Le Très Parisien est l’une de rares revues de mode illustrée de gravures au pochoir. Publiée à partir de 1920, elle est dirigée par G.-P. ou Germaine Joumard qui signe sous le pseudonyme de « Joujou » la plupart des illustrations de la revue. Les 18 planches de chaque numéro illustrent les créations des grands couturiers comme Beer, Drecoll, Jenny, Lanvin, Lelong, Lucile, Madeleine et Madeleine, Martial et Armand, Molyneux, Patou, Philippe et Gaston, Poiret... Dessinées et coloriées sans aucun décor elles sont le plus souvent imprimées sur papier bulle léger. Un grand nombre de textes sont signés de Fany Grèges, chroniqueuse bien connue des journaux de mode haut de gamme. Le Très parisien se définit lui-même comme « le journal de la mode, du chic, de l’élégance ». Il absorbera en 1932 Des idées nouvelles de la mode qui publie aussi depuis 1922 des recueils de planches coloriées. Germaine Joumard inaugure une nouvelle formule à partir 1935 où les planches alternent avec des illustrations et des photographies imprimées. La revue s’éteint avec le numéro 4 de l’été 1936. Cet ensemble est constitué de plus de 20 numéros présentant des feuillets de 1 à 4 ou de 1 à 8 pages et des planches hors texte illustrées de gravures au pochoir. 10 numéros ont bénéficié d’une restauration en 2010 avec une remise à plat des couvertures et des planches illustrées sur papier bulle contrecollées sur cartonnage.
Retrouvez ci-dessous les flipbooks de la revue de mode Le Très Parisien de 1920 à 1935.
- Très Parisien, 1920, N° 6
- Très parisien, 1923, N° 11
- Très Parisien, 1924, N° 1
- Très parisien, 1924, N° 2
- Très parisien, 1924, N° 3
- Très parisien, 1924, N° 4
- Très parisien, 1924, N° 5
- Très parisien, 1924, N° 6
- Très parisien, 1924, N° 7
- Très parisien, 1924, N° 8
- Très parisien, 1924, N° 9
- Très parisien, 1924, N° 10
- Très parisien, 1925, N° 4
- Très parisien, 1925, N° 10
- Très parisien, 1926, N° 1
- Très parisien, 1927, N° 5
- Très parisien, 1928, N° 2
- Très parisien, 1929, N° 7
- Très parisien, 1935, N° 4
- Très parisien, 1935, N° 6