350 pièces – vêtements, accessoires, arts graphiques et photographies – issues des collections. Le parcours, présenté du 02 octobre 2021 au 26 juin 2022, fera l’objet de deux accrochages successifs, nécessitant une période de fermeture de trois semaines. Pour des raisons de conservation préventive, une grande partie des œuvres devra être renouvelée, offrant ainsi aux visiteurs l’opportunité de revenir et de découvrir les chefs-d’œuvre ou les pièces les plus rarement exposées. 

Commissariat

Miren Arzalluz, directrice du Palais Galliera, 
Marie-Laure Gutton, responsable du département des accessoires,
Et toute l'équipe de la conservation du musée 

 

Scénographie

Ania Martchenko et Sandra Courtine

Avec le soutien de la Confédération Européenne du Lin et du Chanvre I CELC  

  • Voir le site de CELC LOGO black.white_.png - Nouvelle fenêtre

Une histoire de la mode : 2 accrochages différents

Ce premier parcours des collections a accueilli 221 000 visiteurs ; il a été présenté en 2 accrochages, du 2 octobre 2021 au 26 juin 2022 : 
Accrochage 1 > 02.10.2021-13.03.2022
Accrochage 2 > 02.04 - 26.06.2022

  • © Pierre Antoine / Palais Galliera / Paris Musées

  • © Pierre Antoine / Palais Galliera / Paris Musées

  • © Pierre Antoine / Palais Galliera / Paris Musées

  • © Pierre Antoine / Palais Galliera / Paris Musées

  • © Pierre Antoine / Palais Galliera / Paris Musées

  • © Pierre Antoine / Palais Galliera / Paris Musées

  • © Pierre Antoine / Palais Galliera / Paris Musées

  • © Pierre Antoine / Palais Galliera / Paris Musées

  • © Pierre Antoine / Palais Galliera / Paris Musées

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Collection

  • Robe-bustier Balenciaga et cape du soir

    La silhouette zoomorphe de cette tenue en gazar vert se compose d’une robe-bustier à jupe sphérique et d’une cape amovible en forme de chrysalide, dont la rondeur, sans armature, est due au gazar. Le vide ainsi créé entre le vêtement et le corps est l’une des nombreuses clés pour comprendre l’importance de l’oeuvre de Balenciaga dès la fin des années 1950.

    © Stanislas Wolff / Palais Galliera / Paris Musées

    Robe-bustier Balenciaga et cape du soir

    XXe siècle

    La silhouette zoomorphe de cette tenue en gazar vert se compose d’une robe-bustier à jupe sphérique et d’une cape amovible en forme de chrysalide, dont la rondeur, sans armature, est due au gazar. Le vide ainsi créé entre le vêtement et le corps est l’une des nombreuses clés pour comprendre l’importance de l’oeuvre de Balenciaga dès la fin des années 1950.

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  • Robe-cage Jean Paul Gaultier, printemps-été 1989, collection «Voyage autour du monde en 168 tenues »

    Les premières robes-corsets, portées le soir, apparaissent au printemps-été 1983. Au printemps-été 1989, elles évoluent en robes-cages, constituées uniquement de la structure baleinée gansée de satin rose, portées sur des combinaisons de couleur chair, avec une coiffe et une ombrelle aux baleines également gansées de satin. On retrouve cette robe-cage, autre emblème de Jean Paul Gaultier, en plusieurs déclinaisons portées, la même année, par Grace Jones, ou par Ellen Mirren dans le film Le Cuisinier, le voleur, sa femme et son amant de Peter Greenaway.

    © Stanislas Wolff / Palais Galliera / Paris Musées

    Robe-cage Jean Paul Gaultier, printemps-été 1989, collection «Voyage autour du monde en 168 tenues »

    XXe siècle

    Les premières robes-corsets, portées le soir, apparaissent au printemps-été 1983. Au printemps-été 1989, elles évoluent en robes-cages, constituées uniquement de la structure baleinée gansée de satin rose, portées sur des combinaisons de couleur chair, avec une coiffe et une ombrelle aux baleines également gansées de satin. On retrouve cette robe-cage, autre emblème de Jean Paul Gaultier, en plusieurs déclinaisons portées, la même année, par Grace Jones, ou par Ellen Mirren dans le film Le Cuisinier, le voleur, sa femme et son amant de Peter Greenaway.

