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Courrèges
André Courrèges (1923) a fondé sa maison en 1961. Quatre ans plus tard, en 1965, il inscrit définitivement son nom dans l’histoire de la mode en réformant de manière fondamentale la silhouette féminine.
La « bombe Courrèges », comme l’a qualifié à l’unanimité la presse de l’époque, est sans référence au passé. Le couturier dénude les genoux, efface la taille, les hanches et la poitrine, habille les jambes de pantalon.La femme Courrèges retrouve aussi les codes de l’enfance allant même jusqu’à enfiler de longue chaussettes blanches mises avec des chaussures plates.
Cette robe, portée par la femme du peintre Léon Gischia et illustrée dans le Vogue USA d’avril 1968 sur le corps du mannequin Penelope Tree, adopte la dérision pour esthétique. Aussi courte qu’une robe d’enfant elle est décorée d’un trompe-l’œil de maillot de bain deux pièces, sur un fonds d’organdi opaque brodé d’une série de cercles bleus en référence à l’Op Art.