correct, il serait très masculin si les fabri–
cants ne nous avaient gâtées en façonnant
de manière exquise les tissus qu ils nous
offrent pour la confection Je ces gentils
corsages. Les modélistes ont tiré parti de
ces nouveautés et ont mis toutes leurs res–
sources d imagination à enjoliver et rendre
séduisantes leurs créations.
J aime les tissus façonnés et rickes de
fantaisie qui sont devenus
1
âme des tenues
sportives actuelles.
Si je songe au problème de la jupe, je
dirai que la jupe courte, allongée à
5
centi–
mètres au dessous des genoux, me semble
classique, sage et pratique. Je préfère parmi
toutes les nouveautés, la coupe en forme,
épousant bien la ligne des kanckes et s épa–
nouissant ensuite, normalement, avec une
belle ampleur. Les godets et les plis ont été
en rivalité de tous temps. ^ l . a préférence
va aux godets, car les plis se cassent et
rompent
1
barmonie d un ensemble dès le
moindre mouvement.
Pour le soir la jupe longue m effraie un
peu, mais je la comprends : elle est bien plus
féminine, correcte et de bon ton, mais il ne
faut point en exagérer ces caractères de ma–
jesté car alors elle m apparaît vieillissante.
Dans la mode actuelle j aime les coloris
merveilleux et doux, si savamment étudiés
et toute cette fantaisie renouvelée
qui va au devant de tous nos
caprices et comble nos
vœux à peine sont-
ils formu-
lési
porte quelle autre femme,, excelle à ce jeu :
c est qu elle est si femme de nature, et
s adapte intelligemment et de manière ckar-
mante à la vie.
Ains i , elle n était pas sportive, il n y a
pas si longtemps, et
1
est pourtant bien vite
devenue, non seulement pour les exercices
corporels mais aussi pour les luttes de
1
existence et des affaires. El l e se bat cou–
rageusement avec les circonstances et le fait
avec une élégance et une désinvolture qui
sont de pure race.
Sans être la plus jolie du globe, elle est
la plus séduisante par
1
esprit et le cœur.
Enfin, elle est
et cela on ne peut le lui
discuter •— la fleur merveilleuse de ce ckic
qui ne naît que ckez nous.
J aime la mode en ses ckangements et
celle actuelle me plaît. Un e seule critique :
les ckapeaux I A k , je n aime pas les
ckapeaux sans bords, qui ne savent pas
verser sur un visage une douce pénombre,
et jettent, au contraire, la lumière brutale
sur des traits qu elle blesse. Si j étais
femme, je ne ckoisirais que de
gentils ckapeaux clockes
avec un bord
biei
dele