    Voir la fiche œuvre
  • Ensemble de mariée (robe, corsage et jupe amovible) Christian Lacroix, 4 juillet 1987

    Abondamment cité dans la presse, ce « nuage de faille rose poudré » est caractéristique de la mode de la fin des années 1980. Son importance est telle qu’il sera à nouveau présenté en juillet 1988 dans le théâtre antique d’Arles, ville natale du couturier, pour qui « la robe de mariée dans tous les cas doit être exceptionnelle pour un jour exceptionnel. J’aime qu’elle ait plusieurs vies, classiquement grandiose pour la cérémonie religieuse, libérée de la traîne ou de la jupe pour danser ». Cette robe à transformation se compose en effet d’un corsage à manches longues et d’une jupe amovibles « pour ne laisser la mariée enveloppée que d’un simple maillot drapé ». Sur un long bolduc, Christian Lacroix lie sa destinée à celle de la future mariée en rédigeant au stylo noir : « Pour Pia de Brantes cette première robe Lacroix. Qu’elle nous porte bonheur. Peace & Love. CL. Juillet 1987. 73 Faubourg-St-Honoré. Paris VIIIe. »

    © Stanislas Wolff / Palais Galliera / Paris Musées

    Ensemble de mariée (robe, corsage et jupe amovible) Christian Lacroix, 4 juillet 1987

    XXe siècle

    Abondamment cité dans la presse, ce « nuage de faille rose poudré » est caractéristique de la mode de la fin des années 1980. Son importance est telle qu’il sera à nouveau présenté en juillet 1988 dans le théâtre antique d’Arles, ville natale du couturier, pour qui « la robe de mariée dans tous les cas doit être exceptionnelle pour un jour exceptionnel. J’aime qu’elle ait plusieurs vies, classiquement grandiose pour la cérémonie religieuse, libérée de la traîne ou de la jupe pour danser ». Cette robe à transformation se compose en effet d’un corsage à manches longues et d’une jupe amovibles « pour ne laisser la mariée enveloppée que d’un simple maillot drapé ». Sur un long bolduc, Christian Lacroix lie sa destinée à celle de la future mariée en rédigeant au stylo noir : « Pour Pia de Brantes cette première robe Lacroix. Qu’elle nous porte bonheur. Peace & Love. CL. Juillet 1987. 73 Faubourg-St-Honoré. Paris VIIIe. »

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  • Manteau dit aussi robe «volante», vers 1720 (étoffe), vers 1730-1735 (robe)

    Manteaux, robes de chambre et robes dites « volantes » ou « battantes » constituent une même typologie vestimentaire qui apparaît à la fin du XVIIe siècle. Enfilés sur un corps ou un corsage à bretelles rigidifié par des baleines, ils ont d’abord des traînes retroussées sur une jupe. Puis, dans les années 1710-1720, ils se transforment en vêtements larges et flottants, au dos plissé, souvent endossés sur des corps à baleines, leurs devants ouverts ou partiellement fermés.

    Cette robe a probablement appartenu à Anne Françoise de La Chaize d’Aix. Mariée en 1736 à Pierre François de Montaigu, elle était la nièce du père François de La Chaize, devenu confesseur du roi Louis XIV

    © Stanislas Wolff / Palais Galliera / Paris Musées

    Manteau dit aussi robe «volante», vers 1720 (étoffe), vers 1730-1735 (robe)

    XVIIIe siècle

    Manteaux, robes de chambre et robes dites « volantes » ou « battantes » constituent une même typologie vestimentaire qui apparaît à la fin du XVIIe siècle. Enfilés sur un corps ou un corsage à bretelles rigidifié par des baleines, ils ont d’abord des traînes retroussées sur une jupe. Puis, dans les années 1710-1720, ils se transforment en vêtements larges et flottants, au dos plissé, souvent endossés sur des corps à baleines, leurs devants ouverts ou partiellement fermés.

    Cette robe a probablement appartenu à Anne Françoise de La Chaize d’Aix. Mariée en 1736 à Pierre François de Montaigu, elle était la nièce du père François de La Chaize, devenu confesseur du roi Louis XIV

  • La Robe du soir «Phèdre» de Jeanne Lanvin, hiver 1933-1934

    C’est dans sa version pour le soir, en satin noir et lamé argent surpiqué, que le modèle « Phèdre » a été déposé en novembre 1933.
    La pièce du Palais Galliera, en satin blanc, serait-elle une robe de mariée ? Le dessin destiné à Mlle Céqurel, daté de 1931 et conservé dans le Patrimoine Lanvin, pourrait le laisser croire.

    © Stanislas Wolff / Palais Galliera / Paris Musées

    La Robe du soir «Phèdre» de Jeanne Lanvin, hiver 1933-1934

    XXe siècle

    C’est dans sa version pour le soir, en satin noir et lamé argent surpiqué, que le modèle « Phèdre » a été déposé en novembre 1933.
    La pièce du Palais Galliera, en satin blanc, serait-elle une robe de mariée ? Le dessin destiné à Mlle Céqurel, daté de 1931 et conservé dans le Patrimoine Lanvin, pourrait le laisser croire.

  • Robe habillée de Madame Lasserr, composée d’un corsage, d’une jupe et d’une traîne amovible, vers 1883

    Dans les années 1880, la mode féminine ne s’inspire pas encore du travail de coupe des tailleurs pour hommes. Aux surfaces lisses et sombres du costume masculin s’opposent les artifices exaltés des vêtements féminins. Les couturières recourent plus que jamais à un répertoire d’ornementations complexes, dont la description suppose un langage riche et imagé.

    © Stanislas Wolff / Palais Galliera / Paris Musées

    Robe habillée de Madame Lasserr, composée d’un corsage, d’une jupe et d’une traîne amovible, vers 1883

    XIXe siècle

    Dans les années 1880, la mode féminine ne s’inspire pas encore du travail de coupe des tailleurs pour hommes. Aux surfaces lisses et sombres du costume masculin s’opposent les artifices exaltés des vêtements féminins. Les couturières recourent plus que jamais à un répertoire d’ornementations complexes, dont la description suppose un langage riche et imagé.

  • Chapeau, vers 1760-1770

    S’il a été préempté en vente aux enchères le 9 novembre 1994, ce chapeau semble lié depuis bien plus longtemps à l’histoire du musée. Présenté en 1909 par Maurice Leloir et la Société de l’histoire du costume au cours de la première exposition de costumes anciens, organisée au sein du musée des Arts décoratifs, il est ainsi décrit dans le bulletin de la société d’avril-juillet 1909 (p. 175) : « Le chapeau de paille rond, à la bergère exposé par M. Jansen est bien caractéristique du temps de la Pompadour avec sa garniture de soie bleue couverte d’ornements en paille tressée. »

    © Stanislas Wolff / Palais Galliera / Paris Musées

    Chapeau, vers 1760-1770

    XVIIIe

    S’il a été préempté en vente aux enchères le 9 novembre 1994, ce chapeau semble lié depuis bien plus longtemps à l’histoire du musée. Présenté en 1909 par Maurice Leloir et la Société de l’histoire du costume au cours de la première exposition de costumes anciens, organisée au sein du musée des Arts décoratifs, il est ainsi décrit dans le bulletin de la société d’avril-juillet 1909 (p. 175) : « Le chapeau de paille rond, à la bergère exposé par M. Jansen est bien caractéristique du temps de la Pompadour avec sa garniture de soie bleue couverte d’ornements en paille tressée. »

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Autour de l’exposition

Catalogue de l'exposition

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Catalogue du parcours des collections

Paris Musées
160
19,90€